UNE PASSION, LA VITESSE    

Petit Dico

Certains personnages font l'objet d'une page spéciale.
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          Carlo Mario Abate - 1932/....          

Carlo Mario Abate
(1932-....)

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Georges ABECASSIS
(1913-1991)

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Jean ALESI
(1964 - ....)

Né le 11 juin 1964 à Avignon, il débute en 1983 par la coupe Renault 5 Turbo. Champion de France F3 en 1987, il devient Champion intercontinental de F3000 en 1989. Cette année là, Ken Tyrrell va lui offrir une place en F1. Il disputera 201 Grands Prix entre 1989 et 2001 pour Tyrrell, Ferrari, Benetton et Prost. Il remportera qu'un seul Grand Prix, celui du Canada, en 1995.


Philippe ALLIOT
(1953 - ....)

Né le 27 juillet 1953 à Voves, en Eure-et-Loir, Philippe Alliot débuta en Formule 1 lors du Grand Prix automobile de Belgique en 1984. Entre 1984 et 1994, il participa à 9 saions et 109 grands Prix, sans victoires. Son meilleur classement est cinquième au Grand Prix de San Marin en 1993. Philippe participa également aux épreuves Sport Prototypes, associé à l'italien Mauro Baldi sur Peugeot. Dans cette catégorie, il remporte trois victoires en 1991 et 1992. Par la suite, il fonde l'écurie Force One Racing, avec David Hallyday. Ils seront champion de France dans la catégorie Grand tourisme en 2001.


Jean-Claude ANDRUET
(1940 - ....)

Né à Paris le 13 avril 1940, Jean-Claude Andruet commence à courir en rallye sur Renault 8 Gordini en 1965. Il sera sacré Champion de France à trois reprises en 1968, 1970 et 1972 et Champion d'Europe en 1970 sur Alpine-Renault. Sa carrière se poursuivra chez Fiat, Lancia et Ferrari jusqu'en 1964, remportant de nombreuses épreuves internationales, souvent associé à son copilote féminin "Biche". Il disputera 19 fois les 24 Heures du Mans.


René ARNOUX
(1948 - ....)

Né le 4 juillet 1948 à Pontcharra, il sera lauréat du volant Schell en 1972, remportera le challenge Renault Europe en 1975 et le Championnat d'Europe  de F2 en 1977. En 1978, il fait faire les premiers tours de roues à la Martini F1 puis pilotera dans cette discipline pour Renault, Ferrari et Ligier jusqu'en 1989, accrochant au passage 7 victoires en Grand Prix. Avec Jean-Paul Driot, il bâtira l'écurie DAMS en 1989.


          Antonio Ascari - 1888/1925          

Né le 15 septembre 1888, près de Mantua en Italie, Antonio Ascari fut un des plus célèbres pilotes du début du siècle.

Pour en savoir plus sur Antonio Ascari, je vous invite à lire la page spéciale dans la partie Encyclo43.
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          Alberto Ascari - 1818/1955          

Né le 13 juillet 1918 à Milan, Alberto n'a que huit ans lorsque son père est victime d'un accident mortel au Grand Prix de l'ACF à Montlhéry le 25 juillet 1925. L'admiration pour ce père, numéro un du sport automobile dans les années vingt, va cependant le pousser à entreprendre la même carrière.

Pour en savoir plus sur Alberto Ascari, je vous invite à lire la page spéciale dans la partie Encyclo43.
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Jean d'AULAN

6e du Grand Prix de la Baule en 1924, sur Amilcar CGS, on le retrouve avec René Dély en 1925, au volant d'une EHP DT Speciale CIME. L'équipage finira 14e de l'épreuve.


Michel AUNAUD

Pilote sur DB Monomille, il remporta le Bol d'Or de 1950 dans sa catégorie.


B             Haut de page

Marcel BALLOT

Il participa, avec le pilote Morac sur EHP, aux 24 Heures du Mans de 1926. Ils seront contraints à l'abandon au 62e tour.


Claude
BALLOT-LENA

Né le 7 mars 1936 à Paris, il fait ses débuts en 1962 avec une Dauphine Renault 1093. Il va passer 37 années de sa vie derrière un volant de compétition. Entre le Rallye, les courses de côtes, les épreuves de Tourisme et d'endurance, ses performances sont nombreuses. Il sera Champion de France des circuits en GT avec Porsche en 1972, 74, 75 et 77, Champion d'Europe GT sur Porsche Carrera en 1973, remportera les 24 Heures de Spa en 1969 sur Porsche 911 et les 24 H de Daytona en 1983 sur Porsche 935. Membre créateur du Championnat de France de Production en 1976, il disputera aussi le Championnat américain Nascar en 1978 et 79. Son nom est également associé au Mans. En effet, avec 23 participations entre 1966 et 1975, il va se forger une solide réputation. Il y remportera 7 victoires en catégorie. Il abandonnera la course en 1989 et s'éteindra le 5 décembre 1999.


Woolf BARNATO
(1895-1948)

Né en 1895, Barnato est le riche héritier d'un milliardaire britannique qui a fait fortune dans le diamant. A 22 ans, il se retrouve à la tête d'un héritage conséquent qui lui permet de se consacrer à sa passion, la course automobile. A 25 ans, il court sur Locomobile à Brooklands, puis achète une Bentley en 1925. Décidé à soutenir la marque, il apporte 100.000 livres au capital de cette dernière et devient très vite le principal actionnaire de la marque. Pilote officiel Bentley, il remporte trois fois de suite les 24 Heures du Mans, en 1928, 1929 et 1930 avec la légendaire Bentley Speed Six. Se souciant peu de la rentabilité de la marque, il engage des somme folles dans le programme compétition, alors qu'une coûteuse 8 litres est mise en chantier. La crise portera le coup de grâce à la firme qui sera rachetée par Rolls-Royce en 1931. Barnato participa ensuite à la création du Bentley Drivers Club et en deviendra le premier président. Il s'éteindra en 1948.


Wilhelm BAUER

Pilote pour la firme Daimler, il fut également le chef d'équipe de la société. Il trouve la mort le 30 mars 1900 lors de la course "Nice-La Turbie-Nice", au volant d'une des première Mercédès de Jellinek. Après ce décès, Jellinek décidera de construire des voitures au centre de gravité plus bas.


Elie BAYOL
(1914-1995)

Né le 28 février 1914 à Marseille, Elie Bayol participa à 7 Grands Prix de F1 entre 1952 et 1956 pour les écuries OSCA et Gordini. Son meilleur classement sera une place de 5e en Argentine, en 1954 avec la Gordini T16. Il participa également aux 24 Heures du Mans en 1950, 51, 52 et 54, associé à René Bonnet, sur une DB-Panhard. En 1953, c'est au volant d'une Talbot-Lago avec Louis Rosier qu'il participe à cette épreuve. Elie Bayol s'éteindra à Marseille en décembre 1995.


Marie-Claude
BEAUMONT
(1941-....)

Marie-Claude Charmasson, née le 17 septembre 1941 à Grenoble, fille de garagiste, fut une passionnée de rallyes dès son plus jeune âge et ne manquait pas d'assister au passage du Rallye Monte-Carlo lorsque ce dernier passait à Gap. Ce n'est donc pas étonnant de la retrouver comme co-pilote en 1964 de Claudine Bouchet-Trautmann. Elle prendra ensuite à son tour le volant pour se forger un beau palmarès en Rallye, en Tourisme mais aussi en Endurance. Avant de mettre un terme à sa carrière en 1976, elle avait eu le temps de se faire un nom sur les pistes, au même titre que les pilotes masculins. Elle débuta donc chez NSU pour le compte de la CEIDA (Département course de l'importateur français). A cette époque, son conseiller était Henri Greder, alors chez Ford France. Deux saisons plus tard, c'est avec Opel qu'elle va courir. Après avoir disputé le Monte-Carlo sur Opel Commodore, elle sera sacrée Championne de France des Rallyes en 1969 (Coupe des dames), une Coupe qu'elle remportera 4 années de suite. Elle participa aux 24 Heures du Mans, de 1971 à 1976, avec Henri Greder, puis avec Leila Lombardi. Avec cette dernière, elle disputera le Championnat du Monde des marques en 1975 avec une Alpine-Renault A441. Après une saison en 76 avec une BMW 3,5 CSI en catégorie Production, elle sera l'attaché de presse de Renault Sport jusqu'en 1972.


Bernard BEGUIN

Né le 24 septembre à Grenoble, il débuta sa carrière en remportant le volant Shell en 1971. Les deux années suivantes, il court en F3 avant de se diriger vers le Rallye. C'est dans cette discipline qu'il remportera ses plus belles victoires.  Il sera sacré Champion de France des Rallyes en 1979 sur Porsche 911 SC et en 1991, 1992 et 1993 au volant de la Ford Sierra Cosworth et de la Ford Escort Cosworth. En 1987, il remporta le mythique Tour de Corse avec la BMW M3. En parallèle, il s'engagea dans des épreuves d'Endurance où il signera de belles places d'honneur.


