PORSCHE    

Dernière mise à jour : 12/05/2010

L'autodidacte...

Petit historique

Autodidacte, passionné de mécanique et d'électricité, Ferdinand Porsche va vite se faire une réputation, que ce soit avec Lohner, chez Austro-Daimler, ou grâce à la KDF, celle qui est devenue la Volkswagen Coccinelle. C'est lui aussi qui préparera, pour Auto-Union, la fameuse "Flèche d'Argent". Autant dire que lorsqu'il décidera de monter sa propre entreprise, ses voitures hériteront de toute son expérience et bien sur, bénéficieront de sa réputation.

Ferdinand Porsche (1875/1951)

Ferdinand Porsche est né le 3 septembre 1875, en république tchèque, alors Austro-Hongrie. Très tôt, il se passionne pour la technique et l’électricité. Son père préfèrerait qu’il reprenne l’entreprise familiale de ferblanterie mais Ferdinand va le bluffer. En rentrant un soir du travail, Anton découvre sa maison illuminée, son fils ayant construit, dans la cave de la maison un générateur électrique. Dès lors, Anton va le laisser tenter sa chance à Vienne. Ses finances ne lui permettent pas de s’inscrire à l’université et c’est donc clandestinement qu’il suivra des cours à l’Etablissement technique supérieur de Vienne. Autant dire qu’il est l’exemple même de l’autodidacte en mécanique.
Il va ensuite trouver un emploi dans la manufacture impériale de carrosse de Jacob Lohner, la Hofwagenfabrik. Cette société a ouvert, en 1898, une section pour la production de moteurs électriques. C’est Porsche qui va représenter l’entreprise à Paris lors de l’Exposition Universelle de 1900. Ferdinand reçoit alors un prix pour une voiture de sa conception, une voiture à moteur électrique, la Lohner-Porsche. La réputation de ¨Porsche grandit et en 1906, il est embauché par DMG, la Daimler Motoren Gesselschaft qui dispose d’une filiale en Autriche, Austro-Daimler. Il remplacera Paul Daimler au poste de Directeur Technique, ce dernier retournant travailler à la DMG. En 1916, il devient donc le nouveau directeur général d'Austro Daimler. Ce n’est qu’en 1931 qu’il décidera de fonder sa propre entreprise.

La Lohner-Porsche

Episode KDF

Les travaux et les succès de Porsche fascine un certain Adolf Hitler. Ce dernier, qui veut offrir au peuple allemand une voiture économique, la voiture du peuple, va commander une étude à Ferdinand. Cette étude, datant de 1934, mènera à la création de la KDF Wagen, petite voiture qui deviendra la coccinelle. Durant cette période, il développera aussi des voitures de course pour Auto-Union, les célèbres "Flèches d'argent". Lorsque la guerre éclate, Porsche travaille pour les besoins de l'armée et sera à l'origine des Jagdpanzer, redoutables blindé chasseur de chars. Cette collaboration avec l'armée d'Hitler lui vaudra d'être arrêté, avec son fils Ferry, par les autorités françaises. Il n'y aura pas de procès, mais il devra payer 500.000 francs de caution pour lui et la même somme pour son fils. Ne pouvant payer qu'une seule de ces deux sommes, il fera sortir son fils et restera encore deux ans en prison à Dijon. Durant sa détention, très difficile à vivre, il sera obligé de travailler sur la Renault 4 CV. Pendant ce temps, Ferry va redémarrer l'entreprise de son père, renflouer les comptes et parvenir à réunir le montant de la caution. Ferdinand sera libéré en août 1947. Jusqu'à son décès, en 1951, il dessinera des voitures, ses dernières étant les 356 et 360. Ferry, qui lui succède, reprendra les études de son père et portera son nom au sommet de l'industrie automobile allemande.
Porsche 550 - La voiture de James Dean

