GREGOIRE    

Dernière mise à jour : 15/05/2010

L'autre constructeur de Poissy...

Petit historique

Louis Soncin

Beaucoup de petites marques ont connu un grand succès mais ont très vite disparues. La marque française Grégoire en fait partie. Elle laisse dans l'histoire de l'automobile une trace joyeuse et coloré, que peu de gens connaissent. Apparue en 1903, la marque proposa des voitures réputées pour leur légèreté et leur vitesse. Elles séduisent les sportifs à une époque où cette notion commence à s'imposer face à une production courante qui privilégie la facilité de conduite et le confort.
La fondation de la marque Grégoire remonte à l'époque de la marque Soncin. Cette dernière, fondée en 1899 par Louis Soncin, un constructeur mécanicien installé au 55 bd Devaux à Poissy, produisait alors des voiturettes baptisées Cyclone. La fiabilité de ses mécaniques lui permet de gagner une certaine notoriété, confirmée lorsque le pilote Beconnais décroche un record mondial du kilomètre à Achères le 21 septembre 1899. Le 25 août 1902, un jeune ingénieur, Pierre Joseph Grégoire, va s'associer à Louis Soncin. La marque devient alors la Soncin-Grégoire et Cie, automobiles, construction mécanique. L'association ne durera pas longtemps.
Grâce à l'aide financière de son père Edouard Grégoire, Pierre Joseph est lancé dans l'aventure automobile. Le 8 octobre 1902, Soncin cède aux Grégoire (Albert et Pierre-Joseph) ses droits dans la société dont la raison sociale devient Grégoire et Cie. Entre-temps, les voitures de Soncin furent vendues sous la marque Ouzou et Cie, une entreprise installée à Paris et dirigée par Emile Ouzou. Associé également dans l'affaire, Ouzou décida de voler de ses propres ailes et décida de créer sa propre marque.

Pierre Joseph Grégoire (1876/1962)

Le 11 juillet 1903, le tribunal de Versailles déclare la faillite de Louis Soncin. Le règlement judiciaire entre Soncin et Grégoire fait l'objet d'une procédure particulière qui entraîne de vifs échange. Le capital de la nouvelle société Grégoire et Cie sera augmenté de 221.00 francs en 1903.
Une fois seul aux commandes de l'entreprise, Grégoire expose ses premiers modèles au Salon de l'Automobile de 1903. Sur l'un de ses deux stands, le second étant consacré aux moteurs Grégoire, on peut découvrir une 6 HP à carrosserie deux places,  une 10 HP à carrosserie quatre places, et une 18 HP également à carrosserie quatre places, respectivement motorisées par un monocylindre, un bicylindre et un quatre cylindres. Les ateliers de Poissy emploient alors 55 ouvriers. Deux ans plus tard, Grégoire conforte sa réputation grâce à une 8/10 HP, voiture robuste et économique. Cette voiture confirmera grâce à son implication nouvelle en compétition. En effet, Grégoire débute au Circuit des Ardennes en s'entourant de pilotes audacieux, comme Tavenaux, le Comte louis Philippe de Marne et Xavier Civelli de Boch, qui rencontrent un certain succès dans cette épreuve. Xavier Civelli de Boch deviendra Directeur Commercial de la marque et ouvrira en 1907 un magasin de vente d'automobiles au 3 rue Villaret de Joyeuse à Paris.

