
SIMCA

Dernière mise à jour : 26/05/2010
Héritage américain. De la vedette à la P60...

Petit historique
En 1954, Simca rachète Ford SAF. La nouvelle gamme Vedette à moteur Ford V8 est présentée avec les modèles
Trianon, Versailles et Régence. En 1956, le break Marly est ajouté au catalogue et dispose des finitions de la Versailles.
En 1958, le blason V8 vient se greffer sur les ailes de toutes la gamme, break Marly compris. Cette année là, la nouvelle
gamme est rebaptisée, la Chambord, la Beaulieu et la Présidence prenant la suite des Trianon, Versailles et Régence.
Seule la Marly conserve son appellation. L'Abeille trouvera encore un certain succès auprès des artisans et les représentants,
avant de laisser sa place à sa remplaçante.
Vedette
Présentée au Salon de Paris de 1954, la nouvelle gamme Vedette de Ford SAF était promise à un bel avenir. Des voitures
très américaines qui avaient toutes les chances de séduire les français. Ce sera le cas, mais sous le nom de Simca.
Avec le rachat de l'usine de Poissy, Simca hérite de locaux modernes mais également d'une gamme
prête à être commercialisée. Si les premières vedettes arborent le logo Ford, les suivantes adopteront un monogramme
"S" stylisé, un S pour Simca au dessus d'un V, lui aussi stylisé, pour rappeler que sous le capot se love un V8.

Vedette Versailles 1956
Ixo
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Lorsque Pigozzi lance les Vedettes deux tons en 1958, puis sur les P60 en 1959, il exploite encore le filon américain, avec des méthodes
de construction qui permettent de proposer un catalogue de couleurs chatoyantes et une extraordinaire richesse de
panachage dans le
bicolorisme, à une époque où la plupart des constructeurs européens s'obstinent à offrir des couleurs sombres et tristes
Marly
En 1954, Simca rachète Ford SAF. La nouvelle gamme Vedette à moteur Ford V8 est
présentée avec les modèles Trianon, Versailles et Régence.
En 1956, le break Marly est ajouté au catalogue et dispose des finitions de la
Versailles. Simca propose alors une gamme complète, en restant toutefois dans le haut de gamme.
Au bas de cette gamme, on trouve la Trianon, puis vient l'intermédiaire, la Versailles. C'est la finition de cette
Versailles qui se retrouve dans le break Marly. Au dessus, on trouve ensuite la Régence.
Comme les berlines,
sa carrosserie est un héritage venu des Etats-Unis. Bien que bénéficiant d'une finition moins luxueuse, la Marly
est dotée d'une surface vitrée importante, accentuée par la forme incurvée des vitres.

Marly 1957, Marly 1959
Ixo
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Marly 1956 et 1959 Ambulance
Eligor et Ixo
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Avec la Marly, Simca est le seule à offrir un break de luxe. Héritage américain, la carrosserie est spécifique,
elle utilise à profusion les chrome et bénéficie d'in volume intérieur digne d'un paquebot.
L'habitacle est luxueux et son importante surface vitrée, accentuée par la forme incurvée des vitres, offre
une luminosité et une vision idéale. Peint en deux tons, la Marly représente à l'époque Station Wagon à la française.
La Marly, issue de la luxueuse gamme Versailles à moteur Ford V8, ne peut renier
sa parenté américaine. Station Wagon à la française, elle utilise à profusion
les chromes et bénéficie d'un volume intérieur digne d'un paquebot.
Spacieuse, confortable, un grand nombre de Marly seront transformées en ambulance, une
fonction qu'elles accompliront vaillamment, ne souffrant pas encore de la
concurrence de la Citroën DS, qui, dès son apparition, prendra le monopole dans
ce secteur. Les Marly ambulances furent réalisées par les établissement Carrier
de Puteaux. Le plancher était modifié pour recevoir un brancard, un siège pour
l'infirmier. L'emplacement de la roue de secours était aménagé pour
recevoir du matériel sanitaire.
Trianon
La Trianon est le bas gamme de la série des nouvelles Simca. Sa carrière sera brève puisqu'au Salon de 1957, elle
disparaît pour devenir l'Ariane 8.