Jean BEHRA

Né le 16 février 1921 à Nice, Jean Behra se fera connaître en tant que pilote motocycliste avant de débuter sur quatre roues en 1950 avec une Maserati. Remarqué par Amédée Gordini, il est engagé par ce dernier dès 1951. .Il disputer 52 Grands Pris en Championnat du Monde de F1, entre 1952 et 1959, d'abord pour Gordini, puis pour Maserati, BRM et Ferrari. Il participa également à de nombreuses autres compétitions comme la Panaméricaine, la Targa Florio (second en 1958) et les 24 Heures du Mans qu'il disputera 9 fois, de 1950 à 1959. En 1958, il se classera 3e avec une Porsche RSK. Le 1er août 1959, il se tua lors du Grand Prix de Berlin en catégorie Sport, sur le circuit de l'Avus.


Paul BELMONDO

Né le 23 avril 1963 à Boulogne-Billancourt, fils de Jean-Paul, il débuta en karting, puis décrocha le volant Elf en 1982. De la Formule Renault à la F3000, son parcours est classique et le mène à la F1. Il y disputera 7 Grands Prix sans grand succès pour March en 1992 et pour Pacific en 1994. Il se tourna ensuite vers l'Endurance et le Tourisme. En 1998, il fonde son écurie, "Paul Belmondo Racing". En Endurance, il disputera 9 fois la grande épreuve des 24 Heures du Mans.


Jean-Pierre BELTOISE

Né le 26 avril 1937, Jean-Pierre Beltoise symbolise le renouveau du sport automobile français dans les années soixante. Avant de venir à l'automobile, il pilota des motos et se forgera une renommée et un beau palmarès. Avec 11 titres de Champion de France de 1961 et 1963. C'est au cours de cette dernière année qu'il passe sur quatre roues et débute chez René-Bonnet en Rallye, puis en F3 et aux 24 Heures du Mans. En 1965, engagé par Matra, il associera étroitement son nom à cette marque jusqu'en 1974, devenant Champion de France de F3 en 1965, Champion de France de F2 de 1966 à 1969 et Champion d'Europe de F2 en 1968. Il remporte également plusieurs courses en Sport-Prototypes ainsi que le Tour de France Auto de 1970. En Formule 1, il participera, entre 1966 et 1974, à 86 Grand Prix pour Matra, puis avec BRM. Malheureusement, il n'en remporte qu'un, celui de Monaco en 1972. Après un séjour en courses de Production, ou il décroche deux titres de Champion de France en 1976 et 1979, il touche au Rallycross et devient Champion de France en 1979. Il met un terme à sa carrière de pilote en 1993 mais restera toujours en étroite relation avec le sport automobile et l'automobile civile, en créant une école de pilote et créateur de la méthode "conduire juste", pour une meilleure sécurité au volant.   


Maurice BENOIST

Vainqueur du Grand Prix de la Baule en 1924, sur EHP, il participa avec Michel Doré aux 24 Heures du Mans de 1925. La EHP DT Speciale CIME abandonnera durant l'épreuve. Une troisième place au 1er Prix Icare à Monthléry avec une EHP Ruby sera son meilleur résultat de cette saison 1925. L'année suivante, il pilotera une Cima-Violet, avec un peu plus de résultats.


Robert BENOIST

Né le 20 mars 1895 à Auffargis, Robert Benoist fut l'un des pilotes les plus populaires et talentueux de l'entre-deux-guerre. Pilote de chasse durant le premier conflit mondial, et comme beaucoup de ses confrères rescapés, il se lance dans la course automobile. Il dispute sa première course en 1921, dans le Paris-Nice et remporte là sa première victoire, à bord d'une De Marçais. En 1922 et 1923, il pilote une Salmson et remporte plusieurs courses dont le Bol d'Or de 1923, dans sa catégorie. C'est cependant pour Delage qu'il signe ses plus belles heures. En 1924, fraîchement engagé, il remporte le Grand Prix de l'ACF, qu'il gagna à trois reprises. En 1927, avec la Delage 1500 et quatre victoires, il devient Champion du Monde. En 1932, il délaisse un peu les courses et devient directeur commercial de la marque Bugatti. On le verra toutefois au volant des voitures d'Ettore dans quelques épreuves, comme aux 24 Heures du Mans de 1937 qu'il remporte avec son coéquipier Jean-Pierre WImille. Lorsque la France entre en guerre contre l'Allemagne, Robert ne reste pas inactif et choisit d'entrer dans la Résistance après l'Occupation du territoire par les forces allemandes. Arrêté, il sera déporté au camp de Buchenwald ou il s'éteindra le 14 septembre 1944.


Walter-Owen BENTLEY (1844-1929)

Avantd e devenir constructeur, William-Owen Bentley fut un pilote de motos, puis d'automobiles. Agent de marques, il participa à la diffusion desvoitures françaises DFP, avec lesquelles il établit plusieurs records de vitesses sur la piste de Brooklands. Pendant la Première Guerre, il s'engagea dans la production de moteurs d'avions. Avec sa fortune établit dans ce secteur, il devient constructeur d'automobiles dès 1919, abandonnant sa carrière de pilote.


Eric BERNARD

Né le 24 août 1964 à Istres, Eric Bernard débuta par le Karting, de 1978 à 1983 et obtiendra 3 titres de Champion de France dans cette discipline. Après avoir battu Jean Alesi pour gagner la bourse de la prestigieuse école de Winfield en 1983, puis titulaire du volant Elf en 1984, il sera sacré Champion de France de Formule Renault en 1985 qui le mena directement à la Formule 3. En 1987, il terminera second derrière Jean Alesi. En 1989, il pilote en Formule 3000 pour DAMS et finit 4e au classement général. Cette même année, il fait deux sorties en F1 pour Larrousse et en 1990, participe à toutes les courses. Sa saison 1991 fut moins performante et fut interrompue lorsqu'il se cassa une jambe au Japon. Eric reviendra en 1994 avec l'écurie Ligier et marquera ses premiers points lors du Grand Prix d'Allemagne. Malheureusement, les performances supérieures de son coéquipier Olivier Panis va marquer la fin de la carrière d'Eric Bernard en F1. Il pilotera ensuite en Championnat BPR et FIA-GT, remportant quelques succès avec l'écurie Panoz. Il disputera également 6 fois les 24 Heures du Mans.


Lucien BIANCHI (1934-1969)

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Mauro BIANCHI

Italo belge, Mauro est le frère du regretté Lucien, pilote qui s'illustra au Mans et dans les épreuves de rallye dans les années 60. Mauro, comme son frère, s'illustra en Endurance. Au volant d'une Alpine-Renault notamment. Pilote d'usine à l'époque de l'épopée Alpine, il s'illustra particulièrement au Mans en 1966, avec la nouvelle A210, ayant accompli 201,161 km/h de moyenne, une vitesse inespéré pour une voiture de faible cylindrée. Il remporta, au terme de l'épreuve, l'indice de performance. c'est lui également qui aura le privilège de mettre au point la A310 de 1971.


André BOILLOT (1891-1932)

Né le 8 août 1891 à Valentigney, dans le Doubs, André est le frère cadet de Georges, Après avoir été pilote de chasse pendant la Première Guerre et 4 victoires à son actif, il reprend le volant après l'armistice. Comme son frère aîné, et son père, l'un des plus proche collaborateur du directeur de l'usine de Valentigney, son nom sera étroitement lié à la marque au lion. Avant le conflit, André était employé à la succursale de Peugeot à Londres et disputa sa première course à Brooklands en 1911, montrant toutes ses capacités. C'est après la guerre cependant qu'il va cumuler les victoires . Après une course endiablée à Indianapolis ou il doit abandonner suite à l'éclatement d'un pneu alors qu'il est en quatrième position, il va revenir en Europe pour remporter la Targa Florio 1919, la Coupe Florio en 1922 et 1925, le Grand Prix de l'ACF 1923 et 1925 et les 24 Heures de Spa de 1926, pour ne citer qu'elles. Ses victoires, évidemment, sont acquises sur des Peugeot, marque dont il est d'ailleurs directeur sportif depuis 1922. Il trouvera la mort le 8 juin 1932, au volant d'une 201 X à moteur Bugatti lors d'une course de côte, à Ars-La Châtre, près de Châteauroux.


Georges BOILLOT (1884-1916)

Né le 3 août 1884, à Valentigney, il s'intéressa très tôt à la mécanique, à l'aviation puis au cycle. Cela le mena tout naturellement à l'automobile, sa famille étant assez directement liée à la firme des Peugeot. C'est d'ailleurs au sein de l'équipe Lion-Peugeot qu'il sera engagé en 1908 comme pilote. Son nom sera le plus connu de cette période d'avant-guerre, grâce à ses multiples victoires. Il remporte la première Coupe de Normandie en 1909, la Targa Florio en 1910 et les GP de l'ACF en 1912 et 1913. Avec Jules Goux, il mène les Peugeot à un train d'enfer, comme l'avaient fait Georges Lemaître, Cuchelet au début du siècle. Jusqu'en 1914, ses succès seront toujours liés à la marque de Sochaux. Malheureusement, la guerre éclata. Enrôlé comme chauffeur du général Joffre, il sera ensuite pilote de chasse. Son avion sera abattu lors d'un combat aérien au dessus de Verdun le 20 mai 1916. Nul doute que son nom aurait encore briller sur les circuits d'après-guerre.

