CITROËN    

Dernière mise à jour : 15/05/2010

Chevrons sauvages...

Petit historique, suite...

Citroën continu de se chercher et la reconquête du marché est en bonne voie. La marque se prépare à aborder les années 2000 et pour cela, la série des X va jouer un rôle majeur. Avec l'AX, la révolutionnaire, la ZX et bien sur la Xsara, Citroën va aborder les années 2000 avec le vent en poupe.

VISA

Visa et Visa Club 1979 à 1981
Solido, Universal Hobbies et Norev
Présentée au Salon de Paris en 1978, la Visa succède à L'Ami. Conséquence de la reprise de l'entreprise par Peugeot, la voiture partage sa plate-forme avec la Peugeot 104. Deux motorisations sont prévues, la version Club dotée du bicylindre de 652 cm3 Citroën et la version Super dotée du 4 cylindres 1.124 cm" de Peugeot. Les lignes, cependant, ne font pas l'unanimité et Citroën chargea France Design de rénover le modèle. Ce sera chose faite en 1981 avec la Visa II.

Visa II Super E 1981
Universal Hobbies et Ixo
La Visa perd son fameux "nez de cochon". La face avant modifiée par Heuliez la rend plus séduisante. En 1981, la Visa Super laisse la place à la Visa Super E et à la Visa Super X. Cette dernière sera ensuite remplacée par la GT en 1982. La GTI apparaîtra qu'en 1985. Après plusieurs séries spéciales, la Visa sera remplacée en 1987 par l'AX et disparaîtra en 1988 après 1.254.390 exemplaires.

Visa Découvrable 1984
Universal Hobbies
C'est en 1984, au printemps, que Citroën enrichit sa gamme d'une version découvrable de la Visa. Avec 4 vraies places, cette petite découvrable est proposée à un prix défiant toute concurrence. La sobriété de son moteur en fait une 2 CV moderne destinée à séduire les jeunes ayant débutés sur une 2 CV et qui recherchent un modèle plus moderne et plus séduisant. C'est Heuliez qui se chargera de produire cette petite nouveauté, mais à très peu d'exemplaires, 1.759 en 1983, 816 en 1984 et seulement 58 en 1985.
Basée sur la Visa, la fourgonnette C-15 sortira en 1984.
VISA GT TONIC

Visa GT Tonic 1984
Universal Hobbies
Sur la base de la Chrono, avec un moteur de GT, la Visa Tonic est une série limitée produite à 2.000 exemplaires, présentée en octobre 1983. Plus "sage" que la chrono, elle offre malgré tout des performances tout à fait brillantes, puisque son moteur de 1,4 litre alimenté par deux carburateurs, développe allégrement ses 80 ch., ce qui lui permet de couvrir les 400 m, départ arrêté, e, 17,5 sec. Elle conserve les accessoires de la carrosserie de la Chrono, sans les décors tapageurs. Ce qui lui donne une ligne plus sobre. Proposée uniquement en blanc, la carrosserie comporte des adjonctions, comme le spoiler avant, les élargisseurs d'ailes, le carénage de bas de caisse et le becquet arrière.
Axel

Axel 1985
Universal Hobbies
En 1976, la France signe un accord industriel et commercial avec la Roumanie. Cet accord débouche, en 1984, sur la fabrication, dans la ville de Craiova, de la Citroën Axel basée sur la plate-forme de la Visa. Pour ce faire, l'usine Olcit de Craiova (Roumanie) entre en activité. Les motorisations de ces Axel seront celles de la GSA. Robuste, fonctionnel, facile à entretenir et disposant d'une bonne tenue de route, l'Axel est disponible en version 3 ou 5 portes, voiture particulière ou Entreprise. Son succès en France reste cependant très discret. Olcit est la contraction de Olt, région ou la voiture est fabriquée, et de Cit pour Citroën.
BX
La BX marque une nette inflexion dans la trajectoire du constructeur du quai de Javel. Un premier pas vers la modernité est effectué, un nouveau cap dans l'orientation industrielle suite aux accords signés avec Peugeot.