La 550 Spyder a été produite entre 1953 et 1956. Baptisée aussi 550 RS, elle remportera la fameuse Carrera Panamericana en 1954, ce qui lui vaudra également l'appellation de 550 Carrera. cette victoire permet à Porsche de ce faire connaître au niveau international et les américains vont découvrir cette petite européenne venue gagner sur leur continent. La 550 Spyder fera aussi la une des journaux le 30 septembre 1955. Au carrefour des routes californienne 466 et 41, près de Salinas, à Cholame, James Dean percute la Ford Sedan de Donald Turnupseed et meurt à 17 h 45, trois après la fin du tournage de "Géant". Ce jour là, James allait assouvir sa passion, la course automobile. Sa Porsche 550 Spyder, gris métal, était l'une des 90 exemplaires construits en 1955.

550 RS Spider 1955
Solido
356

Après la guerre, Ferry Porsche met en chantier une voiture sportive, à moteur central. Trop difficile et trop cher à produire, il abandonne le projet pour travailler sur une évolution de la Coccinelle qui, elle aussi, sera dotée d'une carrosserie sportive. La 356 est née. En 1950, les 500 exemplaires sont dépassés et l'aventure se poursuit avec l'arrivée, au Salon de Francfort de 1955, d'une 356A. Cette voiture marque un véritable tournant pour la marque qui délaisse alors ses origines populaires pour entrer dans une voie plus sportive.

356 A 1956 et 356 A Cabriolet 1959
Solido et Del Prado
Comme la 356, la 356 A sera déclinée en coupé, cabriolet et Speedster. La compétition mettra en valeur ses qualités et fera la renommée de l'entreprise. Mais en 1959, la 356 vit ses dernières années de production. La marque lance, cette année là, un nouveau projet, un Coupé 2+2 qui sera, cependant, très proche de la 356. Le Projet T7 donnera naissance à la 901.

Porsche au Rétromobile 2007 et 2008

718 RS 60 Spyder 1959 Victoirieuse aux 12 H de Sebring 1960 Olivier Gendebien/Hans Hermann
High Speed
La Porsche 718 RS 60 est une référence dans l’histoire Porsche. Cette voiture a remporté les Championnats d’Europe de Courses de côtes en 1960 et 1961, les 12 heures de Sebring, et surtout, la Targa Florio en 1960 avec les pilotes Bonnier et Hermann. Voiture à moteur central, un 4 cylindres de 1.587 cm3, elle sera produite à peu d’exemplaires.

Les 900

904
C'est l'une des plus belles réalisations de Ferdinand Alexander Porsche, mais c'est aussi l'un des grands succès de la marque. Mis en chantier sous la direction de Franck Tomala, c'est sous la direction de Ferdinand Piëch, son successeur, que la 904 verra le jour. Elle succède aux spiders quatre cylindres, avec brio. Présentée sous la forme d'un coupé GT 2 place à moteur central, le premier de la firme de Zuffenhausen, la 904 "client" sera présentée le 26 novembre 1963 à la presse. La version sportive débutera aux 12 Heures de Sebring en 1964 et connaîtra son premier triomphe (un doublé) à la Targa Florio.

904 GTS Le Mans 1964 - 8e - Ben Pon/Van Zalinge
Cararama
911
Première variante sportive de la 911, la S remporta en 1969 le rallye de Monte-Carlo. A son volant, le suédois Bjorn Waldegaard. Ce dernier va offrir à la marque allemande sa seconde victoire consécutive dans ce célèbre rallye. C'est en 1966 que la 911 S fut présentée, avec le moteur de la 911 gonflé, poussé de 130 à 160 ch. En 1965, trois prototypes avait participé au Monte-Carlo, des 911 de série préparées. En 66, le règlement ne fut pas favorable à la voiture et c'est pourquoi en 1967 apparaissent différentes versions, la 911 T et la 911 S. Homologuée en Groupe 3, cette dernière termina troisième du Monte-Carlo. En 1968, les deux versions sont une nouvelle fois au départ, et c'est la 911 T de Paul Toivonen qui l'emporte. Malgré cela, c'est la 911 S qui fut choisit pour la saison 69. Waldegaard remporta l'épreuve, devant une autre Porsche 911, celle de Gérard Larrousse. Porsche signa un beau doublé, annonçant déjà la fin du règne des voitures à moteur à l'avant.