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Joachim BONNIER (1930-1972)

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Pierre BOUILLIN
(1905-1955)

Né le 22 décembre 1905 à Paris, il utilisa le pseudonyme de son oncle Alfred Velghe pour piloter sous le surnom de "Levegh". Il commença sa carrière en pilotant pour Talbot-Lago en 1938, puis pour Darracq. En 1952, il réalisa un exploit en menant les 24 H du Mans pendant 23 heures sans se faire remplacer, avant d'abandonner suite à une panne moteur. Mercedes, qu'il tint en échec ce jour-là, l'engagea dans son équipe officielle quatre ans plus tard. Le 11 juin 1955, lors des 24 H du Mans, Levegh disparut tragiquement dans le terrible accident qui coûta la vie à 82 personnes, quand sa voiture quitta la piste et alla s'écraser dans la foule.


Jean-Christophe BOUILLON

Né le 27 décembre 1969 à Saint-Brieuc, Jean-Christophe débute en 1982 par le karting et remporte le Championnatde France Junior en 1985 et 1986. Lauréat du volant Elkron à Montlhéry en 1988, il sera Champion de France de Formule Ford en 1990. Il accède alors à la F3, puis à la F3000 en 1993 et devient Champion intercontinental avec DAMS en 1994. Pilote d'essai pour Sauber-Ford puis Williams-Renault en 1995, puis chez Willimas-Renault en 1996 et 1997, il passe chez BAR-Tyrrell-Ford en 1998. Depuis cette date, il dispute des courses d'Endurance et de Tourisme.


GUY BOURIAT

En 1926, Bouriat pilote des EHP et participe au Grand Prix de la Marne sans succès. Il tente également sa chance au Mans, avec Guy Dollfuss, mais encore une fois, sans résultat. C'est en 1925, dans cette même épreuve qu'il termine dans les 10 premier avec une 5e palce au général et une 3e place en catégorie. Cette fois, c'est avec Pierre Bussienne qu'il partageait le volant. Ce même équipage sera moins chanceux en 1928. Entre-temps, Bouriat sera également pilote de réserve pour Delage lors du Grand Prix d'Espagne de 1927. On le verra encore sur Bugatti et Peugeot en 1928, puis second du Grand Prix de Bourgogne sur Bugatti en 1929, non classé sur Peugeot 174S au GP de l'ACF. Avec la Bugatti T35C, il termine 4e du GP d'Allemagne. En 1930, toujours avec Bugatti, il termine 2e du Grand Prix de Monaco, 2e du Premio Reale di Roma, 2e du Grand Prix de Belgique mais abandonne au GP de l'ACF. Il sera encore présent sur les circuits en 1931, 1932 et 1933, avec sa Bugatti.


Claude BOBROWSKI

Pilote pour René Bonnet, il mena une belle course au Mans en 1963. Avec l'Aérodjet n°58, pilotée avec Jean-Pierre Beltoise, Claude tombe en panne électrique. Il va réparer seul la voiture, perdant 20 mn dans l'affaire. Rentré au stand, Jean-Pierre Beltoise récupère le temps perdu et au final, l'équipage termine 11e au scratch mais 1er de sa classe, inaugurant le premier classement à l'indice énergétique. Claude participa également au Grand Prix de l'ACF 1963 sur René Bonnet Djet, au Trophée d'Auvergne. En fin de saison, il terminera 3e du Championnat de France Sport et Prototypes.


Robert BUCHET (1920-1974)

Né en 1920, Robert fut l'un des meilleurs pilotes de Rallye français des années cinquante et soixante. C'est en 1954 qu'il débuta la compétition, avec son co-équipier Claude Storez, et remporta de grandes épreuves classiques comme le Rallye des Routes du Nord en 1956 ou le marathon de la Route en 1959. En 1964, il fut 1er du classement au handicap du Tour de France Auto et remporta la classe 2 litres aux 24 Heures du Mans. Un an plus tard, il est sacré Champion de France des circuits. Après une blessure en course, il abandonne la course en 1969 et devient préparateur Porsche. En décembre 1974, il trouve la mort lors d'un accident de la route.


Jack BRABHAM (1926-)

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Pierre BUSSIENNE

Après quelques courses sans résultats en 1925 avec des voitures de sa conception, Bussienne participe aux 24 Heures du Mans 1926 avec Henri de Costier sur une EHP DS1200. Ils finissent 8e et 1er de la catégorie. En 1927, avec Guy Bouriat, et toujours sur EHP, il terminera 5e au général et 3e de la catégorie. On le retrouvera en 1928, moins bien classé. Il pilote encore une EHP avec Guy Bouriat. En 1928, on le verra aussi courir sur Sizaire à Cannes pour le Circuit de la Riviera et en 1929 pour le Grand Prix de Bourgogne.


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Rudolf CARACCIOLA
(1901-1959)

Né en Allemagne en 1901 à Remagen, Rudolf "Rudi" Caracciola sera l'un des pilotes qui marqua les années 30. C'est en 1922 qu'il débute sa carrière de pilote. C'est en 1923 qu'il prend le volant d'une Mercedes et pendant 16 années, son nom sera associé à la marque et à ses succès. En 1923, il remporte l'ADAC Reichsfahrt et entame un palmarès élogieux. En 1926, lors du Grand Prix d'Allemagne, sur le Circuit des Avus, il mène sa Mercedes à la victoire, récidive en 1927 avec la Mercedes SS, puis en 1931, au volant de la SSK, remporte l'Eifelrennen et le Gp d'Allemagne. En 1931, c'est sur le Circuit de l'Avus qu'il triomphe avec la SSKL. Après le retrait (provisoire) de Mercedes, Rudolf pilote des Alfa Romeo. Les succès s'enchaînent toujours. 1932 est saluée par les victoires à l'Eifelrennen, au GP du Luxembourg, au GP d'Allemagne et au GP de Monza. C'est en 1935 qu'il reprend le volant des Mercedes, avec la W25. Il s'adjuge le GP de Tripoli, de l'Eifelrennen, de l'ACF en France, de Belgique, de Suisse et d'Espagne, devenant le premier pilote couronné champion d'Europe. Un titre qu'il récupère en 1937 et 1938, avec les W125 et W154. La guerre mettra un terme à ses exploits mais le "maître de la pluie" reviendra en course. Les succès seront moins présents et il sera victime de deux accidents, en 46 à Indianapolis et en 52 au GP de Berne. Il s'éteindra sept ans plus tard, le 29 septembre 1959. Il avait 58 ans.

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François CEVERT

Né le 25 février 1944 à Paris, François Cevert fut un passionné de moto avant de se diriger vers la course automobile. Vainqueur du Volant Shell en 1966, il dispute ensuite deux saisons de F3 et est sacré Champion de France en 1968 sur Tecno. Cette écurie le fait courir en F2 en 1969 et ses bons résultats vont lui ouvrit les portes de Tyrrell en 1970. Cette année là, il court comme pilote officiel de Matra en Sport Prototypes et débute en F1 pour Tyrrell en remplaçant Servoz-Gavin sous la tutelle de Jackie Stewart. Deux fois second lors du Championnat, il remporte la dernière course de la saison à Watkins Glen. En 1972, il termine la saison avec deux secondes places et se classe 3e du Championnat derrière Jackie Stewart et Jacky Ickx (Ferrari). L'avenir est prometteur. Malheureusement, il disparaît tragiquement lors des essais du GP des Etats-Unis à Watkins Glen, piste de sa première victoire, le 6 octobre 1973.


Eugène CHABOUD

Né le 12 avril 1907 à Lyon, il s'illustra dans les grandes épreuves automobiles des années trente et quarante. A cette époque, il pilota surtout des Delahaye et des Talbot. Sa carrière débuta en 1936 lors du GP du Comminges et remporta dès 1938 les 24 Heures du Mans au volant d'une Delahaye 135S qu'il partageait avec Jean Trémoulet. Puis, il remporta en 1939 le Paris-Nice et trois GP de F1. Champion de France des conducteurs en 1947, il pilotera jusqu'en 1947, et se consacra à sa concession automobile jusqu'en 1983, année de son décès à Montfermeil.


Fernand CHARRON

Ancien champion cycliste, Ferndand Charron fut pilote automobile avant de devenir constructeur. Pour Panhard, il remporta le Paris-Amsterdam-Paris en 1898, le Paris-Bordeaux de 1899 et la première Coupe Gordon-Bennett en 1900, En devenant constructeur, il pilotera ses propres voitures mais de plus en plus rarement. Après avoir fondé Alda, il deviendra concessionnaire Citroën en 1920 et exploitera un luxueux magasin sur les Champs-Elysées. Il s'éteindra en 1928.


Gaston de CHASSELOUP-LAUBAT

Il fut le premier à se lancer dans la course au record. Français, il va battre un premier record le 8 décembre 1898 en pilotant une voiture électrique fabriquée par Charles Jeantaud. Sur la ligne droite d'Achères, à l'ouest de Paris, il réalise un 63,154 km/h. La compétition est lancée. Va suivre un duel historique en 1899, l'opposant à Camille Jenatzy. Ce dernier l'emportera le 24 avril en franchissant la barre des 100 km/h avec sa Jamais Contente.


