PEUGEOT    

Dernière mise à jour : 15/05/2010

Les années 80, année 205...

Petit historique, suite...

Relancer la machine. Pour cela, la marque compte énormément sur un modèle, la petite 205. Ce "sacré numéro" va totalement révolutionner le marché de la petite citadine.

205 : Un sacré numéro

En 1988, les premiers changements d'importance sont effectués sur la Peugeot 205, même si cela ne se voit pas au premier coup d'oeil. Cinq ans après sa présentation, les motorisations sont modifiées, la 205 héritant des moteurs TU, une évolution modernisée des anciens Type X. Si le moteur de base de la GL ne change pas en puissance, ceux des versions supérieures gagnent 5 ch. A cette époque, le client à le choix plusieurs modèles, GL en 954 cm3 ou 1.124 cm3, GR en 1.124 cm3 et 1.360 cm3, SR et GT en 1.360 cm3. Pour les Diesel et l'Automatic, les puissances restent inchangées, 1.768 cm3 et 60 Ch. pour les GLD, GRD et SRD, 1.580 cm3 et 80 Ch. pour l'Automatic.

205 1988
Norev
Esthétiquement, la 205 de 1988 se voit doter de nouveaux rétroviseurs et de nouveaux enjoliveurs pour l'extérieur, un nouveau bloc d'instrumentation et une sellerie nouvelle pour l'intérieur. Sa carrière se prolongera jusqu'en 1998 et elle laissera la place à la 206. Entre 15 ans, de 1983 à 1998, le "Sacré numéro" aura été produit à plus de 5.200.000 exemplaires, le cap du millionième ayant été atteint à la fin de l'année 1985. En 1988, elle représente 10 % des ventes du marché français.

205 GTI 1985
Solido et Ixo
C'est en 1985 qu'apparaît la 205 GTI, qui complète la gamme après les versions GT et XT déjà performantes. Avec la GTI, Peugeot aligne ainsi une voiture puissante capable de rivaliser avec la Golf GTI et l'Opel Kadett GSI, deux allemandes qui rencontrent un véritable succès en Europe. Le sigle GTI apparaît déjà en France, à l'époque, sur les berlines BX et CX, en faisant des voitures très rapides.

La 205, petite voiture de gamme inférieure, déjà très populaire, était alors déclinée en de multiples versions pour satisfaire et combler tous les désirs de tout client. La GTI allait renforcer cette politique en attirant une jeunesse à la recherche de nouvelles sensations. La première 205 GTI annonçait 105 Ch. de puissance, mais dès janvier 1987, ces 105 Ch. deviennent 115 Ch. et permettent à la voiture d'atteindre les 200 km/h avec des performances assez spectaculaires. C'est à cette époque qu'apparaît la CTI, version décapotable signée Pininfarina.

205 GTi 2.9 1989
Norev
Pour conclure cette montée en puissance, Peugeot lance rapidement la version GTI 1,9, au moteur de 1.905 cm3 développant 130 ch. Cette dernière verra sa puissance revenir à 122 ch avec l'adoption du pot catalytique mais restera toutefois un "sacré numéro". C'est en 1994 que la dernière version de la GTI sort de chaîne. Quatre ans plus tard, la 206 prendra la relève, rapidement remplacée par la 207 qui tentera de conserver l'esprit créé par la 205.

309

Au début des années 80, Peugeot est propriétaire de Talbot. Le dernier modèle de cette marque était l'Horizon et Peugeot avait lancé l'étude de sa remplaçante. Cette dernière devait prendre le nom de Talbot Arizona. Le succès commercial de la 205 va bouleverser les plans des dirigeants et la suite est innatendue. La marque Talbot ferme ses portes et l'Arizona devient une nouvelle Peugeot, la 309. En fait, elle devait s'appeler 206, bien qu'elle aurait du disposer du numéro 306. Ce sera 309 et les deux autres numéros seront utilisés plus tard, la 306 succédant d'ailleurs à la 309.
C'est en 1985 que Peugeot dévoile une voiture intermédiaire, développés à partir de la 205 et destinée à offrir un peu plus de place, notamment au niveau du coffre, la 309. Empruntant la plate-forme, le moteur et une partie de la carrosserie (les portes) de la 205, elle sera disponible en plusieurs versions, de la GL à la plus sportive, la GT. En 1987, la sage 309 devenait la reine du M1, représentant 24,1 % des immatriculations de son segment. Il devenait donc logique de doper la gamme avec une version GTI, motorisation qui a bien réussi à la petite 205.

