SOCIETE ANONYME DES AUTOMOBILES PEUGEOT    

Dernière mise à jour : 15/05/2010

Naissance d'une dynastie...

Petit historique

L'industrie Peugeot est en pleine expansion lorsque la marque s'engage dans la construction de cycles et bicycles. Toujours à la pointe du progrès, Armand Peugeot commence à s'intéresser à l'automobile lorsque cette dernière apparaît. Malgré la réticence de son frère Eugène et de ses neveux, il va se lancer seul dans cette aventure. Un pari fou mais qui va porter ses fruits.

1734

L'épopée Peugeot commence en 1734 avec la naissance de Jean-Pierre Peugeot à Hérimoncourt. Fils de Jean Jacques Peugeot (1699-1741), il sera tisserand-teinturier avant de fonder la branche industrielle de la famille à la fin de la Révolution. Il décèdera en 1852.

Depuis le 15e siècle, on trouve des Peugeot à Vandoncourt, près de Montbéliard dans le Doubs. A l'époque, la région faisait partie de l'empire germanique mais les racines des Peugeot semblent être d'origine Suisse. La principauté de Montbéliard était le fief des Wurtenberg et ne sera française qu'après la Révolution, en 1793. Les Peugeot deviendront français. Jean Pequignot Peugeot, maire de Vandoncourt, exerçait la profession de meunier. Il a édifié des moulins à eau dans la région. Son fils Jean Jacques (1699-1741) épousa la fille d'un meunier d'Hérimoncourt, Suzanne Mettetal. Le couple s'installa près d'un cours d'eau, le Gland, au moulin dit de Sous-Cratet. De cette union naît cette année Jean Pierre (1734-1814), 6e enfant du couple.

1741

Jean-Pierre Peugeot (1734-1814)

Jean-Jacques Peugeot s'éteint prématurément en 1741 et son fils Jean-Pierre est trop jeune pour lui succéder. C'est donc Jean-Georges, frère de Jean-Jacques, qui hérite du moulin. Plus tard, Jean-Pierre, ne disposant pas de ce moulin pour travailler comme meunier, se lance dans le textile. Dans les années 1760, il devient tisserand-teinturier.

1768 - 1770

Jean-Pierre Peugeot II (1768-1852)

En 1768 naît Jean-Pierre Peugeot II, à Hérimoncourt. En 1770, son frère Jean-Frédéric arrive à son tour. Les deux hommes hériteront de l'entreprise familiale fondée par Jean-Pierre Peugeot 1er.

1793

Après la Révolution, la principauté de Montbéliard, occupée depuis quelques années et devenue le fief des ducs de Wurtemberg, est annexée à nouveau à la France en 1793. Avec la vente des Biens Nationaux, Jean-Pierre Peugeot, achète une tuilerie et un moulin, agrandissant ainsi son patrimoine. A son décès, en 1814, il laissera à ses deux fils, Jean-Pierre II et Jean-Frédéric, une teinturerie, une huilerie et des moulins. Entre-temps, Jean-Pierre avait acquis le droit de bourgeoisie de Montbéliard. Avec l'annexion, les Peugeot sont devenus français et avec l'ouverture des frontières douanières, les deux fils Peugeot décident d'en profiter pour créer et développer leurs entreprises artisanales. Par la suite, ils se lanceront dans l'industrie métallurgique.

