TOUR DE FRANCE    

Dernière mise à jour : 07/05/2010

Au cœur du Tour

       

Direction de course - Assistance - Presse, Télévision et Radio - Sécurité - Services médicaux
Née deux ans plus tôt, la 4 CV représente, en 1948, le symbole de la reconstruction. Petite voiture populaire sans prétention, elle devient rapidement le modèle phare de Renault, celle qui va remettre la France sur les routes. La voir sur le Tour de France de 1948 n'a donc rien d'étonnant. Pour cette deuxième édition de l'après-guerre, les organisateurs de la Grande Boucle l'ont choisie comme véhicule suiveur. Les deux journaux organisateurs sont Le Parisien Libéré, fondé en 1944 sur les cendres du Petit Parisien, et L'Equipe, quotidien sportif fondé en 1946 pour succéder à L'Auto.
< < Renault 4 CV L'Equipe/Le Parisien Tour de France 1948 par Norev
Première berline performante française de l'après-guerre, la Peugeot 203 est adopté par la presse organisatrice. Elle va assurer les déplacements de ses envoyés spéciaux sur la course. Pour être encore plus au cœur de l'évènement, le journal L'Equipe choisira la version découvrable qui permet, en se tenant debout sur la banquette arrière, de vivre au rythme des coureurs.

< < Peugeot 203 L'Equipe/Le Parisien Tour de France 1949 par Norev

Marque française de haut de gamme, Hotchkiss a beaucoup souffert de la crise économique et l'entreprise, après la Seconde Guerre mondiale, a beaucoup de mal à reprendre ses activités. Elle tente cependant de se relancer avec des modèles remaniés mais devenu obsolètes en ce début des années cinquante. Voiture d'exception, plus habituée aux cortèges officiels ou aux concours d'élégance qu'au Tour de France, l'Hotchkiss 686 S49 Languedoc ne pouvait transporter qu'un personnage éminemment important dans l'organisation du Tour de France, le directeur de course. C'est la seule voiture qui aura le droit de franchir la ligne d'arrivée dans le sillage des champions.
< < Hotchkiss 686 S49 1949 Tour de France L'Equipe/Le Parisien par Norev

Après ses exploits militaires au cours de la Seconde Guerre, la célèbre Jeep se retrouve sur les routes du Tour de France. Courte, elle est à l'aise sur les routes sinueuses de montagne, et sa transmission intégrale permet de s'aventurer presque partout, là ou ne vont pas les autres véhicules. Choisie comme véhicule d'assistance, sa mission est de dépanner les coureurs en cas de problème, surtout les crevaisons. Pour cela, elle est neutre de toutes publicités, sauf celle du journal organisateur.

< < Jeep Willys Tour de France 1951 L'Equipe/Le Parisien par Norev
En 1954, année ou la firme cesse la fabrication des véhicules de tourisme, la 686 est encore plébiscitée par les organisateurs du Tour pour transporter le juge à l'arrivée. C'est donc le modèle S49 Cabriolet Languedoc qui est chargée, cette année là, de transporter une nouvelle fois un personnage de la plus haute importance, le juge à l'arrivée, le seul à valider l'ordre d'arrivée des coureurs, tâche difficile pour le "crieur" lorsque ce final se déroule en peloton et au sprint.

< < Hotchkiss 686 S49 1949 Tour de France 1954 Juges à l'arrivée par Norev
Notons qu'à l'époque, le "crieur", du haut de sa chaise d'arbitre de tennis, égrenait les numéros des dossards des coureurs, numéros relevés par d'autres juges sur des cahiers, comparés ensuite pour validation du classement.

Spécialement créé pour l'assistance des coureurs en 1954, la Peugeot 203 Cabriolet Tour de France sera construite à seulement seize exemplaires et se caractérise par son absence de portières, ses arceaux et son porte-vélos à l'arrière. Blanche, avec son drapeau tricolore sur le capot et ses fanions aux couleurs des deux journaux organisateurs, Le Parisien libéré et L'Equipe, fixés au sommet de la calandre, elle transporte l'assistance aux coureurs, spécialement préparée à intervenir en cas de crevaisons ou autres incidents au cours de l'étape.