911 S Monte-Carlo 1969 B. Waldegaard/L. Helmer
Ixo

Présenté en 1963 au Salon de Francfort, la 901 fait sensation. Cependant, Porsche doit changer la dénomination de son nouveau Coupé, Peugeot ayant déjà réservé tout les numéros à zéro central. La nouvelle Porsche prendra donc le nom de 911. Elle sera produite de 1964 à 1973. Le succès aidant, la belle 911 sera reconduite, 1 fois, 2 fois, 3 fois, sans jamais fléchir. Aujourd'hui, nous en sommes à la 6e génération.

911 Carrera RS 1973
Solido
Si le nom de Carrera fait référence à la Carrera Panamericana Mexicano, course ou deux spider 550 se classèrent 3e et 4e en 1954, le nom de Targa trouve ses origines en Italie. Targa fait référence aux célèbres courses siciliennes créées par Vincenzo Florio, la Coppa Florio et la Targa Florio. Si la Coppa était récompensée par une coupe, le vainqueur de la Targa Florio recevait une plaque gravée. Porsche s'y illustra plusieurs fois d'ailleurs. Plaque se disant Targa, on fait alors le rapprochement avec le toit escamotable de la Porsche qui, lui même, à la forme d'une plaque, l'arceau servant de bouclier aux passagers en cas de tonneau. Le système Targa fut déposé par Porsche le 11 août 1965.

Porsche au Rétromobile 2008
L'appellation Targa est apparue au Salon de Francfort en septembre 1965 et désignait donc une Porsche 911 à toit amovible et arceau de sécurité fixe en aluminium brossé. Les premières Targa furent dotées d'une lunette arrière souple repliable, une fermeture à glissière permettait de la désolidariser de l'arceau et de la replier sous un "couvre-capote". Le millésime 1968 adopta une lunette en verre fixe, ce qui évidement supprima ce principe qui offrait une configuration sympathique. L'arceau, lui, devint noir dès 1974 et se rangeait dans le coffre avant.

911 SC Targa 3.0 1977
Solido

Carrera 911 SC Critérium des Cévennes 1979 Bernard Béguin/Jean-Jacques Lenne et
Carrera 911 SC 1982 Monte Carlo Bjorn Waldegärd/Hans Thorszelius
Carrera 911 SC 1982 4e Monte Carlo 1982 Guy Fréquelin/Jean-François Fauchille
Ixo
En 1979, lors du Rallye des Cévennes, la voiture à battre fut la Porsche 911 SC. Au cours d’une course magistrale, Bernard Béguin s’imposera avec cette petite bombe, devant 7 autres modèles de la marque allemande, dont la 911 SRS de Jacques Alméras, second de l’épreuve. Seule Michelle Mouton viendra intercaler sa Fiat 131 Abarth en 3e position. Les autres Porsche 911 monopolisant les 4e, 5e, 6e, 7e et 8e places, pilotées par Snobeck (911SC), Guibert (911SC), Teilhol (911 Carrera), Bondil (911) et Ballet (Carrera 2,7 l).
Bjorn Waldegärd, lors du Rallye Monte-Carlo 82, abandonna dans la 32e spéciale, après la casse de son embrayage. La formation Almeras se réconforta toutefois avec la troisième place de Thérier au général et la 4e place de Fréquelin.
En 1982, Guy Fréquelin et Jean-Francois Fauchille prennent le départ du Monté Carlo sur Porsche 911 SC. Face à eux, les Audi et Opel, les équipes à battre du moment. Pour compliquer la tâche, ils ont comme rivale une autre Porsche, celle de Jean-Luc Thérier. Les deux Porsche sont préparées par les frères Almeras. Fréquelin se fait remarquer de suite, en terminant second de la première spéciale, derrière l'Audi Quattro de Michèle Mouton. Dans la seconde spéciale, Therier signe le meilleur temps devant des Audi prudentes. Cette bataille entre les deux français et les Audi (Hannu Mikkola et Walter Röhrl) et Opel Ascona (Jochi Kleint) tourna à l'avantage des Quatro. Therier terminera troisième au général, Fréquelin quatrième.