Le siècle de la motorisation

A partir de 1800, l'évolution du moteur à vapeur va prendre toute son ampleur et faire de la Grande-Bretagne la grande puissance industrielle de l'époque. Les premières voitures "sans chevaux" apparaissent  en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Une nouvelle ère débute. En France, la construction de machines roulantes n'intéressent pas les chercheurs qui préfèrent, comme en Allemagne, concentrer leurs études sur le fonctionnement et le rendement des moteurs. C'est Beau de Rochas, né en 1815 qui inventera le moteur à quatre temps, s'inspirant des travaux de chercheurs illustres comme Philippe Lebon. L'allemand Otto et le français Lenoir poursuivront les études et réduiront considérablement la masse des moteurs, tout en augmentant le rendement et la puissance de ces derniers. Devenu petit et mobile, le moteur pourra enfin être monté sur un chariot. Après Amédée Bollée et la vapeur en 1873, Delamarre-Debouteville sera le premier à monter un moteur à combustion interne fonctionnant à l'essence sur un chariot à quatre roues. Nous sommes alors en 1884, quatre ans avant qu'Armand Peugeot débute la construction d'automobiles en collaboration avec Serpollet. de nombreux constructeurs vont alors apparaître sur un marché tout neuf et plein d'avenir. Panhard, Levassor, De Dion et Bouton seront les premiers en France à s'impliquer dans la construction d'automobiles. Ils devront composer avec les allemands Benz et Daimler qui feront naître la première concurrence internationale. Voyons comment Peugeot en est arrivé à l'automobile.

1810 à 1819

Pour démarrer dans l'industrie, les fils Peugeot dispose d'un héritage conséquent et envisage l'avenir avec sérénité. A partir de 1810 et avec l'autorisation du préfet du Doubs qu'ils obtiennent en 1812, ils transforment le moulin à grains du Sous-Cratet en fonderie. Ils s'associent avec un gendre des Japy, grande famille d'horloger de Montbéliard, et fondent la société Peugeot Frères et Jacques Maillard Salins dans le but de fondre et forger l'acier.

Jules Peugeot (1811-1889) et Emile Peugeot (1815-1874)

Fils de Jean-Pierre II, Jules Peugeot vient au monde en 1811 à Hérimoncourt. Son frère, Emile, suivra 4 ans plus tard en 1815, lui aussi à Hérimoncourt. Jean Pierre 1er, le grand-père, s'éteint prématurément en 1814 et ne verra pas ses petits-fils grandir. En 1814, la fonderie de Sous-Cratet, jugée peu rentable, sera abandonnée et transformée en usine pour la fabrication d'acier laminé à froid.

Après l'obtention d'un brevet en 1818 pour la fabrication de scies, Jean-Pierre et Jean-Frédéric, se diversifie en se lançant dans la fabrication de ressorts pour les mécanismes d'horlogerie. Toute une gamme d'outils va ensuite voir le jour. Pour se distinguer, Peugeot adopte dès 1819 le lion du blason de la Franche-Comté. Ce sera désormais la marque de reconnaissance de l'entreprise, un signe distinctif encore en usage aujourd'hui et qui symbolise la puissance, la robustesse et la souplesse. Ce symbole sera redessiné vers 1850 pour l'outillage Lion-Peugeot, et Armand Peugeot l'utilisera dans sa forme initiale à la fin du siècle pour ses automobiles.

De 1820 à 1839

Au début des années 1820, les membres de la famille Peugeot sont à la tête de plusieurs sociétés prospères.  Jean-Frédéric, le frère de Jean-Pierre II s'éteint en 1922. Avec l'arrivée de nouveaux actionnaires, la firme est devenu la Sté Peugeot frères Aînés et Cie. Elle changera une nouvelle fois de nom en 1825 et prendra le nom de Sté Peugeot frères Aînés, Calame et Jacques Maillard-Salins.

C'est à cette époque que Jean-Jacques et Charles-Christophe, les deux autres fils de Jean-Pierre 1er, s'associent avec Louis-Frédéric Calame pour fonder des filatures à Audincourt et qui deviendront en 1914, après maintes péripétie, les célèbres filatures Japy, très connues dans le Doubs.
Calame quittera rapidement le capital de la firme pour se lancer dans une autre aventure à Valentigney. Jean-Jacques Peugeot décède en 1818, Charles-Christophe en 1819. Quatre Peugeot prendront la succession et feront moderniser les installations. Après l'installation de batteurs en 1821, des machines à bâti, des moteurs et ventilateurs en 1826, les ateliers fileront près de 72 tonnes de coton par an. A signaler que les familles Peugeot et Japy sont très proches par alliances. Les filles Peugeot épousèrent des Japy. On verra même des mariages entre cousins, des Japy avec des Japy et des Peugeot avec des Peugeot. Ne parlons pas en plus des liaisons avec les Jackson... Mais revenons à la branche qui nous mènera à l'automobile.