Tavenaux, au volant d'une Grégoire au GP de l'ACF de 1906 et Jean Porporato aux GP d'Indianapolis

En 1906, le 23 octobre, Mme Porcher cède à Edouard Grégoire sa part de commandite. Ce dernier convoque alors les actionnaires de la marque pour tenir une première assemblée constitutive de la Société Anonyme des Automobiles Grégoire. Le capital passe alors à 1.200.000 francs. Cette réunion a lieu dans le nouveau magasin de vente, au 21 rue Godot de Mauroy à Paris. Cette adresse deviendra le nouveau siège social de l'entreprise qui quitte Poissy.
Les modèles Grégoire présentés dans le magasin du 21 rue Godot de Mauroy sont des modèles populaires mais sont boudés par la clientèle. Grégoire doit donc innover pour déclencher la demande et sortir des modèles plus modernes, plus performants et surtout, capable de participer à des compétitions, moyen idéal pour obtenir une réputation et se faire de la publicité. C'est ainsi qu'il participa, comme cité plus haut, au Circuit des Ardennes. la marque s'inscrit ensuite dans d'autres épreuves internationales, comme la Coupe des Voiturettes, puis le Tour de France, la Targa Florio et même le Grand Prix de l'ACF 1906. A cette époque, la gamme commerciale comprend une 8/10 HP 2 cylindres, une 10/14 HP 4 cylindres et une 14/20 HP de même architecture. Cette 14/20 dispose de 25 ch effectifs qui permettent d'atteindre une vitesse située entre 80 et 90 km/h. Elle peut donc être considérée comme une voiture sportive et rapide, de la classe des Sport-Tourisme, apte à participer aux grandes épreuves du moment. Comme Renault, Darracq, et Panhard, mais avec des moyens très inférieurs, Grégoire va se faire beaucoup de publicité grâce à cette activité sportive. Grâce à ses voitures dites " légères", d'un poids de 800 kg et d'une cylindrée inférieure à 3 litres, Grégoire rencontre le succès. En 1911, sur le Circuit de Boulogne-sur-Mer, le pilote Porporato se classe 5e de l'épreuve. Une seconde Grégoire, pilotée par de Marne, se classe 9e. Bien sûr, on est pas encore aux premières places, mais les voitures sont à l'arrivée, effaçant la mésaventure de De Bosch en 1906, contraint à l'abandon dans le premier tour du Grand Prix de l'ACF, à cause d'une fuite dans le radiateur de sa grosse Grégoire dotée d'un moteur de près de 8 litres de cylindrée. A noteer que depuis 1907, Grégoire adopte définitivement la construction du moteur monobloc sur tous ses modèles.

16 HP

Grâce à ses bons résultats, Grégoire se fait vite une réputation de constructeur d'automobiles performantes, ce qui attire les vrais amateurs, les sportifs à la recherches de sensations fortes. Si cette clientèle est réduite, elle participe beaucoup à la reconnaissance d'une marque, attirant de ce fait des clients plus sages. En 1910, Grégoire propose la 16 HP, une voiture très classique. Son châssis, comme il est d'usage à l'époque, est composé de deux longerons en acier formant "échelle", avec ses renforts intermédiaires, supportant le moteur à l'avant. La mécanique est un 4 cylindres refroidis par eau, grâce à un radiateur placé à l'avant. Les radiateurs des Grégoire sont parfaitement reconnaissables par leur forme bien particulière. Il est intéressant de noter également que les Grégoire ont leur 4 cylindres d'un seul bloc., alors qu'il est fréquent, à cette époque, de voir des moteurs 4 ou 6 cylindres par blocs de deux. Cette mécanique moderne, à distribution commandée par engrenages, est accouplée à une boîte à 4 rapports, avec double train baladeur. Le graissage est mécanique et l'allumage produit par une magnéto à haute tension. Le carburateur unique est, semble-t-il, construit chez Grégoire. L'embrayage, en revanche montre bien son âge, puisqu'il est à cône de cuir, la transmission étant assurée par un arbre à double cardan.

Légère et rapide, la 16 HP Grégoire va séduire l'aviateur Hubert Latham, rival de Blériot sur la Manche. Il se fera construire un torpédo sport totalement profilé, de forme ovoïde et surnommée la coccinelle ou le sous-marin. En 1911, Grégoire présenta une limousine aux lignes pures et arrondies, avec pare-brise enveloppant, arrière fuyant et coffre à roue de secours intégré, dont le style préfigurait déjà les réalisations des carrossiers de 1928-1930. LA gamme, elle, principalement composée de runabout à deux baquets, était très inspiré par le style des voitures de grand Prix.