Porsche au Rétromobile 2008
Née en 1963, la Porsche 911 accumule les succès sportifs, ce qui permet à la marque de conquérir une clientèle friande de performances. Cataloguée dans le secteur des GT, la 911 est aussi à l'aise dans toutes les disciplines, en rallyes, en Endurance ou en courses de côte. Porsche est sur tous les fronts, sauf en rallye-raid. C'est chose faite en 1984 avec la première participation de la voiture sur le Dakar.
Préférée au proto de la future 959, la 911 doit cependant subir quelques modifications. La première est de la faire passer de la propulsion à la transmission intégrale. La base de la 911 Safari SC 3.0 préparée de 280 chevaux sera parfaite. Renforcée, réhaussée, le moteur est remplacé par celui de la Carrera, moins puissant avec 225 chevaux mais jugé plus fiable. Après une série de tests dans le désert algérien, la 911 4x4 est confiée à trois équipages, Jacky Ickx et Claude Brasseur, René Metge et Dominique Lemoyne, et Roland Kussmaul et Erich Lerner (qui sont surtout là pour procurer, au cas ou, une assistance rapide aux deux autres équipages). Metge et Lemoyne remporteront l'épreuve.

911 1re Dakar 1984 René Metge/Dominique Lemoyne
Norev
Engagées par Jacky Ickx lui-même, les voitures ont bénéficié d'un soutien officieux de Porsche. Si Metge remporte l'épreuve, Ickx terminera à la sixième place. Kussmaul terminera 26e. En 1989, la 911 laissera sa place à la 959 qui triomphera à son tour en 1986.
La Porsche 911 SC avait, en 1978, pris la suite des S et des Carrera type 911. La 911 type 964 de 1989 se présente, elle, comme un tout nouveau modèle, la troisième génération apparue en 1988. Produite jusqu'en 1994, elle garde cependant le style des anciens modèles. Cette génération donnera naissance aux Carrera 4 en 1988, Carrera 2 en 1989, la Turbo 2 (1990) et la Turbo 3,6 (1993), qui se fera parfois appeler 965 Turbo, les Carrera RS et RSR (1992 et 1993), et enfin le Speedster et la 911 Anniversaire en 1993. A noter que le cabriolet fit beaucoup d'ombre à la version Targa.

911 Cabriolet 1989
Del Prado
Après la 4e génération de 911, le Type 993 produit de 1993 à 1998, Porsche propose le Type 996 qui sera produit jusqu'en 2005. Depuis la 911 Type 964, la silhouette de la Porsche s'est affinée, les phares se sont intégrés progressivement dans les ailes, perdant leur forme ronde pour ressembler à deux larmes. Si la ligne reste cependant la même que son ancêtre, les puristes lui reprocheront son modernisme. La marque aurait-elle entendu ces derniers. Il semble que oui, en revenant, avec la 5e génération produite dès 2004, le Type 997. Détail le plus marquant sur cette dernière, la marque revient aux phares ronds.