BX 1982, BX 16 TRS 1984 et BX 16 TRS 1983
Norev, Universal Hobbies et Ixo
La BX succède aux GS et GSA et est dévoilée au Salon de Paris en 1982. Dessinée par Marcello Gandini du Studio Bertone, elle surprend par ses nouvelles formes qui se distinguent des productions précédentes. Elle s'inspire du prototype Reliant FW11 de 1977. C'est en 1983 qu'apparaît la version Diesel et en 1984 qu'arrive la version haut de gamme, la BX 19 GT. Première voiture à être fabriquée sous l'ère PSA, la BX bénéficie des synergies apportées par le conglomérat industriel et d'une banque de données commune. Ainsi, une gamme de moteur et de boites de vitesses produite en grande série permet de réaliser des économies. Même la plate-forme de base est partagée avec la Peugeot 305 rénovée.
Trois ans après son lancement, la BX a fait gagner à Citroën des parts substantielles sur un secteur très concurrencé en Europe. Le modèle caracole en tête des ventes de la marque et la réputation de la BX est bien installée. Les versions 14 et 16, offrent des performances qui ne déçoivent pas, l'Auto Journal évoquant des vitesses de 162,2 km/h (14 E et RE) et de 166,8 km/h. (16 RS et TRS). Certains regretteront cependant l'absence d'une version BX 18.
En 1986, la BX subit un restylage pour 1987, un travail effectué par le designer de Citroën, Carl Olsen, créateur de l'AX et de la CX série II. Les boucliers avant et arrière sont modifiés, comme les clignotants avant et la ligne des phares. Dans la gamme, les BX Sport, BX 19 GT laissent la place aux versions BX 19 GT1 et BX GT. En 1985 était apparue la BX 4TC, Citroën décidant de participer au Championnat de rallye. La version client ne soulèvera pas l'enthousiasme cependant, seuls 86 exemplaires trouveront preneurs. Les invendues furent tout simplement détruits. En 1989, le catalogue s'enrichira d'une version 4x4.
La production s'achève en 1996 et c'est la Xantia qui prendra la relève, une voiture apparue auparavant. Les deux voitures cohabiteront donc durant quelques temps au catalogue.

Break 16 RS Evasion 1989
Universal Hobbies
A la fin de l'année 1983, Citroën décide de lancer la version break de sa BX, mais les usines tournent déjà à plein régime grâce au succès de la berline. C'est donc Heuliez qui va se charger de cette production, ce qui demande un gros investissement pour l'usine bretonne de Cerizay. Le carrossier, qui a déposé le nom d'Evasion pour un mini monospace, autorise Citroën à utiliser ce dernier pour l'appliquer à son nouveau break. Lancé en 1985, ce dernier rencontrera un gros succès, 183.000 exemplaires seront produits entre 1985 et 1993.
Doté au départ de trois motorisations et deux niveaux de finitions, le break bénéficiera des mêmes évolutions que la berline, avec le montage en 1988 de motorisations plus modernes, et de versions diesel. L'atout principal de la BX Break est sa carrosserie, qui lui donne une silhouette assez sympathique et l'éloigne de la vision qu'on peut se faire, à l'époque, d'un "utilitaire". Les dessinateurs ont voulu lui donner un aspect familial, en le dotant d'un habillage soigné et de multiples rangement forts appréciés. Du break sera développé un modèle familial 7 places pour satisfaire les familles nombreuses. On ne parlera pas de la tenue de route de toutes ces versions, l'historique de la marque le fait pour nous.
La Citroën BX sera produite à 2.337.016 exemplaires entre 1982 et 1996.
AX
Remplaçante de la Visa, l'AX révolutionne le segment le plus populaire du marché automobile. Au milieu des années 80, Citroën propose un concept de voiture utilitaire qui n'est pas sans rappeler celui de la 2 CV. Lancée en 1986, et malgré la domination des Renault Supercinq, Peugeot 205, Opel Corsa, Ford Fiesta et Fiat Uno, l'AX va vite trouver sa place et, grâce à ses atouts, va rester longtemps imbattable dans son segment.

