PEUGEOT    

Dernière mise à jour : 15/05/2010

203 et 403...

Petit historique, suite...

Pendant l'Occupation, c'est Jean-Pierre Peugeot qui est à la tête de l'entreprise, il succède à son père Robert. A la direction depuis 1928, il va refuser la collaboration, et laisser l'entreprise sous la direction de l'ingénieur Von Guillaume, puis de Ferdinand Porsche. Il restera cependant au sein de l'entreprise, pour défendre son bien mais aussi ses ouvriers, pour éviter la fermeture et l'envoi des salariés en Allemagne. Collaborant à contrecoeur, il soutiendra la Résistance, couvrant le sabotage, finançant le maquis local, dont font d'ailleurs partie ses propres neveux. En 1944, les allemands commencent à le soupçonner, ce qui pousse Jean-Pierre Peugeot à passer en Suisse.
Exsangue en 1945, Peugeot, à force de volonté, de travail et soutenu par une foi inébranlable en son avenir, va relever la tête et signer quelques beaux succès dans les dix années qui vont suivre. Après la Seconde Guerre, le renouveau de la marque passe par la 203, une voiture qui va remettre l'entreprise d'aplomb. Le succès de la 203 sera confirmé par sa remplaçante, la 403.
Pour Peugeot, la période florissante des années trente, marquée par des succès commerciaux et des exploits sportifs, peut sembler révolue à jamais en 1945 tant la situation est chaotique. Le second conflit mondial, avec un ennemi occupant les installations de Sochaux et interdisant tout nouveau modèle, a apporté son lot de vexations et de dommages en tout genre. En outre, l'outil de travail a été endommagé à la suite du bombardement effectué par les Lancaster britanniques dans la nuit du 15 au 16 juin 1943. Le coup de grâce est porté quelques jours avant la Libération : au moment de plier bagage, les allemands prennent en effet le temps de se livrer à un pillage en règle, non seulement sur les machines-outils, mais également sur les matières premières. Résultat : en 1945, l'usine est en ruine. Tout est à reconstruire avec les moyens du bord.
Lorsqu'on compulse les archives de cette époque, on prend vite conscience de l'extraordinaire effervescence qui règne alors, soutenue par l'esprit maison qui réunit l'ouvrier, le cadre, le directeur. Chacun va y mettre du sien, ne comptant ni ses efforts ni son temps. Cette époque "était formidable", selon les souvenirs d'un ancien employé, qui ajoutait : "C'était particulièrement dur mais nous avions foi en l'avenir." la première étape incontournable consiste à remettre l'usine en état, ce qui n'est pas une mince affaire. des cloisons sont construites à la hâte afin d'isoler au mieux les ateliers car, pour couronner le tout, l'hiver est particulièrement rigoureux. C'est donc au milieu des gravats que les ouvriers vont redémarrer l'entreprise. Dans le même temps, dans les fonderies ou encore au modelage, on procède à la reconstitution des plans d'outillage et de machine. Un magasin de pièces finies provenant de stock est recomposé... mais surtout, l'objectif essentiel est d'équiper les ateliers afin de produire le prochain modèle. Car, parallèlement à cette reconstruction, les bureaux de style travaillent sur une nouvelle auto et, dans un rapport daté de juillet 1945, on peut lire que : "(...) l'étude de la fabrication des différents projets 203 a été commencée". Mais, on le sait, la genèse de l'auto est bien antérieure et ses grandes lignes ont été arrêtées durant l'occupation. En attendant, les premières voitures à sortir des chaînes sont les 202, berlines et utilitaires.