< < Peugeot 203 Porte vélos Tour de France 1954 par Norev

Fondée en 1807, Lip connut ses grandes heures au cours de la guerre, en produisant des munitions mais aussi des montres de bord pour les avions de combat. Installée à Besançon, la réputation de la marque confirma Lip dans son statut d'horloger de précision, producteur de produits d'exception. Parmi les porteurs de Lip, on trouve à l'époque Winston Churchill, le Général de Gaulle, Dwight Eisenhower, Jean Mermoz. Lip est aussi l'une des premières entreprises à faire de la "réclame" et, désignée comme chronométreur officiel du Tour de France, devait trouver une voiture à la hauteur du luxe de son produit.

< < Hotchkiss 686 S49 1953 Tour de France 1955 Chronométrage Lip par Norev

Voiture d'exception et de haut gamme, le choix d'Hotchkiss pour Lip paraît évident.
En 1956, Le Tour de France a déjà atteint un niveau de professionnalisme très élevé et l'encadrement est devenu de plus en plus important. Les voitures doivent donc être désormais assez spacieuses. On verra donc apparaître quelques breaks parmi les voitures officielles, à commencer par la 203. Très vite pourtant, les organisateurs reviendront à la grande berline.
Au fil des années, la flotte de véhicules est devenue de plus en plus importante et parmi ces dernières, les Peugeot sont les plus nombreuses. La 203, présente sur l'épreuve depuis sa sortie, se permet également le luxe d'y apparaître dans ses multiples versions, berline, cabriolet, commerciale et familiale. On trouvera même une version assistance, sans portes. Voiture officielle, elle est aussi très prisée par les entreprises partenaires au sein de la Caravane. Dans le cas de la Familiale de 56, elle permet, grâce à sa troisième banquette, de transporter toute l'équipe du commissaire général de l'épreuve.

< < Peugeot 203 Familiale Tour de France 1956 L'Equipe/Le Parisien par Norev
Actrice indissociable du Tour de France, la voiture du service médical est une vraie infirmerie mobile. Le médecin suit le course en direct, à bord, c'est une évidence, d'un cabriolet, afin de faciliter toutes les interventions sans stopper le coureur sur le bord de la route. En effet, il est fréquent que le "toubib" réalise des prouesses d'adresse et d'équilibre pour intervenir sur des petits bobos alors que le coureur est toujours en selle. En 1958, c'est la Simca Océane, sponsorisée par Aspro, qui est chargée de transporter le staff médical.

< < Simca Océane Aspro Tour de France 1958 par Norev

Après la 4 CV, la Dauphine est la première voiture familiale de taille moyenne de la Régie Renault. Agile et fiable, elle est parfaitement adaptée à l'usage intensif réclamé par le Tour de France. Comme sa devancière, et comme la Peugeot 403, c'est l'une des premières voitures d'après-guerre à être utilisée officiellement par les organisateur de l'épreuve. Grâce à son habitabilité, elle permet de transporter quatre personnes et ses qualités routières, nettement supérieures grâce à son moteur arrière, en feront une parfaite voiture d'assistance.

< < Renault Dauphine Assistance Tour de France 1959 par Norev

Pour que le directeur sportif soit au plus près des coureurs, la Dauphine fut aménagée spécifiquement pour l'épreuve, recevant des portes échancrées à l'avant pour faciliter l'accès à bord et le contact avec les coureurs. Une transformation que l'on retrouvera régulièrement sur d'autres modèles.
Le modèle Chambord retenu pour le Tour de France par le journal l'Equipe est unique car seuls les ailes et le bas de caisse sont peints comme le capot, le toit restant blanc. Pour le journal, le choix de cette Simca permet de s'associer à l'image de modernité que veut faire passer le quotidien. En effet, la Chambord est nettement plus personnalisé que la plupart des voitures françaises de l'époque, si on ne tient pas compte de la Citroën DS.