En 1832, la Société redevient Peugeot Frères Aînés. A cette époque, l'entreprise traitera environ 100 à 150 kg d'acier par jour et disposera de 7 laminoirs à froid. Lorsque l'usine de Valentigney sera construite, les frères Peugeot se lanceront dans le laminage à chaud.

Pendant cette période également, où de nombreux changements ont bouleversé l'entreprise familiale, Jean-Pierre II à transmis les pouvoirs à ses fils Emile et Jules. En 1833, avec l'aide de ses fils, Jean-Pierre II fonde à Terre-Blanche une nouvelle usine où furent installés des forges et tout un matériel pour la fabrication des outils de menuisiers, de charpentier, de tourneurs, etc.

De 1840 à 1869

Eugène Peugeot (1844-1907) et Armand Peugeot (1849-1815)

Après les lames de scies et les boîtes à outils, les crinolines à armatures métalliques vont créer un nouveau débouché que Peugeot va exploiter. Cependant, l'entreprise subit une grave crise qui entame ses finances. Emile et Jules doivent emprunter pour sauver l'affaire. Avec l'aide de leur neveu Louis Fallot, ils s'associent pour une période de cinq ans avec la famille Japy (Peugeot Japy et Cie), les horlogers. Cette association permet aux frères Peugeot de fonder une nouvelle entreprise qui mènera à la création de la Société Peugeot Frères en 1851 lorsque ces derniers délaisseront leurs associés. Avec l'arrivée de l'usine de Valentigney, les Peugeot doivent penser à la promotions des produits de la marque et c'est dans ce but qu'ils ouvrent un magasin de vente à Paris. Valentigney restant le siège social de la société.

Le 1er août 1844, Eugène Peugeot, fils de Jules, vient au monde à Valentigney. Armand, fils d'Emile, arrive cinq ans plus tard dans la même ville, le 18 juin 1849. En 1850, les frères Peugeot prennent un brevet pour un système de moulin à café de leur invention. Ces moulins sont constitués d'une boîte en bois, d'organes broyeurs en métal et d'un système de réglage à ressort. La fabrication en grande série débuta aussitôt. Après cette nouvelle production, ils lancèrent la fabrication de concasseurs pour grains, puis en 1869, celle des tondeuses pour chevaux et des tondeuses à l'usage des coiffeurs. Pendant cette période de grande croissance, Jean-Pierre II s'éteint en 1852.

L'usine de Terre-Blanche ne suffisait pas à satisfaire les besoins en production de l'entreprise. Aussi, pour permettre à Valentigney d'être opérationnelle, les frères Peugeot utilisèrent la force hydraulique apportée par le Doubs proche pour installer de puissants laminoirs. Grâce à ces derniers, la production exceptionnelle que va connaître Peugeot dès 1852 pourra être absorbée par les deux usines de l'entreprise. Peugeot dispose bien d'une implantation à Hérimoncourt mais il faudra toutefois envisager très vite une implantation supplémentaire avec l'arrivée d'une nouvelle mode, la crinoline.

Avec l'arrivée de la crinoline en 1855, les besoins en acier laminé sont considérables. Peugeot entreprend alors la construction d'une nouvelle usine à Beaulieu, à côté de Valentigney. Dès que cette usine est prête, les productions sont séparées. Valentigney s'occupera de fabriquer l'acier laminé pour l'outillage, les scies en tout genre, circulaires, pour bois ou métal, sans fin ou mécaniques, mais également les ressorts, les lames et outils pour industries diverses, les rabots, les fers de moulures, les couteaux à bois et rabots mécaniques, les couteaux circulaires et les articles divers laminés. Ajoutons encore les ressorts pour filatures et tissages, les hachoirs, les truelles etc. L'usine de Beaulieu fournira les aciers laminés et fils d'acier, puis plus tard, les cycles, les bicyclettes, les motocyclettes et les tricycles.