203

Jusqu'à la fin de 1947, la 203 accapare les esprits car de sa réussite dépend le sort de l'entreprise. Sa conception est donc particulièrement peaufinée. La direction désire une automobile moderne, robuste, économique, offrant un confort et une tenue de route dignes d'éloges. La voiture fait l'objet de longues et méticuleuses mises au point. En 1948, lors du Salon de l'Auto, la 203 se dévoile au travers de deux exemplaires à la ligne fluide particulièrement harmonieuse : une noire que chacun peut voir de près, et une grise installée sur un podium tournant et assortie d'un panneau explicatif au titre prometteur : "Conception française, classe internationale". Le stand Peugeot est également occupé par la 202, le modèle d'avant-guerre, mais qui pour cette renaissance s'enorgueillit de quelques améliorations, en particulier des freins hydrauliques Lockheed. La 202 disparaîtra des catalogues en 1949.

203 Berline 1954 et Berline 1955
Solido et Ixo
Le succès de la nouvelle Peugeot vient du fait que Peugeot présente là un modèle tout à fait nouveau alors que la concurrence propose encore des modèles d'avant-guerre. En 1949, l'abandon de la 202 fait que cette voiture devient l'unique proposition de la marque. Malgré les restrictions qui persiste, avec une économie qui redémarre lentement, Peugeot offre une voiture de rêve dotée d'une ligne très américaine influencée par la Lincoln Zephyr. Avec ses ailes semi-intégrées au capot, sa vaste calandre chromée et son levier de vitesse au volant, la 203 se voit même affublée d'un toit ouvrant de série, une première en France.

Les débuts de la 203 sont laborieux, essentiellement à cause des difficultés d'approvisionnement en accessoires. En juin 1949, 100 voitures par jour sortent des chaînes, alors que Peugeot souhaite doubler ce chiffre d'ici janvier 1950. Quant aux délais de livraison, ils avoisinent bien souvent les 18 mois. Malgré ces aléas, l'optimisme est de rigueur et la marque commence à décliner le modèle.
203 utilitaires
En 1949, après la sortie de la berline "Luxe, Peugeot propose donc les premiers dérivés. On trouve alors la berline "Affaires", version simplifiée sans toit ouvrant, une berline découvrable, et une camionnette bâchée (avec des ridelles en bois et sa charge utile de 850 kg). Il faut attendre 1950 pour voir apparaître la Familiale, si séduisante avec ses six places, la Commerciale (idéale pour transporter marchandises et passagers), de la fourgonnette tôlée C8 (deux portes, deux places et une grande porte arrière), ces deux dernières fort appréciés d'ailleurs par les artisans et les commerçants. La Commerciale, idéale pour transporter marchandises et passagers). Dans le catalogue, on trouve aussi le plateau-cabine. Toutes ces voitures, et principalement les breaks, inaugurent chez Peugeot le concept de la voiture tout en un. Fort appréciée par les familles nombreuses, la Familiale connaîtra d'ailleurs un beau succès, ce qui profitera aux modèles suivants, 403, 404 et 504. La Commerciale, autre voiture très demandée, est une 4 portes et 4 places, d'une charge utile de 450 kg. La banquette arrière bascule pour dégager totalement le plancher de chargement, offrant ainsi un volume plus important. On peut encore gagner davantage d'espace grâce au siège passager lui aussi rabattable. Un bon compromis.

203 Familiale 1954 et Familiale 1955
Ixo et Solido

203 Commerciale 1955
Norev
En 1956, année de la disparition de la berline "Affaires", les Familiales, Commerciales et fourgonnettes sont dotées d'une partie arrière modifiée. La Familiale sera retirée de la production en 1962, comme la Commerciale et la Fourgonnette.
203 Coupé et Cabriolet
Après l'utile vient l'agréable car c'est alors qu'apparaissent deux modèles qui demeureront dans les mémoires, l'élégant cabriolet et le rare coupé, nés respectivement en 1951 et 1952. La gamme est riche, la voiture fiable. Mieux, elle plaît, et des carrossiers renommés s'emparent d'elle, des pilotes la dopent et inscrivent son nom aux palmarès de quelques grandes compétitions. Bref, c'est le succès, avec 685.828 autos produites. Le lion est sauvé.
Original mais éphémère, le Coupé Peugeot 203 ne promènera pas longtemps sa silhouette dans les rues. Les clients potentiels bouderont cette création de la firme de Sochaux, ce qui poussera cette dernière à retirer cette proposition du catalogue au bout de quelques mois.

