TOYOTA    

Dernière mise à jour : 26/05/2010

Géant japonais

Petit historique

Les fondateurs de la marque Toyota portaient le nom de Toyoda. En japonais, ce nom s'écrit en dix traits de pinceau. Cependant, 10 est un nombre malchanceux et dans les affaires, il faut mieux éviter d'attirer la malchance. Dans ce but, Toyoda est changé en Toyota, qui s'écrit en huit coups de pinceau.

Sakichi Toyoda (1867/1938)

Père Fondateur de la Toyoda Automatic Loom Works

Kiichiro Toyoda (1895/1952)

Fils et Fondateur de la Toyota Motor CO

Les véhicules de la marque Lexus sont classés dans la section Etats-Unis. Cliquez sur l'icône ci-dessous.

A la conquête de l'Amérique

Toyopet
En 1952, Toyota décide de construire une nouvelle voiture, plus grande que les modèles précédents, la SF de 1951et les RHK et RHN de 1953 et 1954. Ce sera la Toyopet Crown Model RS de sortie en 1955. Cette nouvelle voiture va connaître un succès immédiat et sera grandement appréciée par les artisans taxis. Elle permet également à Toyota de se lancer dans l’exportation, à Taïwan d’abord, puis en Amérique centrale, au Salvador, au Honduras et au Costa Rica. On la retrouvera ensuite en Arabie Saoudite et en Thaïlande.

Toyopet Crown RS 1955
Ebbro
En 1957, deux Toyopet Crown arrivent à Hollywood et le premier concessionnaire en Amérique ouvre ses portes, la Toyota Motors Sales USA. Malheureusement, les Crown se révèlent de bien piètres voitures pour la clientèle américaine. Construites pour circuler sur des routes du Japon caillouteuses, ou la vitesse n’importe guère, elles se traînent sur les autoroutes californiennes en atteignant péniblement les 130 km/h. Conçues comme des tanks, elle tombent rapidement en panne. Autre problème, le prix catalogue est 40 % plus élevé que celui d’une Volkswagen, le seul constructeur a être parvenu à prendre une part de marché sur le créneau des voitures populaires aux Etats-Unis.
En 1958, les ventes américaines plafonnent à 288 voitures, puis à 1.800 en 1959 et 1960, ce qui pousse Toyota à freiner et cesser les exportations en 1960. La marque tentera de vendre les Land Cruiser à la place. Après ce flop, Toyota se forcera à repenser ses voitures avant de retenter de reconquérir le continent.
2000 GT

2000 GT 1967 - Voiture de la belle Aki dans James Bond 007 : "On ne vit que deux fois"
Ixo
Après le Grand Prix du Japon, en 1963, Toyota décida de développer une voiture de sport, pas une voiture de course, mais une voiture d'usage quotidien. C'est Saturo Nozaki, designer de la marque qui se charge du dessin du prototype qui sera construit pour une présentation au Salon de Tokyo de 1965. Le succès est au rendez-vous pour cette 2 litres de série annoncée colle l'une des plus rapides de son temps. Vedette d'un James Bond, elle sera aussi engagée en compétition dans sa version GT, au Grand Prix du Japon de 1966, un baptême souligné par une belle troisième place. Sa production cessera en 1970 après seulement 337 exemplaires produits. Pendant ce temps, Toyota sortira la Corona au Japon, une voiture plus modeste que la Crown et destinée aux familles.