           Louis Chiron - 1899/1979          

Né le 3 août 1899 à Monaco, Louis-Alexandre Chiron débutera sa carrière de pilote en 1924 avec des courses de côte sur Bugatti. Il sera le pilote officiel de cette marque jusqu'en 1932 avant de rejoindre l'écurie italienne Alfa Romeo. Avec plus de 70 victoires, dont 26 seront obtenues en Grand Prix, Louis possède le plus beau palmarès des pilotes français, juste derrière Alain Prost. C'est à bord d'une Lancia Aurelia qu'il remportera le célèbre Rallye de Monte-Carlo en 1954. En 1958, "le vieux renard", comme l'avaient surnommé les pilotes allemands, Louis s'arrêta de courir pour devenir directeur de course du GP de Monaco. Il s'éteindra le 22 juin 1979, dans sa ville natale.
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CLAUSSE

Pilote privé, il pilote une Bignan alors que la marque a abandonner son équipe officielle en 1926. Cette année-là, il participa aux 24 Heures du Mans sans succès et dut abandonner. L'exploit vient au grand Prix du Comminges, lorsqu'avec sa Bignan 2 litres surbaissée, il se permet de terminer juste derrière la bugatti Grand Prix de Louis Chiron, démontrant toutes les capacités de sa voiture. Mais il n'en reste pas là. Au premier Grand Prix d'Allemagne, dans l'Avus, il se classe 4ee en terminant à 8 minutes du vainqueur, le grand Rudolf Caracciola, pilotant une Mercedes 2 litres à compresseur de 160 ch.


COLLIN Albert

Pilote, il participa au fameux Paris-Vienne de 1902 sur une Darracq. Ce fut d'ailleurs le premier à franchir le Pont de Bregenz et à entrer en Autriche. Il entama également une carrière d'ingénieur-constructeur, inventa ce qui aujourd'hui est plus connu sous le nom de Traction Avant. Son invention, dénommée "Avant-train tracteur hyppo-mécanique" fut reconnue et primée Médaille d'or au Concours Lépine. Suite à un malheureux accident et à une procédure de justice, Albert Collin devra vendre ses ateliers, et surtout ses brevets qui firent la fortune de certains. Il s'éteindra malheureusement dans la plus grande indifférence.


Eric COMAS

Né le 28 septembre 1963 à Romans, Erik Comas débute avec le karting et fut sacré Champion de France en 1983 dans cette discipline. Volant Elf en 1984, il devient Champion de France de Formule Renault en 1986 puis, se Superproduction en 1987. En 1990, il remporte le Championnat intercontinental de F3000. de 1991 à 1994, il court en F1 pour Ligier puis Larrousse mais sans le prestige qu'il a connu précédemment. Sa meilleure place sera 5e lors du Grand Prix de France en 1992. Il abandonne la F1 pour partir au Japon en 1995 afin d'y disputer les courses de Tourisme. Il participa également aux 24 H du Mans en 1995, 1997, 1998, 2002 et 2004.


Bernard CONSTEN

Né le 5 avril 1932 à Courbevoie, Bernard Consten est l'un des pilotes de Rallye français les plus titrés. En effet, il fut sacré 4 fois Champions de France, en 1958, 1961, 1962 et 1967. Par ailleurs, il remporta 76 victoires en Rallye et sur Circuit. La plupart furent obtenues au volant d'Alfa Romeo et de Jaguar. Il remporta le Rallye Liège-Rome-Liège en 1958 sur Alfa Romeo, l'indice énergétique au Mans lors des 24 heures en 1959 avec une DB Panhard. Il cumula 5 victoires au Tour de France Automobile, en 1958, 1960, 1961, 1962 et 1963 dans la catégorie Tourisme. Après avoir laché le volant, il sera l'organisateur de cette épreuve de 1969 à 1980. Parallèlement, il présida la Fédération Française du Sport Automobile de 1968 à 1973.


Henri de COSTIER
Pilote, il participa aux 24 Heures du mans en 1926 sur EHP DT Spéciale, avec Pierre Bussienne. Ils finiront 8e au général et 1er de la catégorie. En 1927, c'est toujours avec EHP mais avec Georges Guignard. Ils abandonneront au 8e tour. On le retrouvera encore deux fois au Mans, pour deux autres abandons. En 1928, avec Sosthene de la Rochefoucauld à bord d'une Alphi et en 1931, avec Raymond Lussan à bord d'une Chrysler Imperial.

D             Haut de page

Yannick DALMAS

Né le 28 juillet 1961 au Beausset, près de toulon, il débuta la compétition en 1976 par la moto d'enduro et de cross. Il se tourna vers l'automobile en 1980 et décrocha le Volant Marlboro à la Châtre en 1982. Intégrant l'écurie de Formule Renault d'Hugues De Chaunac en 1983, il se classe 3 du Championnat avant de remporté le titre en 1984. Deux saisons plus tard, chez Oreca, il remporte le GP de Monaco F3, est sacré Champion de France F3 et débute en F3000. En 1987, il pilote en F3000 chez Oreca tout en pilotant pour Larrousse Lola en F1, avec qui il resta durant les années 1988, 1989 avant d'aller chez AGS en 1990. A partir de 1991, il pilote en Endurance et remporte les 24 H du Mans en 1992 avec la Peugeot 905, en 1994 avec la Dauer-Porsche, en 1995 avec la McLaren F1 GTR et en 1999 avec la BMW V12 LMR. On le verra cependant encore en F1 pour Larrousse en 1994. Signalons au passage qu'il fut Champion du Monde des Voitures de Sport en 1992 avec Peugeot.


Bernard DARNICHE

Né le 28 mars 1942 à Cernon en Gironde, Bernard Darniche s'interessa d'abord au cyclisme puis débuta comme navigateur en 1965 avant de remporter sa première victoire en tant que pilote en 1966 au Rallye du Touquet sur une NSU 1000 TT. Les trois saisons suivantes furent parsemées de victoires en Rallye comme sur Circuit. En 1970, il fut engagé dans l'écurie officielle Alpine-Renault et deux ans plus tard, fut sacré Champion de france des Rallyes avec l'Alpine-Renault A110 1800. Il  passa chez Fiat en 1975, puis chez Lancia en 1976, remportant les titres de Champion de France et d'Europe en 1976, le Championnat de France en 1977 et 1978, avec la Stratos. Cette dernière lui permettra de remporter un grand nombres d'épreuves internationales jusqu'en 1981, comme le tour de Corse en 1975, 1979 et 1981 et le Monte-Carlo en 1979. Le Tour de Corse 1977 et 1978 sera remporter avec la Fiat 131 Abarth. On notera ensuite la victoire au Rallye Monte-Carlo en 1983 avec l'Audi Quattro puis, quelques courses sur glace comme le Trophée Andros. Avant de mettre un terme à sa carrière sportive en 1993, il participa au développement du prototype Mega. Aujourd'hui, il est consultant à la Sécurité Routière.


Hermano DA SILVA RAMOS

Né le 7 décembre 1925 à Paris, ce franco-brésilien débuta dans la compétition automobile au Brésil en 1947 avec une MG anglaise avant de revenir en France en 1951 pour disputer quelques rallyes au volant d'une Aston Martin DB2. Son talent lui ouvre les porte de l'Equipe Gordini pour laquelle il devient pilote officiel F1 pour les saisons 1955 et 1956. Il termina 5e du Grand Prix de Monaco 1956 avant que l'équipe Gordini ne se retire de la compétition. Il participa alors à quelques courses hors-championnat pour la Scuderia Centro Sud, puis se consacrera définitivement à son entreprise d'importation à partir de 1960.


Joe DAWSON

Pilote américain, il remporta la seconde édition des 500 miles d'Indianapolis, en 1912, au volant d'une voiture de la marque National.


Jacques DELAVAL
Coéquipier de Guy Frequelin en 1977, il remporte, avec la toute nouvelle Alpine A 310, 8 rallyes et le titre de Champion de France des Rallyes.

René DELY

5e du Grand Prix de Boulogne 1923 sur Bugatti 224, on le retrouve en 1924 et 1925 sur Sénéchal avec Michel Doré. C'est avec Jean d'Aulan qu'il pilota une EHP DT Speciale CIME au Mans en 1925 et termina 14e de l'épreuve.


Patrick DEPAILLER

Né le 9 août 1944 à Clermont-Ferrand, Patrick Depailler dénuta la compétition par la moto. C'est en 1964 qu'il prend le volant d'une voiture par le biais de l'Opération Ford Jeunesse (Coupe des Provinces). Inscrit ensuite à l'Ecole Winfield de Magny-Cours, il termine second du Volant Shell en 1966 derrière François Cevert. Cette prestation est remarqué par Jean Rédélé qui l'engage alors dans l'équipe Alpine de F3 pour la saison 1967. Patrick remporta alors sa première victoire à Montlhéry. En 1968, il court sur Alpine Renault 3 litres en Sports Prototypes et va signer quelques places d'honneur. Parallèlement, il continue son parcours en Formule 3 et 2. En 1971, c'est en Formule 3 qu'il remporte le Grand Prix de Monaco et est sacré Champion de France au terme de la saison. Un titre qui lui ouvre les portes de la Formule 1. L'année 1972 est donc une année ou Patrick va évoluer en F2 chez March et en F1 pour Tyrrell avec laquelle il va courir 2 Grand Prix. Après une année 1973 totalement dédiée à la F2, il se promène en 1974 entre les deux formules. La F2 lui offre le titre Européen et la F1 une saison complète chez Tyrrell. Ensuite, il pilotera pour Tyrrell jusqu'en 1978 en F1 et remportera cette année là le GP de Monaco. En 1979, il intègre l'écurie Ligier mais il devra renoncer après une victoire en Espagne, victime d'un accident de deltaplane. Ses deux jambes cassées vont l'éloigner des circuits jusqu'en 1980, année ou il intègre l'écurie Alfa Romeo. L'année se soldera par 7 abandons sur huit courses. Le 1er août 1980, lors des essais préliminaires du Grand Prix d'Allemagne à Hockenheim, son Alfa Romeo sort de la piste à grande vitesse. Patrick n'en sortira pas vivant.