AX 10 E 1987
Universal Hobbies et Ixo
Présentée à la presse au cours de l'été 1986, et au public lors du Salon de Paris, l'AX disposait de deux motorisations. L'AX 11 disposait d'un moteur 1.124 cm3 de 55 chevaux, lui permettant d'atteindre les 160 km/h, nettement plus que ses rivales directes, avec toutefois une consommation modeste. La seconde était l'AX 14, moteur de 1.360 cm3 de 60 chevaux. Le client disposait également de la finition RE ou TRE pour la 11 et TRS ou TZS pour la 14. Ce dernier moteur équipera d'ailleurs l'AX GT, avec un carburateur double corps qui lui offre 20 chevaux supplémentaires.
Suivra la version Sport, au moteur de 1.294 cm3 et ses 95 chevaux. L'AX GTI viendra ensuite la remplacer. Née en carrosserie deux portes, l'AX sera proposée en version cinq portes et en version Diesel. Dans ce dernier cas, on trouvera les finitions RD, TRD et TZD. Après deux millions et demi d'exemplaires, l'AX se retirera du marché français en 1997.
Concept-car Activa
C'est au Mondial de Paris 1988 que Citroën expose son Concept-car baptisé Activa 1. Symbole de la synthèse harmonieuse entre l'hydraulique et l'électronique, pour une sécurité et un confort optimum. La voiture innove en tout domaine, sécurité, maniabilité, confort, économie de carburant, performances routières, tout cela sous un seul mot d'ordre, être un véhicule "Actif" capable de s'adapter à toutes les contraintes routières grâce au pilotage électronique des fonctions de suspension et de direction. Le style, fluide, ne donne aucune impression d'agressivité. Tout est parfaitement équilibré dans une volonté d'aérodynamisme.

Activa 1 1988
Universal Hobbies

Activa II 1990
Universal Hobbies
Après l'Activa 1, Citroën poursuit ses études et développe les technologies mises en oeuvre sur ce premier prototype. L'Activa II de 1990 exploite plus efficacement le mariage entre Hydraulique et électronique. Destinés à être appliquer sur le haut de gamme de la marque, sur les C5 et C6, ces techniques présentées sur l'Activa 1 furent auparavant appliquées avec succès sur la XM.
XM
Le projet Y30, présenté le 23 mai 1989 sous le nom de XM fut de suite élue voiture de l’année 1990. Elle succède à la CX. La carrosserie, signée Bertone, est très aérodynamique, une tradition chez Citroën, son Cx étant de 0.28. Bien sur, elle conserve la suspension oléo-pneumatique de la CX. Voiture de prestige, elle dispose à l’arrière d’une double vitre, ce qui préserve les passagers du vent lorsque le hayon est ouvert. Le break, le plus gros du marché européen à cette époque, sera présenté en 1991.

XM 2 Litres Injection 1989 et XM 1989
Universal Hobbies et Norev
De nombreuses XM de la première série ont connu quelques soucis et ont passé du temps dans les concessions pour des mises au point. En 1992, avec le nouveau millésime, les problèmes sont résolus et la voiture devient très fiable. Malheureusement, les premiers symptômes restent en mémoire et la clientèle reste sur ses gardes. Les ventes en subissent les conséquences et ne cesseront de dégringoler. Toutefois, elle se vend très bien en Allemagne, mieux que la Peugeot 605 d’ailleurs. C’est la C6 qui viendra prendre la relève.
ZX
En 1991 apparaissent les ZX, Reflex, Avantage, Aura et Volcane, correspondants à 4 propositions de motorisation 4 cylindres. C'est en 1993 qu'arrive la version 16V, les versions diesel et la Furio. La 1.9i est, elle, remplacée par une 2.0i. Le break fait également partie du catalogue. En 1995, la ZX se met au goût du jour, adopte une nouvelle calandre, un nouveau capot, et prend le nom de Phase II. Au cours de sa production, la ZX enfantera de nombreuses séries spéciales, citons l'Audace, l'Athena, l'Exclusive, la Miami, l'Harmonie, l'Image, la Prestige, la Tentation, la Tonic ou la Rallye Raid, la Flash, sans oublier l'Entreprise.

ZX Aura 1991, ZX 1991 et EX Volcane 1991
Solido, Norev et Universal Hobbies
En 1998, la Dongfeng Citroën Automobile Company commercialise une ZX Fukang tricorps, la 988, une voiture développée spécialement par la marque pour le marché chinois. En Europe, la ZX se retire, après un succès commercial doublé d'un succès en compétition. C'est la Xsara qui la remplace, et ce depuis déjà 1997. En bonne héritière, la Xsara reprend la plate-forme et les moteurs de la ZX. Notons que la plate-forme a déjà été utilisée pour la Peugeot 306.
Xantia
La Xantia fut proposée entre mars 1993 et octobre 2001, prosuite à 1.216.734 exemplaires. Dévoilée à la presse en 1992, elle remplace la BX. Dessinée par Bertone, c’est d’abord une 3 portes, la version 5 portes n’étant dévoilée qu’en mars 1993. Trois motorisations, trois finitions, elle sera disponible également en diesel en juin. Après une évolution en 1994, Citroën propose l’Activa, dotée du système anti-roulis SC-CAR lui permettant de "virer parfaitement à plat". Ce n’est qu’en juillet 1995 que le break est proposé. Restylée en 1997, la Xantia sera commercialisée jusqu’en 2002, en France. Comme la ZX en Chine, la Xantia mène une seconde vie en Iran, assemblée par Saipa.