Régence

Chambord, Beaulieu, Présidence
En 1958, le blason V8 vient se greffer sur les ailes de toutes la gamme, break
Marly compris. Cette année là, la nouvelle gamme est rebaptisée, la Trianon
devient Ariane 8, la Versailles devient Beaulieu, et la Régence devient Chambord.
Seule la Marly conserve son appellation. Un haut de gamme apparaît également, la
Présidence.
Née de la fusion de Ford SAF et de Simca, les nouvelles Simca sont les
descendantes des Vedette. La berline d'inspiration américaine dévoile en 1957 sa
nouvelle carrosserie, toujours très inspiré des modèles d'Outre-Atlantique. Si
les modèles sont nouveaux, les appellations conserve la même origine royale que
les devancières. La Versailles devient Chambord, la Régence devient Beaulieu.
Comme les Chevrolet Bel Air, les Simca adopte le bicolorisme, une association de
deux couleurs qui met en valeur les lignes des voitures.
Beaulieu
La Beaulieu est le plus petit modèle V8, en attendant l'arrivée de l'Ariane V8, une Trianon rebaptisée. La Beaulieu, elle,
correspond à la Versailles. Elle disparaît au Salon de Paris 1960, remplacée par une Chambord dépouillée. Les jours sont comptés pour
cette série qui doit s'effacer pour laisser la place aux Simca 1000.
La Chambord est l'héritière de la Versailles, première des Simca à inaugurer les
lignes en pointe avec des ailes plus ou moins importantes inspirées des modèles
américains. Lors de sa présentation en 1954, elle était siglée Simca-Ford, la
Chambord de 1957 ne portera que le nom de Simca. Charmeuse de l'extérieur, la
Chambord est aussi séduisante à l'intérieur. Le tableau de bord reprend les
harmonies de la carrosserie. Le seul handicap, majeur néanmoins, est la
mécanique. Le moteur est éprouvé puisque ses origines remontent à une vingtaine
d'années. Le V8 à soupapes latérales de 2,3 litres ne développe que 84 Ch., plus
glouton que performant.
Chambord 1958
Solido, Ixo et Norev
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Comme les américaines, la Chambord dispose d'une boite automatique, ce qui
affirme sa personnalité. Si cet accessoire est appréciable au niveau du confort
de conduite, il augmente cependant les besoins en essence de la voiture, qui,
avec 20 litres au 100 km, en Europe, ne favorise pas les ventes. Les P60, qui
sortiront ensuite, conserveront l'esprit de la Chambord, avec la carrosserie
bicolore, mais Simca veillera à les doter de mécaniques mieux adaptées à la
réalité du marché français, plus économiques donc.
La Présidence est une voiture exclusive. Limousine un peu plus longue que les
versions standards, elle est la seule a arborer une couleur uniforme, un noir
très officiel, en phase avec son appellation. Elle est aussi la seule à porter
un nom républicain, pour séduire les dirigeants qu'elle a vocation de
transporter. Reconnaissable à sa roue de secours fixée verticalement à
l'arrière, elle bénéficie d'un luxe supérieur aux Chambord et Beaulieu. Vendue
très cher, réservée à une élite, elle possède également des roues à rayons avec,
évidemment, des pneus à flancs blancs, très prisés sur cette gamme.
Présidence Découvrable 1958
Solido
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La Présidence est la dernière née de la Famille Vedette. Issues des modèles
1955, les Vedette de 1958 se divisaient en 5 catégories. L'entrée de gamme
représentée par la Trianon en 1955 est devenue l'Ariane 8. La Versailles est la
représentante de la Moyenne gamme, et devient Beaulieu. Le Haut de gamme Régence