Société Anonyme des Automobiles Grégoire

Comme on l'a vu, Grégoire s'est engagé dès 1905 dans la production de voitures légères, loin des types à vocation utilitaire comme le font les constructeurs de l'époque. Grégoire renoue l'esprit des pionniers, allant à contre courant des constructeurs ayant quelques ambitions industrielle et développant des automobiles fiables et à usage professionnel ou touristique. Grégoire s'engage alors dans quelques compétitions, espérant s'imposer face à une concurrence qui privilégie la facilité de conduite et le confort plutôt que la vitesse et la performance. Grâce à ces participations, la marque dispose très vite d'une réputation qui lui apporte une clientèle de sportifs, vrais amateurs de vitesse et de sensations fortes.

Expansion

En 1906 la firme devient la "Société Anonyme des Automobiles Grégoire". La nouvelle entreprise prospère, mais son créateur se tourne de plus en plus vers sa passion, l'aviation. Au cours des années suivantes, les voitures Grégoire deviennent très populaires, mais la firme périclite suite à de trop gros investissements, malgré les succès en compétition et l'augmentation des ventes.
En août 1908, l'entreprise transfère son siège au 2 bd de Villiers, à Levallois Perret, puis au 5 route de la Révolte à Neuilly sur Seine en 1909. La production reste cependant à Poissy sous la direction de Mr Nenert. L'usine emploie alors 220 personnes. Le 29 août 1909, la S.A. des Automobiles Grégoire convient plus de 300 personnes à une fête champêtre près de Gien. Au cours de cette petite fête, le nouveau Directeur Commercial de la marque, Jacques Hinstin, présente la marque à Mr Lamaizière, Président du Conseil d'Administration. A l'occasion, un rallye est organisé avec présentation de carrosserie et feu d'artifice. Par la suite, au Salon de l'Olympia de Londres, Grégoire présente ses premières voitures de sport, de type Runabout et le modèle "Torpédo".
Entre 1910 à 1914, sous l'impulsion de Jacques Histin, la firme s'est diversifiée. Le premier moteur six cylindres est apparu au catalogue en 1910, après avoir fait ses preuves en compétition. La marque, pour promouvoir ses automobiles, édite une revue, le "Journal Grégoire", destiné à la clientèle. Tout cela, il est vrai, coûte très cher.
Outre l'automobile, la firme se lance donc dans la production de moteurs de bateaux et d'avions, confortant l'image de robustesse de ses fabrications grâce, là aussi, à l'implication de la marque dans la compétition. Au 1er salon de l'aéronautique, Grégoire présente le Gregoire GYP Monoplan de 10 mètres d'envergure et 11 mètres de longueur. Il est propulsé par un moteur 4 cylindres construit par Pierre Grégoire.

1910-1911

Triple berline 1910
Safir
En ce qui concerne l'automobile, et dès 1911, Grégoire amorce un tournant important avec l'apparition de carrosseries aérodynamiques originales et surprenantes, sous des noms parfois étonnants, Sous-marin, Torpille, double berline, ou triple berline. Ces créations sont principalement dues au carrossier Alin et Liautard. La refonte complète du catalogue permet de remplacer les modèles anciens par d'autres, plus modernes, munis de moteurs à 4 cylindres à longue course.
10 HP - 70 B
En 1910, Grégoire propose un type moderne à moteur 4 cylindres coulés en bloc. Elle vient compléter une gamme constitué principalement par la 8-10 HP bicylindre de 1906. Désignée 10 HP, mais taxée pour 12, elle dispose d'un moteur extrapolé du 13-18 HP précédent. Ce moteur est alimenté par un carburateur Grégoire, dont la particularité est de commander le débit d'essence et le débit d'air admis dans l'accélérateur et non pas automatiquement par dépression. Ce système permet aussi d'enrichir le mélange pour le départ à froid, boisseau fermé, sans risque d'emballer le moteur. Les soupapes sont latérales, du même côté, avec un seul arbre à cames. Le châssis est classique en tôle d'acier emboutie, avec ressorts arrière à pincette (trois quarts elliptiques) très souples. La boîte est à 3 rapports, mais l'embrayage reste à cône cuir et la transmission est à cardans. Une version légèrement agrandie à 3 litres donne 25 ch, ce qui permet d'atteindre les 100 km/h. Légèrement carrossée, elle bénéficie d'une boîte à 4 rapports. La production reste confidentielle et les finances de la frime en subissent les conséquences. La guerre de 1914 va provisoirement sauver la firme.