Albert DIVO
(1895-1966)

Né le 24 janvier 1895 à Paris, Albert-Eugène Divo travailla, après son apprentissage, comme mécano dans la compétition motonautique. Pilote de chasse durant la première guerre, il fut, une fois démobilisé, engagé au service course de la marque Sunbeam. C'est lui qui s'occupa de la voiture de René Thomas. En 1922, l'opportunité le mena chez Talbot-Darracq pour prendre le volant  d'une voiture engagée dans le Tourist Trophy. Il finira second. Son avenir est alors tout tracé et  il va devenir l'un des grands pilotes de l'entre-deux-guerres.  Il va remporter de nombreuses épreuves comme la Coupe des Voiturettes 1923, le GP de l'ACF et la course de côte du Mt Ventoux en 1925. Ajoutons la Targa Florio en 1928 et 1929. Il pilotera des Sunbeam, des Talbot, Delage, Delahaye et des Bugatti. Sa carrière s'achèvera en 1938. Albert reviendra encore une fois en 1939 pour disputer l'épreuve du kilomètre lancé à Bordeaux, qu'il remportera. Ensuite, il sera tout à tour moniteur de l'AGACI, conseiller des huiles Castrol pour la compétition et commissaire technique à la Fédération Française de Sport Automobile. Une congestion cérébrale mettra un terme à sa vie, le 19 septembre 1966, à Morsang-sur-Orge.


Guy DOLLFUSS
Avec la marque EHP, il participa au 24 Heures du Mans en 1926, avec Guy Bouriat. La DT Spéciale abandonnera au 34e tour.

Michel DORE

Malchanceux avec EHP au Mans en 1925 avec Maurice Benoist, Michel Doré sera plus chanceux en 1927 en terminant second de la Coupe de la Commission sportive à Monthléry. Il pilote alors une Corre-la-Licorne. Toujours en 27, il se classe second du grand Prix de la Marne sur La Licorne, remporte le Grand Prix du Salon, toujours pour Corre-la-Licorne. En 1928, il pilota encore pour Corre, mais egalement pour BNC. En 1929, on le verra au volant de Bugatti. Avec ette marque, il remportera le grand Prix du Comminges en 1930.


DORIOT
Ingénieur, il débuta chez Peugeot Frères, puis suivit Armand Peugeot dans l'aventure automobile. Comme son confrère Rigoulot, il prendra le volant des premières Peugeot dans les premières courses automobiles et remporta le Paris-Rouen de 1894 au volant d'une Peugeot.

René DREYFUS
(1905-1993)

Né le 6 mai 1905, René Dreyfus fut l'une des figures emblématiques de la compétition automobile française des années 20, 30 et 40. Pilote de grande classe, au même titre que Chiron, il débuta en 1924 avec une Mathis. Il pilota ensuite une Hotchkiss avant de s'acheter une Bugatti Type Brescia. C'est pour cette marque qu'il pilota jusqu'en 1931, remportant de nombreux Grands Prix. C'est en remportant le Grand Prix de Monaco, en 1930, qu'il acquiert sa réputation internationale en battant Louis Chiron, qui courait sur ses terres. Après un petit écart chez Maserati, René revient chez Bugatti en 1935, puis, la Scueria Ferrari l'engage pour piloter aux côtés de Tazio Nuvolari. C'est ensuite chez Maserati et dans l'écurie Bleue de Delahaye qu'on le retrouve, entre 1937 et 1939 et fut le seul français à remporter un Grand Prix entre 1936 et 1939 sur une voiture non allemande. C'était à Pau en 1938. A une époque très tendue, ce fut une victoire très importante et très symbolique. Lorsque la Guerre est déclarée en Europe, René est aux Etats-Unis pour disputer les 500 Miles d'Indianapolis de 1940 sur Maserati. Il resta donc de l'autre côté de l'Atlantique, s'engageant dans l'armée américaine pour participer à la libération de son pays. Après la guerre, René retourna aux Etats-Unis, ouvrit deux restaurants à New York et fit de brèves apparitions sur les circuits, comme en 1952 sur ferrari pour les 24 Heures du Mans et en 1955 pour les 12 Heures de Sebring au volant d'une Arnolt-Bristol. On le reverra en 1980, au volant de la Delahaye qu'il pilotait en 1937 pour remporter la Course du Million. Il s'éteindra à New York le 17 août 1993.


Camille DU GAST
(1868-1942)

Marie Marthe Camille Desinge, Plus connue sous son pseudonyme "Du Gast", est née le 30 mai 1868 à Paris. Mariée à jules Crespin, elle se retrouve veuve très jeune et se lance dans des activités sportives où jusque-là, les femmes n'avaient pas leur place, comme l'escrime, l'aérostat ou le parachutisme. Son goût prononcé pour les sensations fortes et nouvelles l'amena à l'automobile. c'est l'une des premières françaises à obtenir le permis de conduire. Elle participe aux premières grandes épreuves automobiles comme le Paris-Berlin de 1901 sur Panhard, ou elle finit 33e sur 122 concurrents, puis le Paris-Madrid de 1903, terminant l'épreuve avec sa De Dietrich à la 77e place. L'exploit est d'autant plus exceptionnel que sur 275 inscrits, seuls 99 parviendront à l'arrivée. Suscitant l'admiration par son courage mais aussi par sa rare élégance, sa présence en compétition dérangeait malheureusement quelques susceptibilités masculines. En 1904, l'ACF refusa son engagement dans la Coupe Gordon-Bennett, ce qui mit fin à sa carrière en sport automobile. Elle se concentra alors sur le motonautisme, puis à la Société Protectrice des Animaux. Elle s'éteindra le 24 avril 1942 à Paris.


E             Haut de page

Philippe ETANCELIN
(1912-1981)

Né à Rouen, le 28 décembre 1912, "Phi-Phi", comme il fut surnommé, fut l'un des rares pilotes à réaliser l'intégralité de sa carrière en indépendant. Il débuta en 1926 en disputant des courses de côtes. Puis, en 1927, il remporta le GP de la Marne avec sa Bugatti privée. Son nom entra alors dans les annales. Suivront une ribambelle de victoires en Grand Prix au volant de ses Bugatti, Alfa Romeo, Maserati et Talbot. Parmi les plus connues, citons le GP de l'ACF en 1930, le GP du Comminges en 1931 et les 24 Heures du Mans en 1934 à bord d'une Alfa Romeo 8C en collaboration avec Luigi Chinetti. La Seconde Guerre passée, il reviendra sur les circuits mais sans le succès d'avant. Il cumulera toutefois les places d'honneur avec sa Talbot. Décoré de la Légion d'honneur en 1953, il stoppa sa carrière sportive en 1954 pour se consacrer à son entreprise de filature et à sa ferme normande. Il s'est éteint le 13 octobre 1981 à Neuilly-sur-Seine.


F             Haut de page

Teo FABI
(1955-)

Né en Italie le 9 mars 1955, il devint Champion européen de Kart en 1975. Après avoir piloté en Formule 3, il passe en Formule 2 en 1979. Engagé comme premier pilote chez March en 1980, il se classa troisième derrière les Toleman. En 1981, il espère passer en F1, toujours avec March, mais la place est prise par Derek Daly. Il part donc aux Etats-Unis ou il va s'illustrer en Sport Can AM. Il court ensuite en F1 avec Toleman en 1982 mais pour une courte durée. Robin Herd, son sponsor, lui obtient une place de pilote en Indycars en 1983 et Teo décroche la pole pour l'Indy 500. Il engrange 4 victoires. Il retourne en F1 en 1984 avec Brabham, passe chez Toleman pour 1985 et 1986 (année ou Toleman devient Benetton. 1987 sera sa dernière année en F1. Téo rtourne à l'Indcar et pilote la voiture de projet Porsche mais sans succès. Il passe à la course des voitures de sport et enfin, retrouve la joie des podium en remportant le titre mondial en 1991 pour Jaguar. Il retourne ensuite à l'Indycar avant de prendre sa retraite sportive en 1994.


Emilio Giuseppe "Nino" FARINA
(1906-1966)

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Henri FOURNIER
(1871-1919)

Né au Mans le 14 avril 1871, Henri Fournier débuta comme coureur cycliste, puis comme motocycliste, se couvrant de gloire au fil des courses. Il disputa en 1900 quelques courses sur des tricycles De Dion-Bouton avant de devenir pilote officiel chez Mors. Au volant d'une 60 HP, il remporta les fameuses courses Paris-Bordeaux et Paris-Berlin en 1901. avant d'aborder l'automobile. Il partit ensuite pour les Etats-Unis où il disputa des épreuves de vitesse et confirmera sa notoriété. Il revint en France pour disputer le Paris-Vienne et en profita pour établir un nouveau record du monde de vitesse à Dourdan, à 123,5 km/h de moyenne. En 1904, il s'installa comme agent Hotchkiss, puis Itala. Il mourut le 18 décembre 1919.