est devenu Chambord. Seul le break Marly a conservé son appellation. Le modèle
d'Exception, présenté au salon de 1957 prend le nom de Présidence et se
distingue des autres modèles par sa roue de secours à l'arrière du coffre, comme
sur les Lincoln américaines. Comme les autres modèles, elle sera retirée du
catalogue en 1961.
Le modèle Chambord retenu pour le Tour de France par le journal l'Equipe est
unique car seuls les ailes et le bas de caisse sont peints comme le capot, le
toit restant blanc. Pour le journal, le choix de cette Simca permet de
s'associer à l'image de modernité que veut faire passer le quotidien. En effet,
la Chambord est nettement plus personnalisé que la plupart des voitures
françaises de l'époque, si on ne tient pas compte de la Citroën DS.
Chambord L'Equipe/Le Parisien Aspro Tour de France 1959
Norev
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Possédant la même ligne de carrosserie que la gamme Simca V8, l'Ariane 4 est la bas de gamme. Elle dispose d'un moteur
4 cylindres issue de l'Aronde, le Flash 4. La version Ariane Miramas disposera, elle, du moteur Rush Super 4 cylindres.
Ariane 4
Pour varier son offre, Simca va greffer le petit moteur de l'Aronde dans la vaste carrosserie des Vedettes. Modèle populaire
en robe du soir, l'Ariane 4, naît donc en 1956 et fera une longue carrière au sein du catalogue de la marque. En 1961, elle
adopte un moteur plus puissant et devient l'Ariane Miramas (ou Miramas SL pour la version Super Luxe). Une troisième version
verra ensuite le jour, l'Ariane SC, Super Confort. Elle seront retirées du catalogue en 1964, la version de base ayant disparue
depuis 1963. Les nouvelles 1300 et 1500 prendront la relève.
En 1958, l'Ariane existe déjà depuis près d'un an quand on apprend que l'importante compagnie de taxis G7 vient de signer un pharamineux
contrat avec Simca pour la livraison de plus de 10.000 Ariane. Mais ce n'est qu'une rumeur et comme toute rumeur, une part de est fausse, le nombre
des véhicules. Il faut plutot dire 500 véhicules, ce serait plus juste.
Grâce à cet accord, Simca entre dans le capital de la G7 par la fourniture de ces Ariane en remplacement des Panhard Dyna Z. Il faut dire qu'à
cette époque, la firme G7 est à l'agonie. On pense qu'en fait, ce sont 300 Ariane qui seront livrées, légèrement modifiées par rapport aux modèles
commercialisés.
Brasil
Chambord do Brasil 1959
Ixo
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En 1957, Simca et le gouvernement brésilien signe un accord pour entente qui mènera à la création de la nouvelle société Simca do Brasil.
Dans un premier temps, la nouvelle usine de Sao Bernardo do Campo, près de Sao Paulo, effectuera le montage d'un modèle à partir de pièces
importées de France, le temps que ces dernières soient fabriquées sur place. Le modèle sera la Versailles, le plus connu de la gamme.
Une version break sera également prévu, la Jangada, équivalent de la Marly. En 1958, la Chambord, modernisée et mieux équipée,
est préférée à la Versailles. Cette Chambord, toujours fabriquée à partir de pièces importées, sort au début de l'année 59.
Les Simca brésiliennes vivront jusqu'en 1970, après maintes évolutions. Chrysler, propriétaire de l'entreprise, décide de stopper la production
pour placer des Dodge-Dard, voitures entièrement américaines. Lâchée l'année suivante par l'américain, l'usine deviendra la filiale
brésilienne de Volkswagen, la Volkswagen do Brasil.
Présidentielle