< < Simca Chambord L'Equipe/Le Parisien Tour de France 1959 par Norev
Dans la longue tradition de Peugeot, les berlines sont toutes déclinées en en cabriolet. On se souviendra notamment des 201, des 202, des 601 et après-guerre, des 203. Ce n'est donc pas une surprise de retrouver la 403 dans cette version. Comme sa devancière, elle aura les honneurs de la direction du Tour de France, fidèle à la marque depuis de nombreuses années. Pour l'occasion, elle revêt la robe rouge spécifique, une couleur qui n'était, à l'époque, pas disponible pour la clientèle, afin de respecter la tradition.

< < Peugeot 403 Cabriolet Tour de France 1960 L'Equipe/Le Parisien par Norev

Doyenne des marques (1891), Panhard et Levassor fut l'une des premières à construire et à vendre des automobiles dans le monde. L'association de deux ingénieurs de talent donnera à la France ses premières voitures à moteur à combustion interne, avant même Peugeot, Renault ou Citroën. La marque, toujours innovante dans ses modèles, arrêtera ses productions en 1967, mais avant cela, elle nous aura offert de prestigieux modèles, comme la Dynamic, la Dyna et, dans les années 60, la PL 17, ici dans sa version cabriolet, un modèle original dans sa carrosserie qui, selon ses créateurs, se devait d'être différente des autres.

< < Panhard PL 17 Cabriolet Tour de France 1961 par Norev
Avec la 404, Peugeot confirme sa présence dans le Tour de France. Comme les 203 et les 403, elles vont être à la disposition des organisateurs et de la direction de course. Avec son toit en toile, qui permet aux passagers de se tenir debout, elle permet de profiter d'un magnifique panorama sur la course, des barres sont d'ailleurs fixées sur le toit pour pouvoir se maintenir dans toutes les situations, longues lignes droites à grande vitesse comme routes sinueuses en montagne. Certaines seront toutefois livrées avec un simple toit ouvrant, comme celui des voitures de série.

< < 404 Tour de France 1962 L'Equipe/Le Parisien par Norev

Radio la plus écoutée par les jeunes au début des années 1960, Europe 1 était très connue pour ses programmes vedettes, "Salut les copains" ou "Pour ceux qui aiment le jazz", deux émissions qui lui donneront une image dynamique et moderne. De plus, la station traite l'information d'une façon inédite, très en prise sur l'évènement. Pas de raison dans ce cas de ne pas commenter le Tour de France. Pour cela, il fallait une voiture qui reflète son image. La Renault Floride, avec ses lignes élégantes et sportives, se trouvait alors très en phase avec l'esprit Europe 1.

< < Renault Floride Europe 1 Tour de France 1962 par Norev
C'est sa suspension hydropneumatique qui décida sûrement Radio Télé Luxembourg d'utiliser la Citroën ID 19 break pour filmer le Tour de France au cœur de la course. Longue, spacieuse, très confortable, sûre et rapide, la voiture est idéale pour cette mission. Décorée aux couleurs de la station de radio et de télévision, qui ne s'appelait pas encore RTL, l'ID constitue également l'une des premières apparitions de la télévision sur la Grande Boucle.

< < Citroën ID19 Break Radio Télé Luxembourg, Tour de France 1963 par Norev

Offrant un bon compromis entre tenue de route et confort, la DS et l'ID furent fort appréciées par les administrations dont la Gendarmerie. Cette dernière, assurant la sécurité sur les routes du Tour de France, ne pouvait pas mieux choisir pour sa mission. Ce sont généralement des véhicules déjà en service qui, sans grandes modifications et sans décorations ni accessoires, se retrouvent au service de la grande boucle. Seul, le panonceau accroché au pare-chocs signale la fonction officielle de l'ID Break.