203 Coupé 1953 et 203 Coupé 1954
Solido et Norev
L'insuccès du Coupé, contrairement au cabriolet qui remporte tous les suffrages, est du à un prix élevé mais surtout à son esthétique qui, s'il attire les regards, ne parvient pas à convaincre les acheteurs éventuels. Beaucoup reprocheront à la voiture son toit très court qui, d'une certaine manière, réduit considérablement l'habitacle, d'ou l'étrange sensation de claustrophobie que certains ressentiront en s'installant à bord.
En 1950, Peugeot avait déjà décliné une version découvrable de la 203. Cette dernière disposait d'un toit en toile, découvrant une grande partie de l'habitacle, du haut du pare-brise jusqu'à l'arrière des sièges passagers. Cette voiture, codée ND3, est sympathique mais ce n'est pas vraiment un cabriolet. Peugeot ne va pas tarder à réaliser ce dernier, après avoir résolu les problèmes de la carrosserie monocoque qui fragilisent beaucoup la rigidité de la voiture une fois le toit découvert. Des renforts seront donc nécessaires. En 1951, la version décapotable est enfin prête, un joli cabriolet deux places avec néanmoins un peu de place à l'arrière pour d'éventuels bagages ne pouvant s'insérer dans le coffre lui aussi assez limité en taille. Avec son arrière très spécifique, le cabriolet va très vite s'imposer grâce à ses qualités routières largement supérieures aux autres versions, particulièrement grâce à des suspensions renforcées. Il sera construit jusqu'en 1960, à plus de 2.500 exemplaires.

203 Cabriolet 1953 et 1954
Ixo, Norev , Solido et Norev
Pour les spécialistes, le cabriolet 203, apparaît sous la dénomination de D3 en 1951. En octobre 1952, il évolue en D3V puis en D3S en octobre 1953. Construit dans les usines de la Garenne Colombes jusqu'en 1956, ses dernières appellation sont D3P en 1954 et D3N pour ses derniers tours de roue. Seule la version Grand Luxe de 1954 adopte les sabots d'ailes et les bas de caisse chromés, ainsi que des pneumatiques à flancs blancs et des antibrouillards rectangulaires placés dans la calandre. L'habitacle, bien sûr, bénéficie que quelques finitions spécifiques.
203 Darl'Mat
Parmi les séries spéciales issues de la 203, les plus connues sont les Darl'Mat. Ce carrossier, artisan de génie installé à Paris en 1921, va devenir agent Peugeot dès 1923 puis concessionnaire exclusif de la marque en 1930. Une période faste débute, avec la transformation de carrosserie pour 7 CV et 14 CV. puis les 301 et 401. Il concevra ensuite quelques mécaniques pour 403, faisant de fait un modèle aux performances d'une voiture de sport pour un budget d'une voiture de série. Ces voitures, dotées de multiples accessoires chromés, éveillent toujours aujourd'hui la curiosité des visiteurs des salons divers.