Renaé FONCK
(1894-1953)

Né en 1894 à Sauley-sur-Meurthe, René Fonck fut avant tout un as de l'aviation durant la Première Guerre mondiale. Deveu pilote en 1915, il fait son premier vol sur un Caudron-47 et abat son premier avion ennemi avec ce dernier. Affecté dans le groupe de chasse des Cigognes, il remporte sa deuxième victoire le 3 mai 1917 à bord de son Spad. Après 127 victoires (75 reconnues par l'armée), dont celle sur Wisseiman, le vainqueur de Guynemer, René Fonck revient à la vie civile. C'est en 1920 qu'il débute la construction d'automobiles avec des petites voitures à moteur 4 cylindres. Après trois modèles, et devant le peu de succès que rencontrent les voitures Fonck, la marque cesse ses activités en 1925.


Guy FREQUELIN
(1945-)

Né le 2 avril 1945 à Langres, en Haute-Marne, Guy Fréquelin débute en 1966 lors des 6 heures de Saint-Cloud. A cette époque, il pilote une Peugeot 204. En 1977, avec la toute nouvelle Alpine A 310, il remporte 8 rallyes et le titre de Champion de France des Rallyes. En 1989, il devient directeur sportif chez Citroën.

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          Ernest Friedrich          
Ernest Friedrich était un compagnon d'Ettore Bugatti qui contribua aux premières victoires sportives de la marque après la Première Guerre mondiale. Il pilota lui-même jusqu'en 1924, date à laquelle il devint agent Bugatti à Nice. Il est le père de Renée Friedrich,qui se tua au volant d'une Delage à 20 ans.
          Renée Friedrich - 1912/1932          
Pour le Paris-St-Raphaël 1932, Louis Delage fait appel à Mlle Renée Friedrich, qui a remporté avec succès l'épreuve précédente en 1931 au volant d'une voiture de la marque Bugatti, dont son père est agent à Nice. Mais la Delage D8 S n'est pas une Bugatti vive et légère. C'est une voiture encombrante et lourde, peu faite pour les frêles épaules de Renée Friedrich, qui n'a que 20 ans à l'époque. Le jour du départ, le 21 février 1932, l'équipage et la voiture sont la cible des photographes, comme l'a parfaitement imaginé Louis Delage. Mlle Hellé-Nice, ancienne danseuse du Casino de Paris, véritable sportive qui a couru en Grand Prix, ne fait pas le poids dans sa Bugatti 35C.
Pour Renée Friedrich, on a dû avancer le dossier du siège de la Delage afin que ses pieds atteignent le pédalier. La conductrice est littéralement collée au volant, une position bien peu confortable pour piloter un engin aussi puissant. Tout se passe bien jusqu'à la course de côte de Pougues, près de Nevers, dans la Nièvre. On ignore pour quelle raison la D8 S pilotée par Renée quitte l'asphalte de la Nationale 7, fait un tonneau et vient terminer sa course dans un arbre. La position de conduite peu confortable de la jeune femme, une plaque de verglas comme le prétendra la presse ? Toujours est-il que Mlle Friedrich est tuée sur le coup, coincée par son énorme volant. Son mécanicien s'en sort indemne. L'auto, qui roulait à allure modérée au moment de la sortie de route, n'est pas trop abîmée.

G             Haut de page

Fernand GABRIEL (1878-1943)

Né à Paris le 30 avril 1878, Fernand Gabriel a remporté quelques-unes des plus fameuses courses du début de la compétition automobile. Il remporta en catégorie Voiturette le premier Tour de France Automobile en 1899 sur Decauville, mais sa plus belle victoire fut celle acquise au Paris-Madrid de 1903 avec une Mors. En 1924, il remporte la classe Voiturette au 24 Heures du Mans au volant d'une Ariès. De 1923 à 1928, il remporta également la course des Circuits des routes pavées. Sa carrière s'acheva tragiquement le 9 septembre 1943, à La Garenne-Colombes, lors d'un bombardement.


Bertrand GACHOT (1962-)

Né au Luxembourg le 23 décembre 1962, il aborde la compétition par le karting en 1979 et passe à la Formule Ford Bénélux en 1984 pour décrocher le titre de Champion en 1985. Champion de Grande-Bretagne de Formule Ford 2000 en 1986 et Vice-Champion d'Angleterre de F3 en 1987, il accède à la F1 pour y disputer 47 grands Prix entre 1989 er 1995 chez Onyx, Coloni, Jordan, Venturi et Pacific. Son meilleur classement sera une place de 5e lors du GP du Canada en 1991. En Endurance, il remporte les 24 Heures du Mans en 1991 sur une Mazda avec Johnny Herbert et Volker Weidler. En 1997, il part au Japon pour participe au Championnat de Tourisme.


Léonce GIRARDOT (1864-1922)

Pilote automobile après avoir été coureur cycliste, Léonce pilota pour Panhard et Levassor. Victorieux dans le Paris-Amsterdam Paris de 1898, dans le Tour de France et le Paris-Bordeaux de 1899, et le Paris-Lyon de 1900, il s'associa à Fernand Charron et Emile Voigt dans la création de la marque CGV. Il s'illustra encore sur le Circuit des Ardennes en 1903. Il stoppa sa carrière vers 1905 et s'éteignit en 1922.


Giosué GIUPPONE(-1910)

Giosué Giuppone était un Italien émigré en France. Ancien coureur cycliste il est ensuite passé, comme beaucoup de ses confrères, au motocyclisme. Il passera ensuite à l'Automobile et remportera le premier "Circuit de Boulogne" (Coupe des Voiturettes) de 1909 au volant d'une Peugeot. Coéquipier de Jules Goux, il trouvera malheureusement la mort en 1910 lors des essais de cette même course. Un monument sera érigé à Wirwignes, près de Boulogne-sur-Mer, à la mémoire du pilote Peugeot qui n'a, malheureusement, pas eu le temps de se faire connaître.


Amédée GORDINI
(1999-1979)

Italien naturalisé français, Amedeo Gordini arriva en France en 1925. Pilote, il fonde sa propre écurie et se lance dans la compétition avec des Fiat-Simca améliorées. Aidée par Pigozzi, Amédée va, au cours des années trente et quarante, porter son écurie au sommet de la hiérarchie internationale. Les Simca Gordini, pilotées par de grands pilotes, comme Wimille ou Sommer vont cumuler les victoires. Après le retrait de Simca, l'écurie Gordini vivotera et sombrera. En 1957, Amédée collabore avec Renault et prépare les moteurs des Dauphine, puis des célèbres R 8 et R 12 qui porteront son nom au plus haut. En 1979, après avoir vu la victoire d'une Alpine dotée de l'un de ces moteurs au Mans, Amédée Gordini s'éteint.

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Aldo GORDINI
(1921-1995)

Fils du "Sorcier" Amédée Gordini, il participa à quelques courses d'endurance, comme le Mans en 1950 sur T15S avec André Simon et en 1951 avec José Scaron. Pilote en F2, il participa également à un seul Grand prix de Formule 1, le Grand Prix de France à Reims en 1951, sur une Simca-Gordini T11. Il ne termina pas cette épreuve.


Georges GUIGNARD
Pilote sur EHP lors des 24 Heures du Mans de 1927, il partage son volant avec Henri de Costier. Ils abandonneront au 8e tour seulement.

Albert GUYOT
Pilote des années 20, il remporta entre autre le Grand Prix de Corse pour Bignan en 1921, le grand Prix de San Sebastian pour Rolland-Pilain en 1922.

H             Haut de page

Ray HARROUN
(1879-1968)
Né le 19 janvier 1879 à Spartansburg, en Pennsylvannie, Ray Harroun fut le premier pilote a remporter la première édition des 500 Miles d'Indianapolis en 1911 avec sa Marmon Yellow Wasp. Pilote de la ChampCar, il fut également le premier pilote à utiliser un rétroviseur, n'ayant pas, comme les autres concurrents, un mécanicien à bord. Ces deux rétroviseurs furent donc montés en catastrophe pour aider le pilote à reprendre son retard.


Victor HEMERY
(1876-1950)
Né le 18 novembre 1876, à Sillé-le-Guillaume, dans la Sarthe, il s'est rendu célèbre en établissant deux grands records du monde de vitesse. Le premier, 176,42 km/h, obtenu le 30 décembre 1905 entre Salons de Provence et Arles au volant d'une Darracq V8 et le second, 202,65 km/h, sur la piste de Brooklands le 8 novembre 1909 avec la fameuse Blitzen Benz conçue par Hans Nibel. Sa carrière de pilote, il l'a commença en 1902 en conduisant des Darracq, puis des Benz à partir de 1907 et des Fiat en 1911. En 1908, il remporta la course St-Pétersbourg-Moscou puis le Grand Prix de France au Mans en 1911. En 1912, il est engagé comme pilote officiel chez Lorraine-Dietrich. Avec cette marque, il réalisa de nombreux records internationaux à Brooklands. Il met un terme à sa carrière en 1923 et meurt le 8 septembre 1950 au Mans.


I             Haut de page

Innes IRELAND
(1930-1993)
Né le 12 juin 1930, il fut l'une des grandes personnalités britanniques de la course automobile. Il commença sa carrière de pilote en 1956 en achetant une Lotus XI. Repéré par Colin Chapman, il fur engagé dans l'écurie pour la saison 1959. Après dès déconvenues avec une Lotus 16 toujours en panne, il pilote la Lotus 18 en 1960 et accède enfin à une victoire en 1961 à Watkins Glen. Malheureusement, Colin Chapman le laisse tomber pour le jeune Jim Clark. Innes inscrit, à titre privé, une Lotus en 1962 mais sans résultats concrets. Pilote pour la British Racing Partnership en 1963 et 1964, il n'eut pas plus de succès.  Sa dernière tentative fut au volant d'une autre Lotus de course de reg Parnell en 1965, à nouveau sans résultats. Plus tard, il prit la tête du British Racing Drivers Club pour peu de temps. Il s'éteindra d'un cancer le 22 octobre 1993.