< < Citroën ID19 Break Gendarmerie Nationale, Tour de France 1963 par Norev
Dix ans après son lancement, et malgré l'arrivée de la R8, la petite Dauphine est toujours vaillante. Idole des français, elle a dépassé le cap des deux millions d'unités produites, un succès phénoménal. Petite, fiable, les journalistes l'apprécient et, agile et pratique, a rendu bien des services sur le Tour de France. Elles étaient, dans la majorité des cas, conduites par les chauffeurs des journaux, qui en assuraient la maintenance dans les garages locaux ou chez les concessionnaires restants souvent ouverts tardivement pour apporter les prestations de service aux voitures de la marque partenaire du Tour.

< < Renault Dauphine L'Equipe/Le Parisien Tour de France 1965 par Norev
Ce sont les versions les plus puissantes des Peugeot 404 qui furent utilisées par les organisateurs du Tour de France. Le toit ouvrant est une transformation obligatoire qui permet au directeur de course de se tenir debout et d'avoir un contact direct avec les coureurs. Jacques Goddet, directeur de course du Tour de 1936 à 1987, pourra à son bord féliciter le grand vainqueur de l'édition 1968, Jan Janssen.

< < Peugeot 404 Directeur de course, Tour de France 1968 par Norev

Présentée en 1958, l'Estafette est un succès immédiat pour Renault. Cet utilitaire fait partie des monuments de l'industrie automobile française au point que, de nos jours, son nom est entrée dans le langage courant pour qualifier une camionnette ou une petit véhicule utilitaire. Devenue rapidement la plus fidèle compagne de tous les professionnels, l'Estafette est capable de répondre aux attentes de tous ceux ayant besoin d'une voiture pour exercer leur métier. Parmi ces derniers, la Gendarmerie, qui bénéficie d'un véhicule spécialement équipé, en version minibus ou avec banquette latérales, tablette rabattable, etc.

< < Renault Estafette Gendarmerie Nationale, Tour de France 1966 par Norev

Pour le Tour de France, les gendarmes sont chargés de veiller à la sécurité des coureurs, mais sont souvent amenés à modérer l'enthousiasme de certains supporters. Ils sont sur tous les points névralgiques de la course, aux carrefours et intersections, signalant les ronds points ou les virages dangereux en ville. C'est eux qui neutralisent et interdissent la chaussée aux automobilistes le jour du passage de la Caravane et de la course. Ce sont aussi les premiers à intervenir en cas d'accident.
Pour "couvrir" le Tour de France 1969, les reporters radio d'Europe 1 sont dotés de la R16. Grâce à sa position au cœur de la course, les journalistes permettent aux auditeurs de suivre en direct la course, chaque jour, étape par étape. Avec sa couleur fétiche, l'orange vif, son logo sur les quatre côtés de la voiture, la station de radio ne passe pas inaperçue sur les routes du Tour.

< < Renault 16 Europe 1, Tour de France 1966 par Norev

Dans le Tour, les participants sont de niveaux différents. Certains n'iront pas au terme de l'épreuve. Tous ces cyclistes, moins forts, blessés ou fatigués, forcés à l'abandon, seront tous récupérés en cours d'étape par la voiture balai. Ce véhicule, qui roule derrière le dernier concurrent et représente, pour ceux qui n'ont plus la force de combattre, la dernière alternative pour rejoindre l'arrivée. Pendant des années, le Peugeot J7 sera chargé de ce travail, sous les couleurs de l'entreprise d'appareils ménagers Paris-Rhône à partir de 1965.

< < Peugeot J7 Voiture balai Paris-Rhône, Tour de France 1969 par Norev

Contrairement aux 404 de la direction de course, les voitures des directeurs sportifs ne disposent pas de portières arrière mais des éléments de carrosserie préformé pour créer une échancrure afin que les techniciens puissent intervenir sur les vélos sans que le coureur s'arrête. Les voitures possèdent également des porte-vélos installés sur le coffre. Cette 404 porte le logo de la firme Bic, célèbre pour ses stylos et briquets jetables, et sponsor d'une équipe qui compta dans ses rangs les plus grands champions.