Xantia 1993 et Xantia Activa 1997
Norev et Universal Hobbies
La Xantia est la première voiture équipée en série du système anti-roulis actif. Elle fut dévoilée au Salon de Paris de 1994, avec un moteur 4 cylindres 16 soupapes, qui sera remplacé l'année suivante par un 2 litres Turbo. En 1996, elle reçoit un V6 24 soupapes de 3 litres, dérivé de celui de la XM, et réservé aux versions Activa et Exclusive. La plupart des revues spécialisées présenteront la Xantia Activa comme la meilleure voiture française de la fin du XXe siècle.
Saxo
Apparue en 1996, au Salon de Genève, la Saxo est alors pour remplacer l'AX, et elle inaugure, comme la Xantia, une nouvelle série d'appellation personnalisées des modèles de la marque. Conçue pour séduire une clientèle jeune, elle se décline très vite en deux versions dynamique, la VTS et la VTR. La VTS, sportive, reçoit une motorisation de 90 Ch., et la VTR vient concurrencer les petites GTi de l'époque. Ces deux versions seront commercialisées uniquement en version Coach à 3 portes.

Saxo VTR 1996, Saxo VTS et Saxo Bic 2000
Universal Hobbies, Norev et Universal Hobbies
Pour bonifier une gamme et la rendre attractive, il suffit tout bonnement de proposer une version munie de quelques attributs spécifiques et surtout d'une motorisation tonique. C'est ainsi que naît la Saxo VTS. La Saxo se pare alors de boucliers à jupe basse avec une large bande de contact, adopte des élargisseurs d'ailes dans la continuité des boucliers, reçoit des antibrouillards et un monogramme 16 V sur le panneau de custode arrière. Il est vrai que ce modèle reçoit également un nouveau moteur, un 4 cylindres de 1,6 litre de cylindrée coiffé d'une culasse à 16 soupapes. Délivrant 120 ch. de puissance, la Saxo VTS annonçait 205 km/h en vitesse maximale, de quoi satisfaire les urbains qui recherchent de la sportivité.
Septième des séries limitées dans la gamme Saxo, la version Bic arrive sur le marché en août 1998. Son succès est immédiat, ce qui poussera Citroën à renouveler cette offre en 1999 et 2000. Elle conserve les caractéristiques de l'année-modèle 1998 jusqu'en 2000, année ou elle bénéficie d'une nouvelle calandre, de nouveaux phares et de nouveaux blocs de feux arrière. En trois ou cinq portes, avec trois moteurs essence et un diesel, la Saxo Bic se différencie des autres modèles de la gamme par un choix de teintes jeunes et fraîches, pour l'intérieur comme à l'extérieur.
Evasion
Il faudra attendre 1994 pour que Citroën propose un monospace, dévoilée au Salon de Genève sous le nom d'Evasion. Conçu en coopération avec Peugeot et Fiat, il est également proposer sous la marque Lancia. L'Evasion doit, selon le marketing, être le reflet d'un art de vivre familial en alliant confort et sécurité, et surtout, proposer une modularité permettant d'accueillir 5, 6, 7 ou 8 passagers sans pour autant que ces derniers soient lésé par un manque d'espace. Citroën met également quelques principes en évidence, comme les portes arrières coulissantes et la multiplicité des rangements dans l'habitacle.

Evasion 1994
Universal Hobbies
Comme ses cousins, Peugeot 806, Fiat Ulysse et Lancia Zêta, l'Evasion ne rencontre pas un véritable succès. Si l'Espace était novateur, dix ans plus tôt, le Citroën et le Peugeot apparaissent ternes et sans grâce, de quoi décevoir des clients qui s'attendaient à mieux. Bien sur, le côté cubique a de nombreux avantages, celui de fournir le meilleur rapport encombrement/habitabilité (d'où le succès d'ailleurs des variantes utilitaires Jumpy et Expert).
Xsara
Dévoilée en Allemagne, à Francfort, en septembre 1997, la Xsara confirme l'entrée de Citroën dans une nouvelle ère entamée avec la Xantia. Après la berline Xsara 5 portes, le Coupé donnera naissance à une version sportive avec la version WRC, qui laissera sa trace sur divers rallyes internationaux. Une belle manière de promouvoir un modèle qui, pour la marque, doit mettre en valeur la sécurité active, cheval de bataille de Citroën à cette époque.