Pendant cette période, en 1864 plus précisément, l'autre branche de la famille, soit les descendants de Jean-Frédéric qui exploitent aussi une usine depuis 1846 à Pont-de-Roide, a revendu le moulin de Sous-Cratet aux Jappy. Ces derniers l'ont transformé pour y produire le laiton nécessaire à leurs pièces d'horlogerie. Les fils de Jean-Frédéric se sont dispersés davantage que ceux de son frère Jean-Pierre. Certains ont poursuivi le travail de l'acier à Sous-Cratet et Pont-de-Roide, d'autres ont confectionné des accessoires de machines à tisser, un dernier est agriculteur à la ferme de Belchamp.

Peugeot et Jackson

En 1842, les quatre fils de Jean-Frédéric Peugeot sont à la tête de la Société Peugeot frères Aînés. Rappelons que le nombre de sociétés, gérées en famille ou en individualité, est important et qu'il est parfois difficile de dire qui dirige quoi. On a vu le cas pour Jean-Jacques et Charles-Christophe, frère de Jean-Frédéric, qui s'associèrent à Calame pour la créations des filatures Japy. C'est donc quatre Peugeot qui s'associent aux quatre frères Jackson, d'origine anglaise. Ces derniers ont repris la fonderie installée par leur père en 1816 à Saint-Etienne. Ils achètent le moulin de Pont-de-Roide et fondent une usine de fabrication d'objets de quincaillerie. En 1846, une société en nom collectif sera créée et portera le nom de "Peugeot Aînés et Jackson Frères". Cette usine produira des outils de menuiserie, des outils pour charpentiers, des ressorts et des buscs; L'acier laminé proviendra alors de l'usine de Sous-Cratet. En 1866, la société devient Peugeot Jackson et Cie, puis Peugeot Aînés et Cie en 1889 avant de devenir simplement Peugeot et Cie. Cette dernière, comme Peugeot Frères, se lancera dans la fabrication de moulins à café. On pourra différencier les deux marques grâce au logo, le lion pour Peugeot Frères, un éléphant pour Peugeot et Cie. En 1920, une entente est envisagée pour regrouper les deux sociétés. Ce sera chose faite en 1933 mais il faudra attendre encore quelques années pour que la soudure se fasse. En 1966, les Aciers et Outillage Peugeot naîtront de cette histoire parallèle.

Le Lion Peugeot

En 1858, Emile et Jules se diversifient et fondent la marque d'outillage "Lion-Peugeot". Ils chargent Louis Blazer, orfèvre et graveur de Montbéliard, de dessiner un "logo" qui servira de marque de fabrique pour les outils qu'ils produisent, et principalement pour les scies puisqu'elles vont donner un sens au dessin réalisé par le graveur. Les idées des deux frères sont quasiment devenues des impératifs à respecter. Ils veulent que le dessin représente un lion, différent de celui présent dans les armoiries de la Franche-Comté et qui, depuis 1818, est la marque de reconnaissance de Peugeot. Ce lion dans l'esprit d'Emile et de Jules, symbolise les trois principales qualités des lames Peugeot :la résistance des dents (comme celles du lion), la souplesse de la lame (comme l'échine du lion) et enfin la rapidité de la coupe (comme celle du lion bondissant). Il faut juste lui donner une autre symbolique. Parmi les nombreux dessins présentés par Justin Blazer, Jules et Emile retiennent celui représentant un lion marchant sur une flèche. Apposée dès 1850 sur les lames de scies Peugeot, la marque au lion sera déposée le 20 novembre 1858 au Conservatoire Impérial des Arts et Métiers.