< < Peugeot 404 Assistance Bic, Tour de France 1969 par Norev

Après la 404, et reprenant les mêmes couleurs, la 504 s'impose d'emblée comme la voiture du directeur de course. Lancée en 1968, la berline participe en 1969 à son premier Tour de France. A son bord, Jacques Goddet n'est pas seul, une personnalité est régulièrement invité à vivre au cœur de la course. La voiture est la seule, en effet, à pouvoir circuler librement entre les coureurs, qu'ils soient en queue de course, dans le peloton, à l'avant ou en échappée. L'invité peut ainsi être au plus près des cyclistes, pouvant presque les toucher. Un moment sûrement inoubliable.

< < Peugeot 504 Direction de course, Tour de France 1969 par Norev
Réputée pour sa robustesse, la Peugeot 504 fut l'une des voitures les plus présentes dans la Caravane du tour pendant la décennie 1970. Prisée par tous les directeurs d'écurie qui appréciaient son confort et son habitabilité, elle était évidemment le modèle motorisant toute l'équipe de Peugeot Cycles. En 1975, cette formation, l'une des plus performantes de la Grande Boucle, compte dans ses rangs un certain Bernard Thévenet, leader de son équipe et vainqueur du tour cette année-là. Comme d'autres voitures d'assistance (et la 404 sa devancière), la 504 n'a pas de portes arrière, mais des échancrures, avec des protections amovibles en cas d'intempéries.

< < Peugeot 504 Assistance Peugeot, Tour de France 1975 par Norev
Dans les années 70, la Citroën GS fut l'un des modèles les plus diffusé, il en sera produit plus de 2,5 millions d'exemplaires. Reconnue pour ses qualités routières et sa fiabilité, elle sera déclinée dans des versions breaks et utilitaires dont les grandes sociétés et les administrations se doteront pour des missions diverses. La Poste l'utilisera au cours du tour de France 1975 pour promouvoir

GS Break Tour de France 1975 La Poste
Universal Hobbies
En 1974, Europe 1 est déjà une grande dame et fête ses 20 ans. Cette même année, Citroën présente au Salon de Paris sa nouvelle berline, héritière des Traction et des DS, la berline CX. Réputée pour sa modernité, Europe 1 ne pouvait choisir mieux pour figurer au sein du Tour de France de 1975, la CX collant parfaitement à l'image que veut faire passer la station de radio. Confortable, sûre, disposant d'une tenue de route aussi efficace que la DS et d'un freinage de très grande efficacité, la CX va transporter l'équipe de reportage, prête à intervenir à n'importe quel moment, par n'importe quel climat, et sur tous les types de terrain.

< < Citroën CX Europe 1, Tour de France 1975 par Norev

En 1976, Renault et Citroën reviennent sur le marché du haut de gamme avec la R30 et la CX. Pour ne pas rester en retrait, et bien que son modèle ne soit pas tout à fait prête pour la commercialisation, Peugeot décide de présenter la 604, grande berline qui succède à la 601 de... 1935. Hiérarchie oblige, la direction de course du Tour de France a toujours bénéficié en priorité des nouveaux modèles de Peugeot, la marque ayant, depuis des décennies, soutenue l'épreuve. Après les 203, les 403, 404 et 504, ce sont donc les 604 qui vont transporter Jacques Goddet, patron de l'épreuve depuis 1937.

< < Peugeot 604 Direction de Course, Tour de France 1976 par Norev

Pour l'édition 1979, Europe 1 fait confiance à la nouvelle Renault 18, voiture lancée sur le marché l'année précédente. Reprenant les couleurs orange et noir de la station, la R18 assure une couverture importante de la course, les journalistes utilisant, à tout instant, l'équipement de retransmission embarqué.

< < Renault 18 Europe 1, Tour de France 1979 par Norev
La R5 intègre la caravane du Tour de France en 1979 sous les couleurs de la chaîne de radio nationale France Inter. Star des années 70, la petite Renault représente avant tout la voiture populaire, comme le furent la Dauphine et la R4 L. Jeune, moderne, elle est aussi simple et agile, économique et pratique. Elle est donc la voiture idéale pour des journalistes toujours sur le qui-vive, toujours mobiles, à l'affût de la moindre occasion pour se faufiler dans la Caravane ou être rapidement sur les lieux d'un évènement.