Shelby Toyota 2000 GT 1968
Ixo
En 1965, au Salon de Tokyo, le prototype de la Toyota 2000 GT fait sensation. En 1966, la voiture est engagée en compétition, avec un moteur gonflé à 200 ch. Après un doublé en juin à Suzuka, la 2000 GT bat 3 records du monde dans la catégorie 1500/2000 cm3. En 1968, Carroll Shelby engage deux voitures aux couleurs américaines dans le Championnat SCCA Américain mais les 2000 GT ne peuvent lutter face aux Porsche 911 sans ses carburateurs Webber non homologués.
BJ

BJ 1970 South Africa Safari Park
Ixo
Née au début des années cinquante, le BJ, ancêtre du Land Cruiser, est l'enfant d'un japon détruit et d'une Amérique mondialiste. Après la guerre, Toyota est au plus bas, et l'armée japonaise est reconstituée sous l'autorité des Etats-Unis. Pour doter cette armée d'un véhicule 4x4 léger de conception nationale, on choisit la firme Toyota qui devra construire le véhicule qui, à terme, devra remplacer la Jeep Willys alors en service. La Jeep Toyota BJ fait donc son apparition et en 1953, l'armée japonaise en commande 298 exemplaires. Une commande sans suite qui pousse Toyota a envisager une production pour le marché civil et l'exportation.
Pour commercialiser le nouveau 4x4, il faut lui donner un nom. Devant l'hostilité des dirigeants de Willys, qui tiennent à conserver le nom de "Jeep", la firme japonaise trouve en Grande-Bretagne une solution. Rover vient alors de baptiser son nouveau 4X4 "Land Rover", et ce nom séduit les dirigeants de Toyota.
Celica

Apparue en 1970, la Celica prendra vite son essor, avec la version ST de 1971, exportée aux Etats-Unis ou le succès est au rendez-vous. Avec ces airs de Ford Mustang, elle parvient également à conquérir l'Europe et son évolution ne se fait pas attendre. En France, son démarrage sera plus difficile. En 1974, la version GT est très appréciée, autant par la clientèle commerciale que par les pilotes amateurs ou professionnels.

Celica GT Lombard RAC Rally 1977 - Abandon - Jean-Luc Thérier/Michel Vial
Celica GT Rallye de l'Acropole 1978 - 8e - Evangelos Gallo/Andreas Arkensis
Solido
En Rallye, la Celica affronte avec audace les Ford Escort, Lancia Stratos ou Renault 5 Alpine, décrochant quelques victoires bien méritées. Jean-Luc Thérier et Michel Vial sont victimes d'un accident avec leur Celica 2000 GT n° 19 lors du 26th Lombard RAC Rally de 1977, mais l'équipage composé d'Evangelos Gallo et Adreas Arkentis termine 8e du Rallye de l'Acropole en 1978.
En 1978, la deuxième génération Celica apparaît. Elle sera produite pendant quatre ans. Bien évidement, cette nouvelle version sera engagée par Toyota en Rallye. Si la première génération ne rencontra pas un véritable succès, l'arrivée du modèle en Rallye suscita l'intérêt du grand public. La deuxième génération bénéficia de cet engouement pour la marque japonaise.

