RENAULT    

Dernière mise à jour : 12/05/2010

Années 60, le "Renouveau"

Petit historique

Les années soixante, en France, c'est la Dauphine, la Floride et la Caravelle, mais c'est aussi le renouveau avec la Renault 4, la R8 et sa version Gordini, et un retour dans le haut de gamme avec la Renault 16...

Dauphine

Dauphine 1960 et 1961
Del Prado , Norev et Ixo
Héritière de la 4 CV, la Dauphine est apparue en 1956. Elle offre plus de place que sa devancière et si elle est techniquement comparable, elle est beaucoup plus sûre. Voiture populaire, cette sorte de coccinelle française va vite remporter un certain succès et permettre à Renault de conforter sa position de constructeur national leader.

Dauphine 1961 et 1962, avec toit ouvrant 1962
Ixo, Solido et Solido

Floride

En 1957, Fernand Picard, directeur des études et de la recherche de la Régie demande au carrossier italien Ghia d'étudier un prototype de cabriolet sur la base de la Dauphine. C'est finalement Pietro Frua qui le dessinera. Quant au nom de Floride, c'est Pierre Dreyfus qui l'imagina, lors d'un voyage dans cet région des Etats-Unis. Il faut rappeler que cette voiture était prévue pour être exportée dans ce pays. C'est sur le Stand Ghia que le prototype fait son apparition, au Salon de Genève de 1958. La Floride est présentée officiellement au Salon de Paris la même année. Proposée dès 1959 en version Coupé et Cabriolet, ce dernier étant disponible également avec hard-top, pour ceux qui ne veulent pas se contenter de la simple capote souple. Le moteur est un 850 cm3, associé à une boîte à 3 ou 4 rapports.

Floride 1955, 1958
Ixo, Norev

Floride 1960, 1 voiture, 3 possibilités, Hard-top, Cabriolet et Cabriolet fermé
Norev
Caravelle
Après avoir mis en circulation la Floride, Renault décide d'exporter cette voiture aux Etats-Unis. Dans le but de ne pas froisser les habitants des autres états de l'Union, la Régie décide de lui donner l'appellation de "Caravelle". Ce nom sera repris en France dès 1962 et c'est sous les deux appellations que Renault la présentera à sa clientèle hexagonale. Ce sera également le dernier modèle disposant d'une version cabriolet jusqu'à la R19.

Caravelle 1962 et 1964
Norev
La Caravelle, comme la Floride, sera disponible avec un hard-top, un accessoire pratique pour l'hiver mais, selon les propriétaires, assez difficile à poser ou déposer vu son poids.
R 3 - R 4

R 3 1962
Universal Hobbies
Notre chère Renault 4 nationale ne fut pas fille unique. Elle eut, au départ, une petite sœur, la Renault R3. Présentée en au Salon de Paris d’octobre 1961, la Renault R 3 fait partie du dispositif de lancement de la nouvelle Renault populaire, la R4. Moins luxueuse et moins puissante que cette dernière, elle ne survivra que deux ans à la standardisation. Cette R3 était une 3 CV, et dispose d’un moteur de 603 cm3, la R4 disposant d’un 747 cm3. La R3 est véritablement plus simple que la simple R4. Elle est dépourvue de troisième vitre latérale et son capot moteur présente à nu les fentes verticales qui servent de prise d’air. Les poignées de portes sont en plastique nu, et sur de nombreuses pièces, comme la lunette arrière, les feux, ne disposent pas de leur film de chrome. Pas de baguette chromé non plus sur les flancs. Elle ne possède pas de rétroviseur extérieur, pas de véritables poignées à l’intérieur, pas de lave-glaces, pas de jauge à essence, de plafonnier, de cendrier, etc. Il n’y a pas non plus de contre-porte. La simplicité est étonnante mais c’est sûrement la faiblesse de son moteur qui lui vaudra sa disparition rapide.