911 1998 et 911 GT2 2001
Hongwell et Solido
Comme pour les versions précédentes, les Porches 911 type 996 se décompose en plusieurs séries, les Carrera, Carrera S, Carrera 4 et 4S, toutes disponibles en Coupé et Cabriolet, les Turbo et Turbo S, la Targa et les GT2, GT3 et GT3 RS. Toutes sont motorisées par le 6 cylindres à plat, les puissances s'étalant de 300 à 483 chevaux.
930
La 930 est en fait une 911 à moteur turbocompressé. En fait, 930 est la nomenclature du moteur monté dans cette 911 Turbo ou Carrera Turbo. Elle sera produite dès 1975. Il ne faut donc pas s'étonner de trouver une similitude dans les lignes des 911 et 930. La seule différence se situe au niveau arrière, la Turbo disposant d'un aileron proéminent. Son succès sera immédiat.

930 Turbo 1975
Del Prado
944
Dessinée par Anatole Lapine, la 944 fut présentée en 1981 au Salon automobile de Francfort. Elle reprend les lignes de la 924 qu'elle remplace progressivement, cette dernière étant produite jusqu'en 1985. Possédant un bas moteur Volkswagen, la 944 est plus abordable que les autres Porsche. La 944 sera disponible dans diverses versions, bénéficiant à l'orogine d'un moteur de 2,5 litres, puis de 2,7 litres en 1984 et enfin d'un 3 litres en 1989. Une version Turbo sera également disponible dès 1985. Elle s'effacera pour laisser la place à la 968 en 1991.

944 1984
Solido
928
La Porsche 928 est le premier modèle de la marque à recevoir un moteur V8. Ce choix jouera en sa défaveur, les puristes qui vouent un culte exclusif à la 911 et son flat 6 ne lui feront pas une bonne publicité. Malgré cela, elle connaitra un certain succès, principalement aux Etats-Unis. Elle a d'ailleurs été conçue pour ce marché. Ce succès se confirme par une longévité étonnante puisqu'elle fut produite de 1978 à 1995. Née de la volonté de Ernst Fuhrman, le fameux créateur du Flat 4, pour sortir la marque de la monoculture 911, la 928 inaugure la concept GT à moteur avant refroidi par eau. Le dessin est, comme pour la 944, l'oeuvre d'Anatole Lapine, ancien de la GM.

928 GT 1989
Solido
Cayenne
Premier 4x4 de la marque, le Cayenne, ou Porsche 955, est disponible en trois motorisation, un V6 et deux V8. La version biturbo, la sportive comme on dit, étant la plus puissante avec 450 ch. Le Cayenne a été fabriqué en collaboration avec Volkswagen qui possède également son 4x4, le touareg. En janvier 2006, Porsche proposera la version Turbo S, ce qui commercialement fait du Cayenne le 4x4 le plus rapide et le plus puissant du marché avec 521 ch. sous le capot pour une vitesse maximale de 270 km/h. En 2007, Porsche présenta la Phase 2, ou « Impulsion », avec encore plus de puissance.

Cayenne 2002
Solido
Carrera GT
La compétition est un magnifique terrain d'essai pour des modèles de série hors normes. C'est le cas de la Porsche Carrera GT, issue directement des GT1 à moteur central, actrices d'un doublé aux 24 H du Mans de 1998. La première GT de série est dévoilée au public au Mondial de l'Automobile en octobre 2000. Plus sobre que son modèle, elle n'est pas encore totalement finalisée, la version définitive de série ne sera dévoilée qu'en 2003 au Salon de Frankfort. Malgré son apparence sage, la GT a tout d'une sportive, mécaniquement parlant. Son V10 de 612 Ch., à injection électronique Bosch, permet une vitesse maximale de 330 km/h.

Carrera GT Cabriolet 2001
Solido
Au niveau confort, le luxe n'est pas oublié, avec sellerie cuir et accessoires d'une berline grande routière. Le cabriolet sera livré avec un hard-top en deux parties, indispensable pour profiter totalement du système audio Bose de 100 W, système couplé à un ensemble navigation/téléphone/SMS/e-mail/Wap/lecteur CD/MP3.