Celica 2000 GT Rallye 1000 pistes 1979 J.L. Thérier/Michel Vial
Ixo
En 1979, Jean-Luc Thérier pilote à nouveau la Toyota Celica, la GT, issue de la seconde génération. Avec cette nouvelle monture, il s'impose pour la troisième fois sur les pistes du camp militaire de Canjuers, avec Michel Vial comme copilote. Après ses victoires dans le Rallye Mistral, Terre de Bourgogne, Ronde de la Première terre, cette nouvelle victoire dans la Coupe de France des Rallyes sur Terre le confirme comme favori pour le titre. Malgré un plateau digne d'une manche du Championnat du monde, Thérier réussit l'exploit de faire triompher sa performante mais fragile japonaise Celica GT. Le 8 juillet 1979, Canjuers, dans le Var, l'un des plus grands camps de l'Armée de Terre française, reçoit un plateau impressionnant, avec entre autre l'Equipe Chardonnet qui aligne ses fameuses Stratos confiées à Cesare Fiorio et Bernard Darniche. Talbot est présent avec Tony Pond et la Chrysler-Sunbeam, confiée également à Jean-Pierre Nicolas et à son copilote Jean Todt. De son côté, Peugeot aligne une 504 Coupé V6 confiée à Timo Mäkinen, et des 104 ZS confiées à Jean-Claude Lefebvre, Pierre Lartigue et François Chauche. Chez Citroën, on fait confiance à Patrick Lapie et Jean-Paul Luc, pilotes des CX 2400. Enfin, Renault est présent avec la R5 Alpine, en fin de carrière. C'est Guy Fréquelin qui lui fera faire un tour d'honneur. La Régie compte sur son favori, Bruno Saby, lui aussi sur R5 Alpine. Pour clôturer la liste, signalons la présence de Christian Dorche sur Opel Kadett GTE, Fielding et Beaty sur Ford Escort RS 1800, Philippe Wambergue sur Alpine A310 Politecnic. Pour sa troisième édition, la première ayant eu lieu en 1976, l'épreuve compte 20 spéciales sur 372 km chronométrés. Les cinq chronos sont à disputer 4 fois. Affirmant son originalité coutumière, le rallye des 1.000 Pistes se déroule en parcours secret, ce qui veut dire que les équipages s'élancent le samedi sans notes. Les pilotes doivent donc composer au cours de leur premier passage. Tony Pond, rompu à ce type d'exercice qui se pratique sur le RAC, prend rapidement les devants et remporte la première spéciale devant Darniche. Jean-Luc Thérier n'est pas loin, préférant ménager sa monture. Le dimanche, Thérier attaque, et prend la tête de l'épreuve. Malheureusement, une crevaison va lui faire perdre cette position, laissant Pond reprendre le dessus. Dans l'ultime boucle, il parvient cependant à refaire son retard et à reprendre la tête de course. Il s'impose alors pour la troisième fois à Canjuers, devançant Pond de 20 secondes. Darniche complète le podium, devant Nicolas et Saby. A l'arrivée, seulement 41 voitures sont classées, sur les 168 admises au départ. Thérier, avec une victoire à la Ronde Terre de Beauce, sera sacré Champion de France des Rallyes 1979. Un titre qu'il décrochera une nouvelle fois en 1980, toujours avec la Celica.
Celica GT4
En 1981, une nouvelle Celica apparaît, pour s'effacer en 1986 devant la 4e génération. C'est au sein de cette nouvelle génération qu'apparaît, en octobre 1986, pour la première fois, la traction intégrale, plus connue sous le nom de GT4. Avec cette nouvelle voiture, la firme compte accroître son implication dans le Championnat du monde des rallyes. La GT4, qui fait ses débuts au Tour de Corse 1988, signera sa première victoire en 1989, au rallye d'Australie, pilotée par Juha Kankkunen. Mais la plus belle année sera 1990. Cette année-là, la Celica GT4 offre à la marque son premier titre mondial. Carlos Sainz, second au Monte-Carlo et second au Tour de Corse, remporte ensuite le Rallye de l'Acropole, le Rothmans Rally of New Zealand, le 1000 Lakes Rally et le Lombard RAC Rally, dernière des 10 épreuves de la saison. S'il Toyota rate le titre mondial des constructeurs, à 6 points derrière Lancia (mais à 75 points devant Mitsubishi, 3e), la marque japonaise pourra fêter le titre mondial des pilotes de Sainz, qui, avec 140 points, devance Auriol de 45 points. L'année 1991 verra la première victoire de la marque au Rallye de Monte-Carlo, la GT4 étant toujours pilotée par Sainz. Malheureusement, Lancia décroche à nouveau le titre mondial et c'est Juha Kankkunen sur la Delta Integrale 16V qui décroche le titre pilote. Toyota est deuxième, comme Carlos Sainz.

Celica GT4 S-165 1ere au Monte-Carlo 1991 Carlos Sainz/Luis Moya
Ixo
La cinquième génération apparaît en 1990. En fait, c'est une évolution de la version précédente, mais avec des formes plus arrondies. La voiture est principalement proposée en traction avant mais, comme la précédente, elle est également disponible en version 4 roues motrices Turbo, toujours sous le nom de GT4 (ST-185).