Xsara Exclusive 1998, Xsara Break 1998 et Xsara 2003
Universal Hobbies, Universal Hobbies et Norev
Présentée au Salon de Genève de 1998, la Citroën Xsara break avait pour vocation de replacer la marque en tête sur le marché des breaks de classe moyenne, un marché qu'avait dominé la ZX. Essence, diesel ou GPL, le choix est vaste, certains apprécieront également la version diesel Turbocompressé. Le dessin conserve l'élégance de la berline et le coffre, de grande capacité, place le modèle au-dessus de la quasi-totalité de ses concurrents. Après la BX et la ZX, le break "utilitaire" a définitivement perdu sa place au sein de la gamme de la marque aux chevrons.
Remplaçante de la ZX, tout en partageant sa plate-forme, la Xsara est proposée en version essence et en versions diesel. La plus "sportive" est la VTS avec ses 167 ch. Malgré ses succès en Rallye, la voiture a du mal à s'imposer.
La Xsara permet aussi à Citroën de tester une nouvelle technique, l'Auto-PC. Développé pour le modèle spécifiquement, et conjointement avec Microsoft, le système est une première mondiale. Il permet de dialoguer en temps réel avec le conducteur. Equipé de la radio, lecteur CD, téléphone, GPS, messagerie SMS, l'Audio-PC peut s'actionner grâce à la voix du conducteur enregistrée auparavant, ce qui permet une conduite non perturbée donc plus sûre. PC certifié Iso, il sera installé sur 500 voitures, toutes versions confondues entre Exclusive et VTS. Les voitures sont reconnaissables aux logos Windows CE sur fond blanc situés sur les flancs du véhicule.
Xsara Picasso
En 1999, la version Xrara monocorps est dévoilée, et projette Citroën encore plus loin dans l'innovation. Le concept original proposé par le Picasso (habitabilité, convivialité et polyvalence) sera la clé de son succès. Concurrent direct de la Renault Megane Scénic, il se démarque de cette dernière par son profil arrière plus allongé et trois places de même taille sur la banquette. En août 2006, la C4 Picasso viendra compléter l'offre. Ce dernier repose sur la plate-forme de la C4, contrairement à son devancier qui repose sur celui de la Xsara. Une version longue de 7 places a été proposée à la fin de l'année 2006, la version normale arrivant plus tard, en mars 2007. Le Xsara Picasso restera en production jusqu'en 2008-2009.

Xsara Picasso 2000
Universal Hobbies et Norev
Malgré l'arrivée du C4 Picasso, la Xsara Picasso est donc maintenu dans la gamme Citroën, le C4 n'étant qu'une proposition haut de gamme, une alternative dans la catégorie des monospaces compacts. Victime du succès, à la fois du Xsara et du C4, l'usine ou il est produit (Vigo en Espagne) ne peut plus assurer la cadence. Citroën devra, en octobre 2007, transférer la production du Xsara Picasso vers l'usine de Rennes, en Bretagne.
Berlingo

Berlingo 1997
Universal Hobbies
Dévoilé au cours de l'été 1996, le Berlingo est le premier "ludospace". Déjà, Citroën avait, avec le carrossier Heuliez, proposé un petit véhicule de loisir économique avec l'AX Evasion, puis avec un dérivé de C15 doté d'une porte latérale. Sur la base du Berlingo utilitaire, Citroën offre un véhicule tout à fait nouveau sur un marché vierge, un véhicule à tout faire d'usage familial destiné à une clientèle assez jeune. Avec un volume de rangement important et modulable à l'extrême, dans un confort élevé, la marque aux chevrons va satisfaire ceux qui recherchent un véhicule pour les voyages de loisirs en famille ou en groupe, mais aussi pour le transport de chargements divers.
D'utilitaire à Ludospace en 1996, il devient Tourisme en 1997, puis Multispace. Il se démarque alors, assez nettement de sa version d'origine Berlingo utilitaire, et de son cousin, le Peugeot Partner. En 1998, il adopte une porte latérale coulissante sur le flanc droit. En 2000, la version Modutop, Citroën multiplie les rangements et les astuces pour le rendre encore plus convivial et plus pratique. Son premier concurrent sera le Renault Kangoo, mais le Berlingo a déjà beaucoup d'avance.