Présidentielle 1958 et 1959
Norev et Ixo
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La Présidence connaît son heure de gloire grâce aux modèles réalisés
spécialement pour la présidence de la République, au début des années 60.
Charles de Gaulle, bien que préférant les Citroën Traction puis DS, aura
l'occasion de l'utiliser, ainsi que Georges Pompidou, en tant que Directeur de cabinet
du général de Gaulle puis de Président de la République.
L'Aronde Océane et Plein Ciel

Pigozzi déclara un jour : « Je vends mes voitures aux plus jolies femmes de Paris ». Il parlait bien sur
du cabriolet Océane et du Coupé Plein Ciel. Dévoilés au Salon de Paris en 1956, ce sont les héritiers du Coupé de ville de 1954
et du cabriolet Week-end de 1955. Construits par Facel, ils seront produits sur une période à cheval entre l'Aronde et la P60.

Océane 1958 et 1962
Ixo et Norev
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Actrice indissociable du Tour de France, la voiture du service médical est une vraie infirmerie mobile. Le médecin
suit le course en direct, à bord, c'est une évidence, d'un cabriolet, afin de faciliter toutes les interventions sans
stopper le coureur sur le bord de la route. En effet, il est fréquent que le "toubib" réalise des prouesses
d'adresse et d'équilibre pour intervenir sur des petits bobos alors que le coureur est toujours en selle.
En 1958, c'est la Simca Océane, sponsorisée par Aspro, qui est chargée de transporter le staff médical.

Océane Aspro Tour de France 1958 et Océane Butagaz Tour de France 1960
Norev
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Butagaz frappa un grand coup sur le Tour de France en faisant apparaître des voitures à la carrosserie en forme de bouteille.
Ces véhicules figurent parmi les plus représentatives de la caravane publicitaire des années 60. Originales, elles
permirent à la marque d'asseoir sa notoriété. Plus discrètes, des voitures non transformées accompagnaient ses fausses
bonbonnes roulantes. Parmi ces dernières, on trouve la Simca Océane, décorée du même bleu métallisé que les petites
bouteilles.
C'est également de l'aronde que naît le coupé Plein Ciel, comme le fut d'ailleurs sa devancière, le Coupé de Ville, dont elle conserve
la structure, le moteur et la plupart des accessoires. Elle apparaît pour le millésime 1957 et, comme le Coupé de Ville, est carrossé et fabriqué
par Facel. Dotée du moteur Flash special 57 ch., le coupé est élégant, raffiné, et vaillant. Pour l'acquérir, il faut toutefois être fortuné, les acheteurs,
ou plutôt acheteuses puisque la cible est féminine, doivent débourser la somme de 1.150.000 francs en 1958. Parmi les propriétaires de ces Coupé
et Cabriolet, on peut citer Brigitte Bardot, Micheline Presle ou Jean Seberg.

P comme Pigozzi
60 comme "1960"

Lorsque la P60 arrive au catalogue, Simca est en pleine euphorie. La production totale des Aronde, tous
modèles confondus, s'élève à environ 670.000 exemplaires, ceci entre mai 1951 et octobre 1958.

L'Aronde est en fin de vie, après 6 ans de production et 500.000 exemplaires sortis des chaînes. Pourtant,
son succès est encore grand. Malgré tout, la concurrence de la Peugeot 203 se fait de plus en plus présente.
Pigozzi décide alors de donner un coup de jeune à la gamme, sans pour autant redessiner une nouvelle voiture.
Le rajeunissement esthétique donnera naissance à la P60, lancée en septembre 1658. Le style est encore très américanisé mais
sans excès, on utilise d'ailleurs les nouveaux pare-chocs à butoirs de la dernière Chambord.

P60 ELysée 1960
Ixo et Norev
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Nécessitant un nouvel outillage, la P60 sera produite à Poissy, Nanterre ne pouvant accueillir
les chaînes de montage, plus imposantes que pour l'Aronde. Il est vrai que contrairement à la Peugeot 203 qui ne propose que
3 ou 4 teintes, Simca en propose pas moins de 25 pour la P60, ceci grâce à la mécanographie,
l'informatique d'antan. Ce large choix est le fruit de la combinaison de huit coloris et des diverses combinaisons offertes
par le bicolorisme. Ajoutons en plus un nombre d'accessoires étonnant et vous obtenez un nombre de combinaisons bouleversant.

10 versions, 3 moteurs... Parmi ces dernières, on trouve d'abord l'Elysée 1300, une berline 2 portes sans montants
qui, comme la Grand Large, reçoit le moteur Flash de 48 ch. La Montlhéry dispose, elle, du moteur Flash Spécial 57 ch.
On trouve aussi, avec cette motorisation, la Monaco, berline deux portes, une Grand Large de haut de gamme.
la luxueuse Grand Large ou la Monaco... L'Etoile 6 apparaîtra au Salon de 1959, et vient remplacer l'Aronde DeLuxe.
On trouvera aussi l'Etoile 7, un peu plus puissante. A cela, il faudra ajouter les utilitaires qui désormais adoptent
la ligne des P60, la Châtelaine, l'Artisanale et la Messagère. Les breaks Ranch, utilitaires luxueux, dispose
du moteur Flash Spécial de la Montlhéry.