Celica Turbo 4WD Catalunya Rally 1992 Carlos Sainz/Luis Moya
Ixo
La Celica GT4 4 WD fut le coupé le plus efficace de la marque japonaise. Elle remporta le titre des constructeurs en 1993 et 1994, remportant 16 victoires. Après la victoire de Sainz en 1991, au Monte Carlo, c'est Didier Auriol qui remporte le Monte Carlo 1993 avec la Toyota, après l'avoir remporté en 1992 avec la Lancia Delta HF Integrale. A ses côtés, on note toujours la présence de Bernard Occelli.

Celica 4WD Monte-Carlo 1993 D. Auriol/B. Occelli
Ixo
La Celica ST185 Turbo 4WD avait participé au Championnat du monde en 1992 et 1994, remportant dans le même temps le titre des marques en 1993 et 1994, et permit à Sainz de décrocher le titre des pilotes en 1992, à Juha Kankkunen celui de 1993. Didier Auriol, lui, décroche le titre en 1994 avec une nouvelle version de la Celica, la GT-Four ST205. C'est donc avec de gros espoirs que Toyota réengage sa nouvelle Celica GT-Four ST205 en 1995. La nouvelle génération sera produite jusqu'en 1999.
Malheureusement, pour 1995, la FIA décida de changer certains aspects techniques dans la préparation des moteurs, ce qui allait pénaliser fortement Toyota. Après un subtil bricolage, la voiture fut prête pour le début de saison. Certaines équipes trouvèrent cependant que la soudaine augmentation des performances de la Celica lors du rallye de Catalogne n'étaient pas normale. Les commissaires effectuèrent une inspection complète de la voiture et trouvèrent une anomalie au niveau de la bride, un bricolage subtil qui permettait de faire entrer beaucoup plus d'air que le permet le règlement. La sanction est sévère, avec disqualification dans la course, mais également dans toutes les autres épreuves de la saison avec interdiction de participer au Championnat du monde 1996. Auriol et Kankkunen devront trouver une autre écurie pour courir.

Celica GT4 ST 205 3e au Monte-Carlo 1995 Juha Kankkunen/Nicky Grist
Ixo

Celica GT 1998
Del Prado
La sixième génération de la Celica apparaît donc en mars 1994. La ligne plus agressive et les phares désormais non escamotables lui donnent un petit air de sportive européenne. En 1999, la Celica septième génération sera présentée à Francfort. C'est cependant avec la une GT4 de 6e génération que Patrick Rouillard va participer au Rallye du Rouergue en 2008, épreuve du Championnat de France. Le pilote vise le Trophée BFGoodrich mais compte bien figurer en bonne place dans le classement final du championnat. Face aux WRC, sa Toyota n'est pas une des favorites. Cependant, Patrick a su, depuis qu'il possède sa voiture, démontrer que le talent du pilote compense les faiblesses de la voiture. Il remporta de nombreux podiums, n'hésitant pas à se confronter à des rivaux disposant d'un matériel équivalent ou supérieur au sien. Au Rallye de Rouergue, les adversaires sont d'ailleurs présents, comme Guebey et Da Cunha sur 206 WRC, les outsiders. On peut citer également les 306 Maxi de Augoyard, Salanon et Mauffrey, la Megane Maxi de Marty, les Clio R3 de Robert et Barral, ou la Citroën C2 Super 1600 de Bérenguer. Tous ces pilotes visent les 10 premières places. Dans des conditions extrêmes, Patrick Rouillard va faire parler son expérience et utiliser avec intelligence le potentiel de sa Celica GT4. Le dimanche, sous des trombes d'eau, il parvient à maîtriser sa voiture sur une route inondée, restant prudent tout en assurant. Les autres pilotes sont à la peine ou dans le fossé. Il fait alors une belle remontée au classement et termine finalement sur la deuxième marche du podium, derrière Bengué sur Peugeot 307 WRC. Il remporte bien sur le Trophée BFGoodrich. Cette deuxxième place est d'autant plus belle que sur 116 voitures au départ, seules 57 furent pointées à l'arrivée.