J             Haut de page

Paul JAMIN

Vainqueur du Paris-Dieppe en 1897 et du Paris-Trouville 1897 avec un tricycle Léon Bollée, Paul Jamin sera, avec Georges Durand et Amédée Bollée, l'un des créateurs de l'Automobile Club de la Sarthe (le 24 janvier 1906), club qui organisera le premier Grand Prix de l'ACF (26 juin 1906), dans la Sarthe, au Mans. Le vainqueur sera Ferenc Szisz sur Renault. En 1913, l'ACS devient l'ACO, l'Automobile Club de l'Ouest. Quelques années plus tard, le 26 mai 1923, les 24 Heures du Mans verront le jour. Il sera Président de l'ACO pendant de longues années.
          Camille Jenatzy - 1868/1913          

L             Haut de page

          Vincenzo Lancia - 1881/1937          
Christian LAUTENSCHLAGER (1877-1954)

Né le 13 avril 1877, à magstadt, dans le baden-Württemberg, en Allemagne, Christian Lautenschlager fut le pilote qui décrocha la première victoire de la marque Mercedes en Grand Prix. En 1908, il remporte le Grand Prix de France sur lsa 135 CV, spécialement construire pour l'épreuve. C'est à 14 ans qu'il débuta une carrière de mécanicien dans une entreprise de Stuttgart. Après plusieurs emplois et quelques voyages en Europe, il revient à Stuttgart à 22 ans et décroche un poste chez Daimler. Son travail le mène alors à devenir pilote essayeur pour l'entreprise et l'opportunité se présente à lui lorsque Daimler décide de s'inscrire au Grand Prix de France à Dieppe en 1908. Il remporte l'épreuve et retrouve son poste à l'usine, tout en devenant le pilote de la marque. En 1914, il bat le français Georges Boillot lors du Grand Prix de France à Lyon. On le retrouvera plus tard dans la Targa Florio en 1922, puis à Indianapolis en 1923, mais sans le succès d'antan. Il se retirera alors de la course et restera encore quelques années chez Daimler. Il s'éteindra le 3 janvier 1954 à l'âge de 76 ans.


Marcel LEHOUX (1899-1936)

Né à Blois le 3 avril 1889, Marcel vécut dès son enfance en Algérie. Il débuta en compétition en 1922 au volant d'une Bugatti Brescia dans des épreuves locales. C'est en 1924 qu'il empocha sa première victoire, lors du Grand Prix de Casablanca, avec une Bugatti 22. Il sera fidèle à la marque de Molsheim pratiquement toute sa carrière. En 1928, il remporte les Grands Prix d'Algérie et de Tunis. Il remportera ensuite le GP d'Algérie (1929), le GP de Dieppe (1930), le GP de Genève et celui de la Marne à Reims (1931), le GP de Casablanca (1933) et les GP de Pau, de Dieppe et de Monza (sur Bugatti) en 1933. En tout, ce sont 27 victoires en Grand Prix et course de côte qu'il accrocha à son palmarès. En 1934, Enzo Ferrari le remarqua et l'engagea aux côtés de Varzi et Chiron dans la Scuderia. Sa meilleure place fut 4e au GP de Monaco en 1934. Après quelques courses pour Alfa Romeo et Maserati, Marcel devint pilote d'usine de la marque ERA en 1936. Le 19 juillet de cette même année, il trouva la mort dans un tragique accident lors du Grand Prix de Deauville. Après une collision avec l'Alfa de Farina, son ERA prit feu. Marcel ne s'en sortira pas.


LEMAÎTRE
Ingénieur, il participa à l'élaboration des premières voitures d'Armand Peugeot. Il pilota l'une d'elles dans le Paris-Rouen-Paris de 1894.

M             Haut de page

Comte Giulio MASETTI

Né en Italie, en 1895, à Firenze, le comte s'intéressa très vite à l'automobile, et particulièrement aux courses. En 1920, il participe à quelques courses au volant de Fiat. Ill remportera la Targa Florio le 29 mai 1921 avec une Fiat 451, puis le Grand prix des Gentleman en Italie le 11 septembre de la même année sur Mercedes 18/100. Après s'être encore bien placé dans différentes épreuves, il remporte une nouvelle fois la Targa Florio en 1922, toujours sur Mercedes 18/100. En 1925, il pilote une Sunbeam-Talbot-Darracq dans le Grand Prix de France. Il entame la saison 1926 avec Delage mais lors de la Targa Florio, il perd le contrôle de sa voiture et se tue. Sa voiture, comme celle de Paul Torchy qui se tua au GP d'Espagne l'année précédente, portait le n°13. Depuis, et jusqu'en 1983, aucune voiture de course ne portera ce numéro.


Maurice MESTIVIER
Président de l'AGACI, il il fut également pilote de course pour Amilcar, avant et après-guerre. Il pilota la fameuse MCO de 1929 et la Pégase G36 de 1935 (qu'il mettra au point pour la marque), dans de nombreuses épreuves, avant et après la Seconde Guerre. Il s'associa en 1950 avec Roger Lepeytre dans la fondation de la firme Autobleu, qui construira un petit coupé entre 1953 et 1956.

MICHAUX
Ingénieur, il participa à l'élaboration des premières voitures d'Armand Peugeot. Il pilota l'une d'elles dans le Paris-Rouen-Paris de 1894.

MORAC
Pilote pour EHP, il participa aux 24 Heures du Mans en 1926 avec Marcel Ballot. Ils abandonnent au 62e tour.

Guy MOLL

Né en Algérie, d'un père français et d'une mère espagnole, Guy Moll fera une apparition très rapide dans le monde de la compétition. Repéré par l'ecurie Alfa Romeo, Enzo Ferrari l'engage dans son écurie. En 1934, il fait équipe avec Chiron, Trossi et Varzi, remporte l'Avusrennen et le grand Prix de Monaco. Malheureusement, lors de la Coppa Acerbo à Pescara, sa voiture quitte la route après un écart. Guy Moll décède dans cet accident.


Léon MOLON

Pilote pour Gladiator avant le conflit, il remporta la course de côte de Gaillon et se classera 2e en catégorie au Mont Ventoux en 1908. Pilote d'aviation pendant la guerre, il revient à l'automobile et participa aux 24 Heures du Mans en 1923 pour Vinot-Deguingand, sans succès puisque terminant 26e.

          André Morel - 1884/ ?          

Dans l'histoire de la course automobile, il est un nom que nous ne pouvons pas oublier, celui d'André Morel, l'homme aux 58 premières places et aux 43 records du monde, la majorité comme pilote pour Amilcar. Pilote de talent, son histoire est placée sous le signe de cette marque dont il fut l'un des membres fondateurs.
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Jules MORICEAU

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N             Haut de page

Felice NAZZARO
(1881-1940)

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Biaggo NAZZARO

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O             Haut de page

Henri OREILLER
(1925-1962)

Né le 5 décembre 1925, Henri fut membre de la Résistance française pendant la Deuxième Guerre mondiale. Puis, une fois la guerre terminée, il se lança dans le ski alpin et hérita du surnom de "fou descendant". Grand descendeur, il remporta de nombreuses compétitions, et s'illustra au JO de St Moritz en 1948 en récoltant 2 médailles d'or et une de bronze en ski alpin. C'est en 1957 qu'il prend le volant, pour le rallye Mont-Blanc-Iseran. En 1958 et 1959, il pilote une Alfa Romeo Giulietta TI, avec laquelle il accumule les places d'honneur : 3e au Rallye Lyon-Charbonnières 1958, 2e au Tour de France automobile en 1958 et 1959 et 3e au Tour de Corse en 1958 et 1959, catégorie Tourisme. Il fut sacré Champion de France des Rallyes classe Tourisme en 1959. En 1961, avec une Alfa Romeo SZ, et remporta des victoires au Rallye Lyon-Charbonnières-Stuggart et au Rallye de l'Armagnac en Grand Tourisme. Il remporta aussi, toujours en 1961, quelques épreuves sur piste au volant d'une Ferrari 250 GT (Coupe de PAris et Coupe du Salon). En 1962, il se couvre de gloire mais il se tue le 7 octobre lors de la Coupe du Salon à Montlhéry. Aupravant, il avait remporté 8 victoires de premier plan, dont les Rallyes du Limousin et de Lorraine, et le circuit d'Albi en GT. Il avait également terminé 2e du Tour de France Automobile, en GT, associé à Jo Schlesser sur une Ferrari 250 GTO.


P             Haut de page

Ralph DE PALMA
(1883-1956)

Né en Italie, en 1883, il débuta comme pilote au début des années 1910 et se fera un nom dans les célèbres épreuves de l'Indycars. En 1909, il remporte l'épreuve en 1909 sur Fiat. De 1912 à 1921, il participera à toutes les éditions, pour Mercer, Mercedes, Packard et Ballot. Champion en 1912 avec 4 victoires, 1 sur Mercer et 3 sur Mercedes. Après 1 victoire en 1913 avec Mercer, il redevient Champion de la formule en 1914, avec trois victoires sur Mercedes. En 1915 et 1916, il garde son siège chez Mercedes et remporte deux victoires par saison. C'est en 1917, 1918 et 1919 qu'il pilote la Packard 299 et cumulera 7 victoires au cours des 3 saisons, dont 5 en 1918. Il court enfin pour ballot en 1920 et 1921, remportant 4 victoires pour la marque française. Il s'éteindra en mars 1956.