309 1987, 1988 et GTi 1987
Norev, Ixo et Norev
La 309 GTI est proposée en février 1987. Commercialisée à 97.500 francs, elle est d'abord produite en version 3 portes. Sous le capot, Peugeot a reconduit le moteur XU9JA, qui a permis à la 205 de conquérir définitivement des lauriers dans cette catégorie de véhicules. Avec une cylindrée de 1.905 cm3, alimenté par une injection Bosch LE Jetronic, le moteur développe 130 ch à 6.000 tr/min. Beaucoup d'éléments proviennent de la 205, comme par exemple les suspensions. Côté carrosserie, pour affirmer le caractère sportif de cette version, la 309 hérite d'une proue tonifiée par un spoiler qui englobe quatre projecteurs additionnels. La poupe, elle, reçoit un becquet. Enfin, comme la 205, elle reçoit un filet rouge sur les protections latérales. En février 1990, la 309 T16 viendra compléter la gamme.

405 - 605

Parmi les versions de la série 405, deux voitures sortent du lot. D'abord la MI 16, la plus puissante, et la SRI. Cette dernière dispose d'un moteur 1,9 litre alimentée par une injection Bosch, ce qui permet de développer 125 ch à 5.500 tr/mn. Brillant, bien accompagné par une boite de vitesse à 5 rapports, le moteur permet à la voiture de dépasser le cap des 200 km/h et d'effectuer le 1.000 m départ arrêté en 31s 4.

405 SRI 1987 et 405 T16 1993
Norev
A la fin de la sa carrière, la 405 a droit à une version T16, évolution turbo de la fameuse Mi 16. Au fil des évolutions, la Mi 16 perd cependant de sa sportivité et à la fin de l'année 1992, Peugeot réagit en proposant la T16, qui se distingue par ses quatre roues motrices et son moteur gavé d'un turbo qui affiche désormais 200 ch. La 405 dispose également d'un overboost qui lui permet, le temps de quelques secondes, d'atteindre les 220 ch. Performante, la T16 atteint les 240 km/h, mais elle est aussi très bien équipée. Le prix sera cependant un frein à sa commercialisation, le catalogue annonçant un tarif de 220.000 francs. Comme la Mi 16, la T16 quittera la scène en 1995, année de la présentation de la 406. Les deux sportives, hélas, n'auront pas de remplaçantes et les amateurs de performances devront se contenter de la V6, plus bourgeoise que sportive.

605 1989
Solido

Années 90

806 1995 et 406 Coupé 1998
Solido
Lancée en septembre 1998, la 206 fut un véritable phénomène commercial, aussi bien en France que dans le reste de l'Europe. Encore plus que la 205 qui l'a précédée. La berline est disponible en version 3 ou 5 portes. Elles seront peu modifiée pendant les premières années de production. C'est en mai 2002 qu'elles seront véritablement remaniées. La 206 sera produite à Mulhouse dès 1998, à Poissy dès octobre 1999. Elles seront construites à l'étranger, à ryton en Grande-Bretagne, au Chili et en Argentine, puis au Brésil et en Iran.

Peu de temps après sa sortie, en octobre 2000, la 206 CC à toit escamotable devient vite le cabriolet le plus vendu en France, avec presque 21.000 exemplaires immatriculés pour la simple année 2001.

206 1998, 206 CC 1999 et 206 SW 2002
Norev, Solido et Norev
C'est avec la 307 et la 206 que Peugeot inaugure le concept SW. Ces deux véhicules viennent bouleverser en douceur les catégories traditionnelles du marché automobile en poussant le concept du break de loisirs plus loin. Les véhicules mettent en avant une nouvelle conception de l'habitabilité maximale tout en conservant l'essentiel de la berline. Mais la 206 SW est avant tout une 206 avant d'être une variante de carrosserie. On y retrouve tous les éléments des berlines 3 et 5 portes, à commencer par la structure. Le break conserve entièrement la plate-forme de la berline, y compris l'empattement. De ce fait, seul le porte-à-faux arrière est augmenté de 19 cm. Si l'arrière de la voiture est différent de la berline, l'avant conserve les caractéristiques de cette dernière, avec à l'avant la désormais célèbre calandre à grande bouche.