Celica GT4 Rallye de Rouergue 2008 Patrick Rouillard/Gilles de Turckheim
Ixo
Crown
La première Toyota Crown est apparue en 1955. C'est alors une 4 cylindres de 48 ch. qui sera produite à 5.845 exemplaires. Au fil des années, la Crown évolue, adoptant le 6 cylindres en 1962, le V8 en 1967, et le diesel en 1971. 45 ans après sa création, la Crown annonce des puissances allant de 200 à 280 ch. Placide, bourgeoise, la Crown est devenue une véritable institution au Japon, mais aussi dans les pays limitrophes comme en Chine. Les chauffeurs de taxis l'adopteront en nombre. Modèle de haut de gamme de Toyota, la Crown ne fit pas carrière en Europe, bien que diffusée en Belgique et en Allemagne. En Asie, Toyota a déjà implanté en chine sa quatrième usine près de Tianjin qui doit, dès 2007, produire pas moins de 100.000 voitures de luxe Crown par an. 20.000 sont destinées au marché local, les autres aux pays limitrophes, comme Singapour qui utilise également les Crown comme taxis.

Crown 1998 Taxi de Tokyo, de Hong Kong et de Macao
Ixo
Corolla
C'est à la fin de la saison mondiale des rallyes de 1995 que la FIA découvre que les Toyota Celica GT-Four ST205 du Toyota Tem Europe présentent des irrégularités réglementaires dans leur système d'admission. La Fédération décide alors d'exclure l'équipe du Championnat du monde. Toyota participe alors non officiellement à certains rallyes, avec la ST205 tout en préparant une nouvelle voiture pour effectuer son retour dans la compétition. C'est le modèle Corolla de huitième génération que choisit la marque japonaise pour ce retour. Lancée en 1996, la Corolla de base sera totalement revue pour en faire une voiture de rallye. Il faut compter 400 heures de main-d'oeuvre pour chaque Corolla. C'est avec ce modèle que Sainz remporte le Monte-Carlo et le Rallye de Nouvelle-Zélande en 1998, année ou la voiture dispute sa première saison complète.

Corolla WRC Monte-Carlo 1998 - 1er - Carlos Sainz/Luis Moya
Corolla WRC Monte-Carlo 1999 - 3e - D. Auriol/D. Giraudet
Vitesse et Ixo
En 1998, Carlos Sainz se battra jusqu'au bout pour le titre de Champion mais devra s'incliner dans la dernière épreuve. Il laissera, suite à un moteur cassé à moins de 500 mètres de l'arrivée, au finlandais Tommi Mäkinen sur Mitsubishi. En 1999, Sainz et Auriol sont une nouvelle fois les pilotes choisit par Toyota, avec en soutien une invitée spéciale, l'allemande Isolde Holderied. Face aux Toyota, les principales rivales sont les Subaru et les Ford. Cette saison là, Toyota ne remporta qu'une seule victoire, avec Auriol, lors du rallye de Chine. Cependant, Sainz glana de son côté assez de points pour permettre à la marque de remporter le titre des constructeurs. A l'issue de cette victoire, la marque décida de quitter les rallyes pour s'attaquer à une autre compétition, la Formule 1.