R             Haut de page

Marcel RENAULT
(1872-1903)

Frère de Louis, il se fait connaître en remportant le Paris-Vienne de 1902, battant les grosses Panhard et Mercedes engagées dans l'épreuve. Il fut victime d'un accident le 23 mai lors du Paris-Madrid de 1903. Il ne survivra pas à ses blessure et s'éteindra le 26 mai à Couhé-Véhac dans la Vienne à 23 h 45, à l'âge de 31 ans.


Dario RESTA
(1884-1924)

Pilote né à Milan, il rencontra ses premiers succès aux Etats-Unis en remportant, sur une Peugeot EX3 le GP d'Amérique 1915 et 4 victoires en Indycars, à San Francisco, Chicago, Omaha et dans la Vanderbilt Cup. En 1916, avec sa victoire à Indianapolis, et 4 autres à Chicago (2 courses), Omaha et la Vanderbilt Cup, il devient Champion de la Formule, toujours avec sa Peugeot EX3. Dario s'éteindra en course, à Brooklands, en 1924.


Louis RIGOULOT

Ingénieur des premières heures auprès d'Armand Peugeot, il participa à l'élaboration des premières automobiles de la marque. Pilote à ses heures, il n'hésitera pas à prendre le volant pour participer aux premières courses automobiles.


Henri ROUGIER
(1876-1956)

Né à Marseille en 1876, Henri Rougier fut un célèbre coureur cycliste avant de devenir l'un des meilleurs pilotes d'automobiles de son époque. En 1909, il apprend à piloter sur une Voisin et en septembre, remporte les prix de distance et d’altitude Grand Prix de Berlin. Il sera également le premier vainqueur du Rallye de Monte Carlo, en 1911, avec la marque Turcat-Méry. Il s'éteindra en 1956.


S             Haut de page

Otto SALZER

Pilote pour Daimler, il pilota une Mercedes au Grand Prix de France de 1914 et finira troisième de l'épreuve, derrière Louis Wagner et Christan Lautenschlager le vainqueur, ses compatriotes et équipiers d'écurie. Il remportera également la Solitude-Bergrennen le 17 juin 1923 à bord d'une Mercedes 4 cylindres à compresseur. Exploit confirmé une nouvelle fois en 1924, 1926 avec une 8 cylindres, et en 1927.


Jose SCARON

Pilote chez Amilcar, José Scaron remporta pour cette marque de nombreuses victoires dans les années 20 et 30. Il participa également à des épreuves au volant de Simca Gordini dans les années quarante. On le retrouve au Mans au début des années cinquante. Belle carrière.


Alain SERPAGGI

Pilote pour Alpine, en Rallye, il remportera plusieurs épreuves dans différents championnats européens entre 1968 et 1995. il poursuivit sa carrière au sein de la firme et mettra au point la A 610 de 1991.


Jo SIFFERT (1936-1971)

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Raymond SOMMER (1906-1950)

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Ferenc SZISZ

Mécanicien chez Renault, il fit des miracles sur le Paris-Vienne de 1902 avec Louis Renault. Pilote pour l'entreprise, il remportera le 1er grand Prix de l'histoire, au Mans, en 1906, et sur Renault AK.


T             Haut de page

René THOMAS
(1886-1975)

René Thomas est né le 7 mars 1886, à Périgueux. Il débuta à Paris comme carrossier chez Lacoste et Battmann, et disputa ses premières courses en 1903 sur des motocyclettes. C'est en 1905 qu'il passa à l'automobile lors de la Coupe des Voiturettes. En 1937, devenu chef du service course chez Prima, il continua de piloter et se classa second du Tour de France Automobile de 1908. L'aviation fut une autre de ses passions et il dirigea, dès 1911, l'Ecole des Pilotes Civils et Militaires de Mourmelon. En 1912, il gagna la course de Côte du Mont Ventoux au volant d'une Peugeot L3. En 1914, il s'engagea aux 500 Miles d'Indianapolis sur une Delage et devint le second pilote français à remporter cette épreuve mythique, après Jules Goux en 1913. Avec une Ballot, il obtint une nouvelle seconde place en 1920 dans cette épreuve. De 1922 à 1927, il pilota uniquement pour Delage et remporta plus de 30 victoires. Sa carrière de pilote s'acheva là. Employé chez Jaeger après la guerre, il présida l'Amicale des Coureurs Automobiles de Vitesse Français. Il décéda le 23 septembre 1975 à Colombes.


Jean TREVOUX

Pilote de talent, il participa aux 24 Heures du Mans en 1933 sur bentley C Blower, en 1934 sur Riley Nine Ulster Imp et en 1937 sur Riley TT Sprite. En 1938 et 1939, il participe à nouveau à cette épreuve sur Talbot t150 C et sur Delahaye. Jamais à l'arrivée, c'est au Rallye de Monte-Carlo qu'il se fera un nom. Avec Hotchkiss, il remporte le Rallye en 1934 et en 1939 (ex-eaquo avec Delahaye). Entre-temps, il fit une infidélité en allant chez Alfa pour la saison 1935, mais sans succès. En 1950, il passe chez l'ennemi Delahaye et remporte à nouveau le Rallye de Monte-Carlo en 1951.


V             Haut de page

VASELLE

Pilote, il remporte pour Hotchkiss le Rallye de Monte-Carlo en 1932. Avec une Hotchkiss AM 80, il renouvelle son exploit en 1933. On le retrouvera sur cette épreuve en 1934, plus malchanceux, avec une 20eme place, et en 1936, contraint à l'abandon suite à une accident à Montélimar.


Alfred VELGHE

Aussi connu sous le surnom de "Levegh". Pilote de course du début du siècle, il remporta le Paris-Toulouse de 1900 sur Mors. La maladie l'emportera en 1904. Son neveu, Pierre Bouillin reprendra son surnom pour sa carrière de pilote.


Emile VOIGT

Champion cycliste, il devient au début de l'automobile, pilote pour Panhard et Levassor. Avec deux autres anciens cyclistes devenus également pilotes, Léonce Girardot et Fernand Charron, il fonde en 1901 la marque CGV. En 1906, la marque sera céder à un groupe anglais pour 500.000 francs. Voigt semble ne pas avoir suivit dans la nouvelle entreprise, la Charron Ltd.


W             Haut de page

Louis WAGNER

Pilote pour Daimler, il pilota une Mercedes au Grand Prix de France de 1914 et finira deuxième de l'épreuve, derrière Christan Lautenschlager, son compatriote et équipier d'écurie.


Wilhelm WERNER

Il pilota l'une des première Mercédès engagées à Nice en 1900 par Jellinek. Avec le succès des voitures, le patronyme de Mercédès, prénom de la fille de Jellinek, deviendra vite la dénomination et la marque des voitures de Daimler.


Howdy WILCOX
(1889-1923)

Né le 9 juin 1903 à Crawfordsville, il sera l'un des premiers vainqueurs à Indianapolis. Au volant d'une National, il remporte la 7e course disputée sur le circuit en 1910. Howdy remportera les 500 miles en 1919 sur une Peugeot financé par un américain. Avant cela, et sur une Peugeot EX5, Howdy avait remporté le Grand Prix d'Amérique en 1916. En 1923, il remportera à ,ouveau les 500 Miles avec Tommy Milton. Il s'éteindra le 23 septembre 1923 à Altoona, en Pennsylvanie, au cours d'une course.

          Jean-Pierre Wimille - 1908/1949          
Jean-Pierre Wimille est né le 26 février 1908 à Paris. Il débuta sa carrière de pilote en 1930, lors du GP de l'ACF à Pau, sur une Bugatti 37A. En 1931, il finit second du Ralle Monte-Carlo au volant d'une Lorraine-Dietrich puis en 1932, remporte ses premières victoires, à la course de côte de la Turbie, au GP d'Oran et au GP de Lorraine sur Alfa Romeo. Engagé dans l'écurie officielle Bugatti en 1934, il remporta encore de nombreuses épreuves jusqu'au début de la Seconde Guerre. Parmi ceux-ci, le GP d'Algérie 1934, le Circuit des Vosges en 1935, le GP de l'ACF, le GP de la Marne et le GP du Comminges en 1936, et le GP de Pau en 1937. Cette année là, il triomphe également aux 24 H du Mans avec la Bugatti 57G et son associé Robert Benoist. Associé à Pierre Veyron, il récidive en 1939 sur Bugatti 57C. Après la Guerre, qu'il fit dans la résistance, il revient à la compétition et remporte la première course organisée en septembre 1945, la Coupe des Prisonniers. Il pilota ensuite pour Alfa Romeo avec qui il gagna les GP de Suisse et de Belgique en 1947. En 1948, il cumule d'autres victoires comme au GP de l'ACF, au GP d'Argentine, de Turin et de Monza. Malheureusement, sa carrière s'arrête nette lors d'un accident mortel le 28 janvier 1949, sur le circuit de Buenos-Aires, lors des essais de sa Simca-Gordini.