En juillet 1961, la dernière 4 CV sort des chaînes de montage. Au cours de l'été, ces chaînes sont modifiées pour les adapter au nouveau modèle de la régie. Pierre Dreyfus, le 28 août, présenta ce dernier. La presse découvre alors la R4. Elle sera ensuite présentée au public lors du Salon de Francfort, puis à Paris. Pour accompagner tout cela, une campagne promotionnelle de grande envergure est lancée et la Régie propose à tous ceux qui le demanderaient la possibilité d'essayer le modèle. De nombreux véhicules, prévus pour cela, attendent en concession. Les premières voitures sont des R3, dotée d'un moteur 603 cm3 dérivé de la 4 CV, une version économique mais éphémère. La R4 suivante est dotée d'un moteur de 747 cm3.
Après des mois de tests, pratiquement 50 fois le tour du monde, sous toutes les latitudes et tous les climats, le projet 112, surnommé 350 car la voiture prévue ne doit pas dépasser les 350.000 francs à l'achat, est prêt. Avec cette nouvelle automobile, la Régie Renault dévoile son nouveau cheval de bataille. Finies les formes rondouillardes de la 4 CV, finies les rondeurs de la Dauphine, place au cubique, au pratique et à l'économique. Présentée à la presse au cours de l'été 61, au public au Salon de l'Auto en octobre, la nouvelle Renault se décliner en 4 versions, la R3, la R4 et R4L. Avec le moteur de 747 cm3, la R4 peu franchir les 100 km/h. La fourgonnette apparaît dans la foulée, en 3 et 4 CV. La Super arrive, elle, en 1962. En attendant, les visiteurs du Salon 1961 peuvent admirer plus en profondeur la nouvelle berline de la Régie grâce à un écorché exposé sur le stand.

R 3 Ecorché de présentation 1961
Universal Hobbies

Berline 1960 et Berline 1962
Ixo et Norev
Délaissée par le public, la R3 sera vite enlevée du catalogue. Reste alors la R4, la R4 L et la Super. Cette dernière monte en puissance en 1962 avec un moteur de 845 cm3. La R4 est une voiture simple, qui privilégie le côté pratique, avec une cinquième porte qui ne se nomme pas encore hayon. Malgré ses lignes taillées à coups de serpe, la nouvelle Renault va séduire grâce à son côté sans soucis, et les anticonformistes, puis les jeunes et les écolos, l'adopteront. Il est vrai que sa sobriété est un atout majeur. Jusqu'en 68, la Renault n'évoluera guère,  les nouvelles versions annuelles bénéficiant de quelques améliorations mécaniques et de quelques retouches esthétiques. En 1968 par exemple, la calandre avant en aluminium sera modifiée pour intégrer les phares. 

R4 Super 1963
Universal Hobbies
Luxe... Depuis le coloris jusqu'aux doubles pare-chocs en passant par les six glaces latérales, la Renault 4 joue les limousines. Elle est présentée coffre ouvert, pour bien faire remarquer que ce coffre est la principale caractéristique du modèle. La porte arrière s'ouvre vers le bas et non vers le haut. La Lunette arrière, plus large, s'escamote dans la porte. A l'intérieur, la R4 Super, sa dénomination, est garnie de sièges plus épais, deux pare-soleil que le possesseur d'une simple R3 ou R4 simple ne bénéficie pas. A l'extérieur, les poignées de porte sont chromées, et une baguette surligne la caisse. Elle adopte également un large jonc de bas de caisse. Du Luxe, du Luxe, c'est Super.

A partir de 1972, la boite de vitesse est améliorée, recevant un quatrième rapport. La voiture reçoit également un système électrique adoptant une tension de 12 volts. En 1975, la Renault 4 est remodelée pour lui donner une allure plus moderne. La calandre en aluminium est remplacée par une calandre en plastique noir. La version Super prend le nom de TL et en 1978 apparaîtra la version GTL, dotée du moteur de 1.108 cm3 de 38 ch qui équipe la fourgonnette F6 et la berline R6. Cette GTL se distingue grâce à sa calandre avant grise, ses pare-chocs recevant des tirants de renfort et de larges bandes de protection latérale.