A la fin de l'année 1960, le moteur Rush fait son entrée, en 1.090 cm3 42 ch.
pour l'Etoile 6 et en 1.300 cm3 52 ch. pour l'Etoile 7 et l'Elysée. Le Rush Super 62 ch.
équipera la Montlhéry, la Monaco et la Ranch.
Enfin, le moteur Rush Super équipera deux nouvelles versions, la Montlhéry Spéciale et la Monaco Spéciale.
Pour les utilitaires, Simca adoptera le moteur Rush Service de 48 ch.
Haut de gamme dans les breaks de la gamme Aronde, la Ranch est aussi la dernière représentante de la famille. Avec le
moteur Flash Special, puis avec le moteur Rush Super, la Ranch est plus un break de loisirs, un concept relativement nouveau
dans la France de cette époque. Bourgeoise, elle se positionne au-dessus de la Châtelaine et dispose d'un équipement supérieur, et
d'une peinture en deux tons, comme sur les P60 haut de gamme. Dernière représentante présente au catalogue 63, elle s'efface
totalement pour le millésime 1964.

En 1960 naissent les dernières versions de l'Aronde avant l'arrivée des futures Simca 1300/1500. ces dernières seront équipées du moteur
Rush, moteur qui sera conservé sur les prochaines venues. Ce moteur sera aussi disponible dans une version Rush Super. Ce dernier est
cependant réservé aux modèles haut de gamme, comme les coupé et cabriolet Plein Ciel et Océane, le luxueux break ranch et les berlines Monthéry et
Monaco. Dans les versions Montlhéry Spéciale et Monaco Spéciale, le Rush Super évoluera en Rush Super M, M pour modifié.
La Monaco Spéciale représente le Luxe et bénéficie d'une présentation flatteuse. C'est la première Simca a être disponible avec une peinture
métallisée. Avec l'arrivée de la nouvelle Simca 1300, la Monaco Spéciale passera à la trappe, après seulement quelques mois de production.

P60 Monaco Speciale 1962
Ixo
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P60 utilitaires

L'Aronde est apparue en 1951. Huit ans plus tard, fin 1959, une nouvelle version arrive, baptisée P60. A l'origine, le
"P" signifie "Personnalisée", mais beaucoup diront qu'il cache aussi le nom du fondateur de la marque, Pigozzi. Le 60,
lui, se réfère tout simplement à la nouvelle année 1960. Le succès est immédiat, et deux moteurs seront à la base de
ce succès, les 4 cylindres Flash et Rush (évolution du Flash). La gamme utilitaire arrive en 1962. Comme pour les anciens
modèles, on retrouve la version Messagère 500 kg, la Châtelaine break 4 places, le plateau bâché Intendante et la Commerciale
avec les nouvelles carrosseries.

P60 Messagère 1961 et P60 Messagère 1963 La Poste
Norev et Universal Hobbies
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A cette énumération vient s'ajouter un nouveau modèle, break de luxe, le Ranch.
Cette gamme disposera, dès 1961, du moteur Rush Service, plus puissant et plus robuste que le Flash. En 1963, la P60 s'effacera
devant l'arrivée des Simca 1000 et des 1300 et 1500 nettement plus modernes. La P60 Ranch est une Châtelaine traitée façon luxe
avec une peinture bicolore (sauf dans les versions pour l'administration comme La Poste bien sur) et le moteur Flash Spécial
de 57 Ch. qui équipe d'ailleurs la P60 berline Monaco.

P60 Ranch 1962 La Poste
Universal Hobbies
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Les utilitaires Aronde ont été très appréciés pour leur ligne beaucoup moins
tristes que leurs concurrents. Bonne carte de visite pour les artisans ou
commerçants, ils furent également très bien accueillis par les administrations,
dont La Poste. Malgré un équipement spartiate, ils disposaient de deux sièges
avant indépendants, deux hayons pour un meilleur chargement de l'espace arrière
de 2,10 m3 de volume utile. Pour ceux qui ne cherchait au plus pratique,
Simca proposa une version encore plus dépouillée, l'Artisanale, une Messagère
équipées de grilles de protection des vitres latérales arrière.