En 1913, la situation devient difficile et c'est la "Société des Anciens Etablissements d'Automobiles Grégoire" qui rachète, au mois d'octobre 1913, la défunte "Société Anonyme des Automobiles Grégoire". Jacques Histin, ex directeur commercial, en devient l'administrateur délégué. Après la guerre, la reprise est difficile et en août 1919, l'usine, le nom et l'ensemble des brevets sont vendus à la "Société Anonyme des Forges et Ateliers de la Fournaise". Le 15 HP, réactualisé et baptisé Type 134 sera le dernier modèle fabriqué par Grégoire. En 1924, la production des voitures est stoppée définitivement, la firme sera reprise par Jacques Bignan. Jacques Histin restera aux commande et participera à la fabrication des chenilles, système Kégresse, pour le compte de Citroën.

Grégoire - Bellanger

En 1912, un rallye entre Posen en Pologne et San Sebastian en Espagne est organisé. Un véhicule Grégoire surnommé la "Roulotte" transportant 11 passagers remporte la victoire, le 21 septembre 1912, devant une Hispano-Suiza. L'équipage pilotant la Grégoire est composé de Mr et Mme picard, associés au pilote Porporato, remportera également le prix d'élégance. Au salon de l'automobile de 1912, la S.A. Grégoire présentera des voiturettes Dumont et Bellanger, qui seront construites avec le savoir faire des Grégoire. En 1913, une voiture de la marque consacre Grégoire, avec une victoire dans la Coupe de la Sarthe, organisée par l'Automobile Club de l'Ouest sur le circuit du Mans. Cette même année, Robert Bellanger fonde le 21 juillet la Société Anonyme des Automobiles Bellanger Frères, dont le siège social s'installe au 25 rue de Marbeuf à Paris. Ce siège est ensuite installé au 5 route de la révolte, en 1914. Cette décision de Robert Bellanger est un bouleversement structurel important au sein de l'entreprise. Est-ce une rivalité ou une mauvaise alliance ? A cette époque, l'entreprise Grégoire est au bord de l'asphyxie e l'entreprise est contrainte de déposer son bilan. La compétition, malgré les succès, a nécessité de gros investissements. C'est la société des Anciens Etablissements Grégoire qui reprend les commandes de l'entreprise et Jacques Hinstin occupe désormais le poste d'administrateur délégué. Bien sur, les partenariats entre Grégoire, Dumont et Bellanger sont annulés et si la marque Dumont disparaît, la nouvelle Société Anonyme des Automobiles Bellanger profite de la situation et conserve toutes les infrastructures de la route de la Révolte à Neuilly puisque le siège social de Grégoire est transféré à l'usine de Poissy.

1er conflit mondial

Fort de sa réputation, Grégoire abandonne peu à peu ses monocylindres, puis ses bicylindres, pour ne produire que des 4 cylindres et 5 modèles. La guerre va cependant contrarier l'avenir de la firme et balayer tous ses espoirs. Pendant le conflit, Grégoire , comme beaucoup de constructeurs, va travailler pour les besoins de la guerre en sous-traitance pour des grandes firmes de constructions mécaniques. Avec son expérience dans la construction de moteurs pour l'aviation en 1909 et 1910, Grégoire reprend cette activité et produit des moteurs dérivés de ceux qu'il construit pour ses voitures de course. Ces 4 cylindres, baptisés GYP (initiales inversées du constructeur), sont de différentes puissances, allant de 28 à 70 ch. Grégoire lancera l'étude d'un V8 deux temps prévu pour donner 120 ch, mais n'ira pas à son terme.