R 4 GTL Clan 1989
Norev

R 4 GTL Clan 1987 et 1989
Universal Hobbies et Ixo
En 1978, le succès de la R 4 est évident et la firme décide de lui redonner encore un peu de puissance. Avec l'arrivée d'un 1.108 cm3, celui de la R 6 TL, la 4 affiche de nouvelles ambitions. Elle adopte également la transmission de la R 5 GTL. Ainsi dotée, elle file désormais à 121 km/h, soit 12 km de plus que la version de base, la TL. C'est sur la base de la GTL que sera réalisée la série Clan, en 1987, et qui s'adresse à une clientèle traditionnelle, contrairement à la Savane destinée au jeunes. Après 30 ans de services, et 8.135.424 exemplaires produits, la Clan clôture la carrière de la R 4, en 1994. Les 1.000 dernières unités portaient une plaque sur le tableau de bord avec l'inscription "bye-bye".
En 1983, la Renault 4 GTL adopte les freins à disques pour le train avant et le frein à main passe sur le train arrière. la carrière de la Renault va s'achever progressivement, en France puis en Espagne, ou les dernières voitures sont produites. L'usine de Valladolid arrête la production des petites Renault en 1989. Les Renault 4 disponibles sur le marché européen sortiront désormais de l'usine de Revoz en Slovénie, toujours sous le nom de R4 Clan, une version apparue en 1987 pour la GTL, en même temps que la version Savane pour la TL. La production cessa définitivement en 1993 après 32 ans d'existence. Cette fin coïncide d'ailleurs avec la destruction des installations slovènes au cours de la guerre des Balkans.
Jogging

R 4 GTL Jogging 1981
Universal Hobbies
En 1981, la Renault 4 s'offre un coup de jeune. A vingt ans, le moment est venu de se montrer un rien excentrique. La Jogging apparaît sous forme d'une série limitée basée sur la Renault 4 GTL, elle-même puisant son style dans la R5 économique, pareillement baptisée et présentée en 1976. "'air de famille" entre 5 GTL et 4 GTL tenait évidemment aux protections latérales en plastique moulé et strié. Ce symbole d'aptitudes urbaines signalent une particularité mécanique pas si évidente à faire comprendre à la clientèle. Dans l'un et l'autre cas, un quatre cylindres plus gros a été monté, moins poussé et finalement plus économe qu'un moteur plus petit mais qu'il faut toujours solliciter, pousser au maximum. Sur la 5 GTL, c'est d'abord un 1.360 cm3, depuis son lancement en 1976 jusqu'en 1979. puis le 1.108 cm3. Sur la 4 GTL, c'est d'emblée le 1.108 cm3. Un même moteur mais dans deux niveaux de puissance différents. En effet, le moteur de la 5 GTL, grâce à un carburateur plus gros et des modifications interne, ne développe pas 40 chevaux à 4.000 tr/mn, comme dans la 4 GTL, mais 45 à 4.400 tr/mn. Mis à part le moteur, la 4 GTL Jogging, présentée en mai 1981, est blanche. C'est cependant le bleu qui claque aux yeux. Un filet multicolore fait tout le tour de la carrosserie. L'habitacle est spécifique, avec des sièges reprenant le vieux principe des tubes tendus d'une simple toile. La planche de bord est blanche et la toile bleue. Comble de luxe, dans le coffre, un bagage aux couleurs de la voiture attend les clients.

Séries spéciales

Au cours de la seconde moitié de son existence, la Renault 4 fut également commercialisée en versions spéciales. Entre 1975 et 1978 apparaissent les Safari, équipée de sièges de type hamac. Entre 1976 et 1986, la version Pick-up sur base fourgonnette F6 est au catalogue, une version très recherchée. La R4 Jogging apparaît en 1981, la Sixties en 1985, pour une seule année. La Savane et la Clan apparaissent en 1987 et les dernières séries prendront le nom de Carte jeune en 1991 et de Bye Bye en 1993.

Parisienne

Parisienne 1963, 1963 et 1964
Norev, Norev et Solido
Devant l'engouement des femmes pour la Renault 4, le célèbre magazine Elle lance une campagne avec Renault sous le thème : "Elle prennent le volant". 4.200 lectrices sont invitées à prendre le volant d'une 4 L joliment décorée, modèle laqué noir avec les flancs peints façon cannage couleur paille. Du jour au lendemain, la 4L devient parisienne et féminine. D'autres versions apparaîtront, avec motifs écossais. Elle sera officiellement disponible en 1964 et le restera jusqu'en 1968. Elle sera disponible avec deux motorisations, le 747 cm3 ou le 845 cm3.
Plein air