406 1999
Norev

Années 2000

607 2000
Norev et Ixo
Au Salon de francfort, Peugeot présente son nouveau haut de gamme, la 607. En présentant sa voiture dans le pays de référence en matière de berline de prestige, où règnent Audi, BMW et Mercedes, Peugeot annonce la couleur et se sent de taille à se mesurer au meilleur de la production mondiale. Mise en chantier en 1995, sous le code de Z8, la 607 succède aux 604 et 605. Le dessin est signé, non pas par Pininfarina, mais par l'équipe du Style Peugeot, sous la direction de Gérard Welter.
Proposée avec une gamme de trois moteurs disposant tous d'un double arbre à cames en tête et de 4 soupapes par cylindres, la 607 dispose donc d'un 4 cylindres Diesel ou d'un 4 cylindres essence. Le moteur essence de 2.230 cm3 délivre 360 ch. Le diesel de 2.179 cm3 est doté turbocompresseur et affiche une puissance de 136 ch. Au sommet de la gamme trône la 607 V6, dotée d'un 2.946 cm3 délivrant 210 ch. Les voitures sont disponibles avec deux modes de transmission, manuel ou automatique.

307 Berline et Coupé 2001
Norev et Solido

807 2002
Norev
Comme la logique des nombres le veut, le 807 succède au 806 lancé en 1994. Monospace haut de gamme, il est, comme le 806, né du partenariat conclu entre PSA Peugeot Citroën et Fiat Auto. Né en 2002, les monospaces haut de gamme allemands sont les plus vendus, les français occupant la seconde place de ce marché. En France, c'est encore l'Espace Renault qui caracole en tête des ventes, indétrônable.
Pour la marque, être derrière l'Espace, et comme deuxième monospace du moment, c'est toutefois un pari réussi, car le 807 devance ses cousins, Citroën C8, Fiat Ulysse II et Lancia Phedra.
Conçue et industrialisée en collaboration avec Toyota, la Peugeot 107, soeur jumelle de la Citroën C1 et de la Toyota Aygo apporte de nombreuses solutions au concept de la petite citadine. Présentée en première mondiale au Salon de Genève, elle sera lancée en février 2005. La 107 se joue désormais des petits tracas de la conduite en ville, que ce soit les bouchons, l'étroitesse des voies ou le manque de places de stationnement. Comme la version 5 portes, une version particulièrement réussie d'ailleurs, la 107 sera disponible en deux niveaux de finition, Urban et Trendy.

107 2005
Norev
Lors du Salon de Genève de mars 2003, Peugeot fait sensation en exposant un concept-car Prologue, futur Coupé 407. La version définitive de série, qui ne subit pas trop de modifications, sera commercialisée à partir d'octobre 2005, dans des versions allant de 29.900 à 45.400 euros selon les versions et les motorisations. Avec sa ligne pure et puissante, légèrement plongeante à l'avant et sensiblement élevée à l'arrière, attire de suite le regard. Cette silhouette, on la doit, non pas à Pininfarina, mais au bureau de style maison. Le dessin, comme la fabrication, sera 100 % Peugeot.

407 Coupé 2005
Norev

Concept-Car

Sujet d'un concours de design organisé par Peugeot, la conception de la 4002 passa par plusieurs étapes. Les grandes lignes sont d'abord ébauchées via l'ordinateur qui permettra ensuite de créer des maquettes au 1/5. Ensuite, une fois les dernières retouches apportées pour coller aux cahier des charges, la conception d'une maquette à l'échelle 1 débute. Pour la 4002, c'est la société 3D qui fut chargée de la production du prototype. Confectionnée en matière synthétique, le résultat est plutôt déroutant. Mais n'est-ce pas la fonction d'un concept car, surprendre ? En tout cas, si Peugeot voulait nous proposer un modèle futuriste faisant un léger clin d'oeil au passé, et à la 402 des années trente, c'est une réussite.

4002 de 2003
Norev
Présentée au Mondial de l'Automobile en 2004, la Peugeot 907 est une berlinette à moteur avant dans la tradition classique du Grand Tourisme. Le moteur, un 12 cylindres en V de 6 litres, ne se contente pas d'être prometteur et superbe, il fonctionne et il est très élaboré. Même si la comparaison n'a jamais été avancée ouvertement et officiellement, il est clair que la 907 se présente comme une rivale potentielle des Ferrari. Certains détails de la carrosserie, d'ailleurs, font un clin d'oeil à certaines grand tourisme de la marque au cheval cabré, comme la 250 GT Compétition ou la 275 GTB.

907 de 2004
Norev