203 Berline Darl'Mat 1953
Norev
Après la 203, Darl'Mat concevra quelques 403 avant de retourner définitivement à sa profession de concessionnaire. Il s'éteindra en 1970 mais son nom reste très lié à celui de Peugeot.
203 découvrable
Peugeot ne va pas tarder à réaliser ce dernier, après avoir résolu les problèmes de la carrosserie monocoque qui fragilisent beaucoup la rigidité de la voiture une fois le toit découvert. Des renforts seront donc nécessaires. En 1951, la version décapotable est enfin prête, un joli cabriolet deux places avec néanmoins un peu de place à l'arrière pour d'éventuels bagages ne pouvant s'insérer dans le coffre lui aussi assez limité en taille. Avec son arrière très spécifique, le cabriolet va très vite s'imposer grâce à ses qualités routières largement supérieures aux autres versions, particulièrement grâce à des suspensions renforcées. Il sera construit jusqu'en 1960, à plus de 2.500 exemplaires.
Apparue avant le cabriolet et le coupé, la découvrable garde les lignes de la berline et s'impose de suite comme le haut de la gamme 203. Cette dernière disposait d'un toit en toile, découvrant une grande partie de l'habitacle, du haut du pare-brise jusqu'à l'arrière des sièges passagers. Cette voiture, codée ND3, est sympathique mais ce n'est pas vraiment un cabriolet. En 1950, ce seront 2.527 exemplaires qui sortiront des chaînes de montage. En 1951, Peugeot en produira 3.561 exemplaires. Pourtant, ce chiffre ne semble pas satisfaire le service commercial. La voiture est chère, bien sur, 525.000 francs contre 490.000 pour la berline, et l'arrivée du cabriolet en 1951 va freiner les ventes. Autre fait, ressenti en 1953, le principe même de la berline découvrable est passé de mode.

203 Découvrable 1954
Norev
Après 235 exemplaires supplémentaires en 1954, Peugeot met un terme à la carrière de la découvrable en mars.

Fin du modèle unique

La 203 aura eu le privilège de représenter seule la marque jusqu'en 1954. Au printemps 1955, elle n'est plus le modèle unique et accueille à ses côtés la 403 aux lignes beaucoup plus anguleuses. Peugeot n'a pas trop de soucis à se faire quant à la fiabilité de la petite dernière, car elle embarque un grand nombre de solutions mécaniques éprouvées par l'aînée.
403

La Peugeot 403 est présentée en avril 1955. Cette nouvelle berline, qui vient remplacer la 203, dispose d'un 4 cylindres de 1.468 cm3 et 58 ch. Au départ, seule la version "Luxe" avec toit ouvrant est commercialisée. Ce n'est qu'en octobre qu'elle sera proposée en deux versions, avec ou sans toit ouvrant. Pour le dessin de sa voiture, Peugeot a fait appel, pour la première fois, au designer turinois Pininfarina, le début d'une collaboration qui dure depuis plus de cinquante ans. La 403 s'avère confortable, dispose d'une habitabilité remarquable, d'un moteur puissant et souple qui fera son succès.
En 1958, la 403 se dote, et c'est une première sur une voiture de série, d'un ventilateur débrayable. Le premier moteur Diesel Indenor fait son apparition sur le modèle Grand Luxe, ce qui fait de la 403 la première voiture diesel de série. En 1960, le mythique lion qui trône sur le capot disparaît, jugé trop dangereux en cas d'accident. En 1960, lorsque Peugeot arrêtera la 203, une version économique de la 403 verra le jour, la 403-Sept.
Voiture préférée de la bourgeoisie provinciale, la 403 sera également adoptée par les compagnies de taxi, la police et la gendarmerie.

403 Berline 1957, 403 Berline "Sept" 1957
CEC, Norev
La 403 remplace la 203 mais elle est trop bourgeoise pour satisfaire la clientèle populaire de la 203. Aussi, pour ne pas laisser un créneau vide, Peugeot ne va pas créer un nouveau modèle de gamme inférieure mais proposer une 403 simplifiée et économique, la Sept. Bas de gamme, cette petite 403 est une 7 CV (la berline courante est une 8 CV), qui va connaître un beau succès. Plus austère que ses soeurs aînées, la Sept n'a pas de toit ouvrant, pas de banane de pare-chocs, pas de déflecteurs aux fenêtres avant, et une simple calandre grillagée. L'habitacle est aussi traité avec simplicité, sans sièges couchettes et accoudoirs. Pour le moteur, c'est un TM5 de 1.290 cm3 de 54 Ch., vite épaulé par un diesel (BDA).