< < Renault 5 France Inter, Tour de France 1979 par Norev
Grande berline familiale au catalogue Peugeot, la 505 succède au 404 et 504 sur le Tour de France. En 1987, c'est comme voiture de directeurs sportifs, comme celle de l'équipe Système U. Elle est dotée de porte-vélos à l'arrière et porte, outre le logo de la chaîne de supermarchés, les stickers des cycles Gitanes, un concurrent des cycles Peugeot. Le plus amusant, c'est de voir le logo Fiat sur la voiture, le constructeur étant devenu le nouveau partenaire automobile des organisateurs, notamment des voitures des directeurs sportifs.

< < Peugeot 505 Assistance Système U, Tour de France 1987 par Norev
Présentée au Mondial de l'automobile de 2000, la Citroën C5 venait remplacer les ancien modèles Xantia et XM. Comme ces dernières, elle adopte la suspensions hydropneumatique, ce qui lui assure une tenue de route irréprochable. De plus, elle est spacieuse, confortable, conçue pour enchaîner les kilomètres sans fatigue et en toute sécurité. Commercialisée dès 2001, la C5 est une voiture moderne remplie de technologie. Pas étonnant que France Info, radio d'information en continu du groupe Radio France l'adopte afin de permettre à ces envoyés spéciaux de retransmettre l'évolution de l'étape dans des conditions idéales, comme s'ils étaient en studio.

< < Citroën C5 France Info, Tour de France 2005 par Norev

Après le succès de la 156, Alfa Romeo trouve une remplaçante à la 164 disparue en 1998 en présentant la 166. Très italienne par sa ligne, elle est racée et attire les regards. Dans un segment dominée principalement par les allemandes, la firme compte bien ranimer sa flamme avec la 166. De toutes les voitures de la caravane, seule la voiture du directeur du Tour de France est rouge, afin de bien la discerner. Les autres voitures fournies par le partenaire officiel peuvent être de couleur différente. L'Alfa Romeo 166 du Tour de France 2001 revêt une livrée noire, ce qui apporte une touche supplémentaire d'élégance à celle qui doit transporter les VIP invités par la société organisatrice ou les partenaires commerciaux du Tour.

< < Alfa Romeo 166 Tour de France 2001 par Norev
Pour sa première participation au Tour de France, la Stilo porte les couleurs du Crédit Lyonnais, le partenaire historique du Maillot Jaune. Depuis 1989, La Fiat est devenue, après la longue présence de Peugeot, le partenaire du Tour, dotant la direction de course comme les partenaires principaux des véhicules du groupe, des Fiat mais aussi des Alfa Romeo et des Lancia.

< < Fiat Stilo Tour de France 2002 Crédit Lyonnais par Norev
Dans le Tour 2002, la Stilo est avant tout une parfaite promotion du nouveau modèle de Fiat. Pourtant, on devine sur le devant de la voiture, une partie du maillot du meilleur grimpeur. Un petit rappel se retrouve d'ailleurs sur les flancs de la voiture, sous un gigantesque Stilo en lettres blanches. Ainsi, Fiat valorise à la fois sa nouvelle gamme et son partenariat avec le Tour de France, rappelant avec un "14 ans" inscrit sur son capot, sa fidélité à l'épreuve. Quant au choix de la couleur rouge, il n'est pas neutre puisqu'il évoque Ferrari, la célébrissime marque du groupe italien.

< < Fiat Stilo Tour de France 2002 Officiels par Norev
Partenaire du Tour de France, Fiat fournira des voitures de sa production pour la Direction de l'épreuve et, par la même occasion, fournira des Alfa Romeo et des Lancia, marques faisant partie du groupe turinois. La 166 sera utilisée pour le transport des commissaires de course, les Lancia étant destinées au transport des VIP.

< < Alfa Romeo 166 Tour de France 2003 par Norev