R 4 Plein Air 1968
Norev et Universal Hobbies
La Plein Air fut construite dès 1968. Pour les amateurs de séries télévisées, elle reste associée aux héros des "Chevaliers du ciel" et du pilote Tanguy, compagnon de Laverdure. Conçue chez Sinpar, elle succède à un torpédo 4 portes qui ne fut jamais commercialisé. Sa production s'acheva en 1970 mais on pouvait toutefois modifier sa 4 L classique en Plein Air grâce à un kit de transformation commercialisé par Renault.
R4 SOVAM

Sovam 850 VS base R4 1966
Norev
André Morin débuta comme compagnon du devoir dans le domaine de la carrosserie. Il travaille dans l'entreprise de son père à Parthenay et réalise, pour lui, une Traction Citroën à carrosserie spéciale, puis une autre voiture sur la base d'une Dyna Panhard. En prenant la tête de l'entreprise familiale, il se lance dans l'élaboration de camions-magasins, sur base Renault ou Citroën HY, sous la marque Etalmobil. Par la suite, il réalise des véhicules d'aéroport et fonde la marque Sovam (Société des Véhicules André Morin). Au début des années 60, pour faire cadeau à son épouse d'une auto de plaisance originale, il dessine un coupé surbaissé. Cette voiture sera présentée au Salon de l'Auto en 1965 et, surprise, il enregistre plusieurs dizaines de commandes. Pour André Morin, le plus difficile commence, passer d'une maquette statique à une voiture prête à vendre. Si la Sovam doit beaucoup à la Renault 4, elle adoptera cependant beaucoup d'éléments d'autres voitures, comme par exemple les mécaniques des Renault 8 S et G, la boite de vitesse de la Caravelle. Après une centaine d'exemplaires en 1966 et une trentaine en 1967, André Morin retournera à ses autres activités, abandonnant l'automobile.
R 8

La Renault R 8 est lancée en juin 1964 et elle est la première voiture française à disposer de quatre freins à disques. Le moteur "Sierra" 956 cm3 à cinq palier est nouveau. Il existe également une version mieux finie, avec un moteur 1.100 cm3 et boîte de vitesses à 4 rapports. Cette version, baptisée Major, sera remplacée au cours de l'été 1965 par la R 10 Major dont le moteur 1.108 cm3 provient de la Caravelle 1100.
R 8 et R 8 Major 1964
Ixo et Norev

R 8 1968
Norev

R 8 Gordini 1966 et 1967
Ixo, Solido et Universal Hobbies
R 10

La Renault 8 descendait directement de la Dauphine, qui elle, dans une large mesure, était un nouvelle habillage de la 4 CV. 4e modèle de la lignée, avec les Floride et Caravelle, la Renault 10 peu être considérée comme un rejeton de fin de règne, le dernier maillon de la tradition du tout-à-l'arrière. Elle évoque, pour les passionnés, un modèle conçu à l'économie. Toute la cellule centrale, portières, toit, pare-brise, lunette arrière, est exactement celle de la Renault 8. La seule différence tient donc à l'avant allongé, qui offre un meilleur coffre, et à l'arrière également étiré, par soucis d'équilibre et de symétrie. A l'intérieur, on sent l'américanisation, avec un tableau de bord garnit d'une imitation bois et des sièges profonds et confortables.

R 10 Phase 1 1966, 1968 et Phase 2 1969
Norev, Universal Hobbies et Universal Hobbies
A la différence de la R8, la R10 est plus sage, moins sportive. Contrairement à sa sœurette, la R10 délaisse une clientèle jeune pour une clientèle plus bourgeoise. En 1969, la Renault 10 est restylée et affiche des phares carrés, comme la R16. Si la R10 semble anonyme, voir rustique pour certains, elle cache cependant certaines qualités. Elle se positionne au dessus de certaines de ses concurrentes, en offrant les quatre freins à disque, ou un éclairage de qualité. Elle sera disponible avec boite manuelle ou boite automatique, avec un nouveau moteur, plus riche en couple. Avec cette motorisation, la R10 atteint désormais 135 km/h. Seule la version Automatique conservera le 1.1 litres de 52 ch. Cela ne permettra pas à la voiture d'obtenir plus d'intérêt. Elle ne connaîtra jamais le succès de la R8 et, au lancement de la R12 en 1969, ses ventes seront devenues très symboliques. Sa production sera arrêtée à la fin de 1972.
Renault 16