Corolla WRC Tour de Corse 2000 Sébastien Loeb/Daniel Elena et Rallye Monte-Carlo 2000 Bruno Thiry/Stéphane Prevot
Ixo
5 ans après ses débuts à l'opération Rallye Jeunes, Sébastien Loeb est au départ du tour de Corse avec une Toyota Corolla WRC. C'est sa toute première course au volant d'une WRC. Accompagné de Daniel Elena, il va terminer l'épreuve en 9eme position mais aura marquer les esprits. Non content d'aller au terme de l'épreuve, les deux hommes parviendront sans commettre la moindre erreur. En 2000, Bruno Thiry fera une excellente course au Monte-Carlo, mais sera retardé par un mauvais choix de pneumatiques. Malgré cela, il terminera à la cinquième place, devant des voitures officielles, faisant de lui le meilleur privé de la course.
MR 2
La première Toyota MR2 fut dévoilée au Salon de Tokyo de 1983. A l'époque, la MR 2, qui ressemble alors fortement à la Fiat X 1/9, est plus un nouveau concept lancé par la marque qu'un nouveau modèle. Toyota cherche à charmer sa clientèle avec une voiture agréable à conduire et économique. La deuxième génération de 1989 a des lignes plus adoucies, plus moderne, et surtout, elle est plus grande. En 1999, c'est au tour de la troisième génération d'apparaître. Issu du prototype MR-S dévoilée au Salon de Tokyo 1997, la nouvelle MR2 renoue avec le concept initial et rompt totalement avec le côté embourgeoisé de la seconde génération.

MR 2 1999 et MR 2 2000
Detail Car et Solido
Revenue à des dimensions plus raisonnables, elle abandonne aussi le "T-roof", les demi toits en verre, pour une vrai capote digne d'un roadster. Bien accueillie, les ventes de 2000 s'élève à 7.233 exemplaires aux Etats-Unis, mais l'engouement est de courte durée. En 2005, malgré quelques retouches, Toyota ne vendra que 121 exemplaires. En tout, la MR2 sera vendue à 23..868 unités. En 2004, Toyota décide donc de retirer le modèle du catalogue américain, conservant toutefois une commercialisation au Mexique, en Europe et au Japon. La dernière MR sera le millésime 2006. A la fin de sa carrière, la MR2 avait beaucoup plus l'apparence d'une Porsche Boxster qu'à une Fiat X 1/9 des origines.
Rav 4
Apparu en 1994, le RAV4 a initié un nouveau type de véhicule, celui des petits 4x4 de loisirs, communément appelés SUV. Répondant à un besoin nouveau, il connaît de suite le succès et 70 % de ses clients découvrent la marque japonaise à travers lui, dont 40 % sont des femmes. Il faut dire que ces dames sont servies, puisque ce véhicule se montre aussi à l'aise à la campagne qu'en ville, sa hauteur de caisse est un atout que recherchent les femmes. De plus, dès 1995, sa version 5 portes lui donnera une vocation familiale.

Rav 4 2000
Hongwell
Land Cruiser
Pendant 45 ans, la Land Cruiser a largement contribué à l'évolution des 4X4. En 1998, la cinquième génération évolue et se dote d'équipements et de motorisations qui en font désormais une voiture de luxe. Nouvelle ligne, nouvel intérieur, performances améliorées, suspensions avant devenues indépendantes, la Land Cruiser a repris le terrain qu'elle avait perdu face à une concurrence plus au goût du jour.

Land Cruiser 1998
Del Prado
Au fil des années, les séries se sont succédées, types 20, 30 puis 40. En 1967, Toyota lance la série 50, qui va s'imposer sur les marchés australiens et nord-américains. Dans les années 80 arrive la nouvelle série 50, puis 60, et enfin, en 1984, les Land Cruiser 70 qui remplacent définitivement ses prédécesseurs. Le marché du 4x4 a évolué vers le luxe et le Land Cruiser fait place au confort. La version allongé arriva en avril 1990, avec trois rangées de sièges. A partir de 1996, une nouvelle génération vient à nouveau rajeunir la gamme, avec les versions 80, puis 100, ce dernier étant le plus gros 4x4 du monde. Aujourd'hui, la gamme Land Cruiser est toujours à la mode, et s'affirme toujours, dans le monde entier, sous toutes les latitudes, une référence incontournable.

Land Cruiser 2002
Solido
Echo

Echo 2004
High Speed