Très proche de la 203, la 403 abandonne cependant les rondeurs pour des lignes rectilignes, en accord avec la mode de l'époque. Héritant des mécanique éprouvées sur la 203, la 403 est pour beaucoup une version modernisée de la 203. La nouveauté vient du moteur Diesel, le BDA, la 403 étant la première à recevoir cette motorisation chez Peugeot. C'est au Salon de Paris de 1959 qu'est dévoilée cette 403 D, une berline qui sera soutenue par les LD, versions limousine familiale et limousine Commerciale. Ce moteur est un 4 cylindres en ligne de 1.816 cm3 et 48 Ch., appelée communément Indenor, du nom de l'usine ou il est construit, à Lille. Il fera le bonheur des grands rouleurs, dont les chauffeurs de taxis, et connaîtra un grand succès de l'autre côté de la Méditerranée. La 403 terminera sa carrière en 1966, après une grande réduction de gamme depuis 1960 et l'apparition de la 404. Les dernières berlines sont des modèles Luxe Confort, sur base 7 CV. Tous modèles confondus, il aura été produit 1.204.121 exemplaires de Peugeot 403.
Le cabriolet est apparu en août 1956. Il sera commercialisée dès 1957, jusqu'en 1962. Réservé à une clientèle assez aisée, il reprend la recette qui a fait le succès du cabriolet 203, la robustesse. Il sera construit à 2 043 exemplaires, par le carrossier Pourtout. Son prix élevé, et son esthétique discutable, seront un frein à cette production.

403 Cabriolet 1957 et 403 Cabriolet 1960
Solido et Universal Hobbies
La 403 cabriolet se retrouva un jour dans un feuilleton américain. Dans le premier épisode des aventures du lieutenant Columbo (joué par Peter Falk), diffusé en février 1968 sur la chaîne NBC, l'inspecteur de police deviendra célèbre aux yeux du public américain en partie grâce à son étrange voiture, un cabriolet 403 gris modèle 1960 immatriculé "California 044 APD". Cette 403 qui a servi dans la première série d'épisodes, avait été récupérée dans une casse automobile pour les besoins du tournage et choisie par l'acteur lui-même.

En septembre 1956, au Salon de Paris, Peugeot lance également la familiale et la commerciale, et le mois suivant la version plateau-cabine. Version longue, pouvant transporter sept ou huit personnes, la Familiale est qualifiée de "Luxueuse limousine", et dispose de la finition de la berline Grand Luxe. La production des Familiales, Commerciales et Fourgonnettes est arrêtée en 1962, les autres utilitaires resteront en production jusqu'en 1967.

403 Familiale 1956, 403 Break 1960 et 403 Fourgon Tôlée 1960
Norev, Norev et Solido
Moins avantagée que la Familiale, la Commerciale est pourvue d'une banquette arrière et d'un plancher de charge qui occupe toute la partie du coffre. L'arrivée du moteur Diesel en 1959 permettra aux versions commerciales d'enterrer littéralement la concurrence. Pour le particulier, ce moteur permettra aussi de faire de sérieuses économies de carburant. Beaucoup de ces voitures seront acquises par des artisans qui peuvent ainsi, disposer d'un véhicule à la fois familial le week-end et utilitaire la semaine.
La fourgonnette 403 est apparue en 1956. Elle se distingue par sa calandre dépourvue de barre transversale (contrairement au modèle miniature présenté) et, à l'intérieur, par un plancher de charge. La charge utile est de 500 kg et le volume est de 2.35 m3. Fiable, pratique, docile et efficace, la 403 sera un utilitaire très apprécié. La porte arrière s'ouvrait de 120°, dévoilant un espace de 1,87 m de profondeur. Contrairement à la Commerciale ou à la Familiale, la roue de secours n'était pas logée sous le plancher mais placée derrière le siège du conducteur.