L'usine Grégoire résiste difficilement à cette période sombre et dès l'Armistice de 1918, le monde est plus tout à fait le même. Grégoire relance sa production automobile avec un châssis 15 HP proposé en 6 modèles. Mais ces dernières ne rencontre pas le succès espéré et la production s'essouffle vite. Entre 1914 et 1920, l'effectif de l'usine est réduit de moitié, passant de 1.000 personnes à 500 personnes en 1920. La concurrence est rude et l'état du marché a changé. La situation financière de la marque se détériore. Citroën produit des voitures modernes et dans des usines élaborées, selon l'exemple de Ford aux Etats-Unis. L'industrie entre dans une nouvelle ère qui va profiter à ceux qui disposent d'assez de moyens pour évoluer dans ce sens. Pour les autres, comme Grégoire, le compte-à-rebours est en marche. Les constructeurs qui produisent des voitures "faites à la main" n'ont plus d'avenir. La firme tentera de relancer la production des moteurs d'avions deux temps mais l'expérience tournera court. Elle épuise cependant les maigres finances de l'entreprise. Malgré la modernisation de al 15 HP, qui devient Type 134 (15/50), les affaires ne s'arrangent pas. Ce modèle restera le dernier modèle fabriqué par Grégoire. Un classique 10 HP avec moteur Cime sera construit dans l'usine Hinstin de Maubeuge, mais ne rencontrera pas le succès.
En 1923, les activités s'arrêtent. L'usine de Poissy est rachetée par Jacques Bignan, qui lui sous-traitait déjà des fabrications de châssis. Il y construira ses modèles 3 litres. La société Grégoire ferme ses portes définitivement en 1924. Mais l'aventure n'est pas terminée pour autant. Les britanniques, qui ont apprécié ces petites voitures attachantes, vont fonder la British Grégoire pour les construire chez eux. Mais la production ne sera pas suffisante pour faire revivre la marque.
Pierre Joseph Grégoire s'éteindra le 25 juillet 1962 à Suresnes.,à l'âge de 86 ans.

Saint Grégoire

D'après le calendrier, la Saint Grégoire est fêtée en septembre, mais ce ne fut pas toujours le cas. Vers 1910, les possesseurs de voitures de la marque de Poissy profitaient du 14 juillet pour fêter leur saint patron. Cette Saint Grégoire avait lieu à l'Etang-des-puits, en région parisienne. Plus de cent voitures se réunissaient pour l'occasion. Les manufacturiers envoyaient des lots de pneus, des bougies et des accessoires divers. Dans l'Echo des sports, un journaliste écrivit ses quelques mots concernant ce rendez-vous annuel : "Et cette fête pantagruelo-sportive s'est achevée dans une atmosphère de folle gaîté. Les indigènes s'en souviendront longtemps, du passage de la tribu Grégoire.

Grand Prix

Après quatre ans d'interruption, l'ACF relance son Grand Prix en 1912. Considéré comme le Championnat du Monde des constructeurs et des pilotes, l'ACF y ajoute la Coupe des voitures légères (jusqu'à 3 litres). Grégoire, après son expérience manquée en 1906, décide de participer à cette course et prépara quatre voitures dotées de moteurs moins puissants que prévu. Rapides, mais instables, deux Grégoire termineront 7e et 9e de la première journée. En raison d'une mauvaise tenue de route, Grégoire ne les fera pas courir lors de la deuxième journée. En 1913, Grégoire prépare d'autres voitures, s'inscrit à la Coupe de la Sarthe et, cette fois, rencontre le succès. Porporato gagne ce jour là à 103,3 km/h de moyenne.