Social

En 1869, Peugeot prend toujours de l'ampleur et innove sur le plan social. Après avoir créé pour son personnel une caisse d'épargne, une caisse de secours mutuel (1853), la firme a mis en place des soins gratuits, des assurances, un hôpital, des écoles et des logements ouvriers. la marque met en place la journée de travail de 10 heures, 30 ans avant la loi.

de 1870 à 1879

Quelques années après le décès des pères fondateurs, et peu de temps après le décès d'Emile en 1874, Jules passe la main. La Société Peugeot Frères Aînés devient en 1876 Les Fils de Peugeot Frères. Ce changement de dénomination de raison sociale confirme la passation des pouvoirs entre les cousins Eugène et Armand, qui héritent officiellement des usines de l'entreprise. Chacun s'occupant d'une branche précise, Eugène et ses cousins gérant la firme alors qu'Armand vole de ses propres ailes. C'est à cette période que le vélocipède fait son apparition dans le catalogue de la marque Lion que dirige Eugène. Deux ans plus tard, en 1878, la fourche en acier fait son apparition sur le marché français et bien évidement, Peugeot va s'investir dans la production de cet article. L'outillage que possède l'usine de Terre-Blanche permet à la firme d'utiliser aussitôt ce potentiel pour la fabrication de cet instrument vendu à cette époque à un prix assez élevé. En 1887, Peugeot pourra livrer annuellement plus de 400.000 fourches à l'agriculture et ce, à un prix défiant toute concurrence.

de 1881 à 1889

En 1880, Les descendants de Jean-Pierre disposent d'un groupe de production homogène et puissant constitué par trois usines : Terre-Blanche, Valentigney et Beaulieu. Toujours très en avance, ces usines figurent parmi les premières en France à bénéficier d'une nouvelle invention : le téléphone. En 1881, Armand, ingénieur diplômé des Arts et Manufactures de Paris, est en stage dans une usine de Leeds en Angleterre, pays de la révolution industrielle. lorsqu'il découvre les premiers cycles et bicycles. De retour en France, il en parle à son cousin Eugène avec qui il partage la présidence de la société familiale. Contre l'avis de ce dernier, Armand finira par imposer la production des deux-roues dans les usines, et d'abord à Beaulieu. Trois ans plus tard, la bicyclette évolue et les productions Peugeot rencontrent un beau succès. Armand peut donc envisager d'autres projets, comme la motorisation de ces bicyclettes, ou l'automobile. En produisant à la fois des cycles dans les usines d'Armand et celles d'Eugène (qui a bien fait de changer d'avis), les deux cousins ne pouvaient que se rapprocher. En 1888, Armand s'associe donc avec ses cousins dans la Société Les Fils de Peugeot Frères.
Les Fils de Peugeot Frères, pendant qu'Armand, curieux de tout, s'aventure sur d'autres chemins, poursuivent la fabrication des tricycles et des bicyclettes sous la marque Lion. Ces dernières rencontrent un beau succès et permettent à la firme d'Eugène de prospérer. Avec l'outillage cumulé, Peugeot forme la plus importante firme de l'hexagone à cette époque et les usines tournent à bloc. 900 salariés travaillent à Terre-Blanche et 300 à Beaulieu. A Valentigney, ce sont 700 personnes qui sont recensées. L'entreprise d'Armand à Audincourt, prenant de l'ampleur elle aussi, à sûrement précipiter l'association entre les cousins.

Armand voit plus loin et songe à la production de véhicules motorisés. Il rencontre alors Léon Serpollet, l'inventeur du générateur à vaporisation instantanée, et négocie avec lui une association pour construire une automobile à vapeur. cette Peugeot Serpollet portera le nom de Type 1, premier modèle d'Armand et première automobile à porter le nom de Peugeot. Mais Peugeot voit encore plus loin et la vapeur est loin de le satisfaire. En 1889, lors de l'Exposition Universelle, alors qu'il expose son premier véhicule, Armand découvre le moteur 4 temps essence de Daimler et rencontre ce dernier ainsi qu'Emile Levassor. Très intéressé par cette nouvelle motorisation, il va inviter les deux hommes à Audincourt pour se faire présenter et expliquer le fonctionnement de ce moteur.
Armand vient de franchir une nouvelle étape qui mènera l'entreprise familiale à la production d'automobiles.