Début 1965, Renault présente son nouveau modèle haut de gamme, le R1150, la Renault 16. Après la presse en janvier, la voiture est à l'honneur sur le podium de la Régie lors du Salon de Genève en mars. Sa commercialisation débute en juin. Proposée en trois versions, Luxe, Grand Luxe et Super, elle étonne et impose par sa modernité. de plus, elle est en rupture complète avec les berlines traditionnelles familiales, et reprend avec succès une fonctionnalité expérimentée sur la Renault 4, le hayon arrière, une innovation majeure sur un modèle de cette catégorie.

R 16 1965
Norev
Petite anecdote pour reconnaître les premières Renault 16. Chose étonnante, les voitures de pré-série n'ont pas encore le logo Renault au centre de la calandre mais au centre du pare-chocs. Il ne fera son apparition sur la calandre qu'en 1966.

Véhicule haut de gamme donc, la R 16 n'est pourtant pas une voiture puissante, son moteur 4 cylindres en ligne de 1.470 cm3. Il faudra attendre l'arrivée de la TS pour disposer d'un peu plus de performances. Ce sera fait en mars 1968 et te Type R1151. Dotée du 1.565 cm3, la TS dispose d'un carburateur double corps, ce qui offre 87 chevaux au lieu des 63 du modèle de base. La 16 TA (Automatique) apparaît en mars 1969.

Après la disparition des versions TA, Renault propose la R16 TX. La boite automatique peut toutefois être commandée en option sur les modèles qui désormais bénéficient du moteur 1.565 cm3. La finition Super disparaît au profit des versions L et TL. Ces deux modèles restent les deux propositions disponibles au catalogue avec la TS. Enfin, en 1974, Renault propose la TX, dernière évolution de la 16.
Dévoilée en avant-première au Salon de Paris de 1973, la TX bénéficie d'un moteur vitaminé de 1.647 cm3. Ce réalésage permet une puissance de 93 chevaux. Nouveauté également du côté de la boite de vitesses qui accueille un 5e rapport. Grande routière, la TX reçoit, dans le but d'améliorer son aérodynamique, un petit aileron à l'extrémité du pavillon, une minuscule lamelle qui canalise l'air, un artifice qui permet de gagner 5 km/h. La TX affiche alors une vitesse maxi de 170 km/h. En ce qui concerne l'habillage, la nouvelle venue devient plus raffinée, avec des roues jusque là réservées aux sportives, les 12 TS, 12 Gordini et 17 TS.

R 16 TX 1974
Universal Hobbies
Au niveau des accessoires encore, la TX reçoit un essuie-glace arrière, de nouveaux phares à iode, deux doubles optiques carrées. A l'intérieur, le volant est d'un dessin plus sportif, avec une pièce en alu recouvrant les branches. Les ceintures sont désormais montées en série, et comble de luxe, l'innovation la plus appréciée, la fermeture centralisée des portes grâce à une système électromagnétique qui permet de verrouiller ou de déverrouiller les quatre portes simultanément. la TX sera également disponible en version boite automatique. En 1977, les modèles L et TS s'effacent, laissant la TL et la TX seules au catalogue. La production de la TL s'achèvera en février 1978, celle de la TL Automatique en juillet 1979. La dernière TX sortira des chaînes de Sandouville en mai 1980. Au total, ce sont 1.850.000 R 16 qui furent produites.

    A.M.C.    

L'importée

Au début des années soixante, Renault porte essentiellement ses efforts sur la future Renault 16 et pour faire patienter la clientèle haut de gamme, décide d'importer une production d'American Motors Corporation (AMC). Il faut dire que la dernière voiture de catégorie supérieur fut la Frégate qui quitta la scène en 1960. Le choix de Renault s'arrête alors sur la Rambler, la marque ayant signé des accords de vente réciproque en 1961. La première Rambler apparaît en 1962 et est assemblée à Haren, en Belgique. Elle figurera au catalogue jusqu'en 1968, adoptant plusieurs évolutions au cours de ces années d'existence. En 1968, la clientèle disposera d'un choix entre une berline et un coupé, les derniers modèles présentés au Salon de 1967.

Rambler 1965
Norev