CITROËN
Dernière mise à jour : 15/05/2010
Police - Gendarmerie - Pompiers - Ambulance
Petit historique, suite...
Comme les sociétés, les forces de l'ordre, les pompiers et les ambulanciers
ont utilisé les véhicules Citroën, et ce, depuis les débuts de l'automobile. En voici quelques exemples.
B2, C4F
Arrivé en 1921, la B2 vient remplacer la Type A. Le succès sera immédiat grâce à
sa robustesse et surtout, à son côté économique. L'année suivante, les
camionnettes apparaissent, "Boulangère" à capote fixe et "Normande" décapotable.
La B2, qui donnera ensuite naissance au B10, sera utilisée par les chauffeurs de
taxis dans sa version B5, mais également comme fourgon plateau ou fourgon
simple, comme cette ambulance de la ville de Paris.
Type B2 1923 Ambulance Ville de Paris
Safir
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En octobre 1928, Citroën lance une nouvelle gamme d'automobiles, les C4 et C6. Sur
ces châssis, des utilitaires verront le
jour, les camionnettes ou fourgon C4F. Très appréciés par les entreprises, ces véhicules sont disponibles en de multiples
versions, le fourgon sera le plus répandu. En dehors du fourgon, utilisé ici comme ambulance.
Type C4F 1930 Ambulance et Citerne
Solido
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Le Type C4F est un incontournable. Ce n'est donc pas un hasard si on le retrouve dans les différentes casernes
de sapeurs-pompiers, sous différentes configurations. On pourra notamment en version "Citerne" pour la lutte contre l'incendie.
On en trouvera d'autres aménagés pour le transport du personnel, bâché ou avec banquettes sur le plateau, aménagés pour
transporter les échelles, ou même en version "chenillettes".
Traction Avant
Dans le parc de la Police, la Traction Avant la plus courante est sans doute la 11 légère. La 11 B tient également
une belle place dans cette administration. La plupart recevront une calandre spécifiques "ET" qui leur donnait un
visage totalement différent des berlines civiles.
Durant l'occupation, de nombreuses Traction sont "planquées". D'autres réquisitionnées. Certaines finiront
transformées en fourgonnette ambulance. Pour la transformation, on découpait une partie de la caisse, de façon
à conserver l'avant de l'habitacle et l'embase arrière. En rajoutant des renforts sur la structure, puis une
ossature en bois ou en acier, on ajoutait des plaques de tôle pour former la nouvelle carrosserie.
Si certains carrossiers s'occupaient de ces transformation, quelques amateurs ayant besoin d'une fourgonnette
se chargeaient de modifier leur Traction seuls.
11 BL Fourgonnette Ambulance 1937
Norev
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Quelques berlines 15-Six seront affectées aux préfets et aux commissariats,
Ces dernières, si elles recevaient des radios, étaient dotées d'une malle
proéminente en accessoire pour loger
les batteries. Sur l'A.E.A.T., pas question de transporter des bagages, la place
des batteries et de la partie technique du poste occupant une grande partie du
coffre. Un exemplaire de cette Traction sera fourni à la Gendarmerie et servira
de véhicule 'Police Pilote" dans diverses missions, cortèges, surveillance
de la route et accompagnement du Tour de France 1953.
Traction 15 Six Découvrable AEAT 1950
Norev
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Jamais aucune traction n'a fait partie, officiellement, du corps des sapeurs-pompiers. Pourtant, certaines d'entre
elles ont connu, dans une seconde vie, l'uniforme des soldats du feu. C'est le cas de cette 15 Six.
Après la Seconde Guerre, de nombreuses communes de France cherchent des voitures pour doter leur caserne de
sapeurs-pompiers d'un véhicule de liaison. Si certaines sont offertes par des donateurs, les autres sont achetées
pour une poignée de cerise. A Lannepax, c'est une Traction Avant 15 Six D en vente dans le canton qui sera acquise.
Elle va, durant plusieurs années, tenir ce rôle.
Traction 15 Six D 1952
Universal Hobbies
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En 1978, alors que la belle est rangée dans un garage, n'étant plus utilisée, un collectionneur
hollandais, grand amateur de Citroën et amateur des charmes du Sud-ouest, la rachète. Il la revendra
à un de ses compatriotes mais les deux hommes conserveront ce qui fait le charme de cette voitures,
sa livrée rouge.
La Traction, dès sa sortie, attira
les forces de l'ordre, l'armée et la Gendarmerie. Née avant la Seconde Guerre, on lui connaît ses heures noires durant
l'Occupation et ses heures de gloire au cours de la Libération, entre les mains de la Résistance. Au sortir de la guerre,
la Traction reste au service de l'ordre, et au début des années cinquante, il n'est pas rare de trouver une 11 BL
sur les routes de France, au service des compagnies et des unités de Police de
la route. La 15 Six sera utilisée pour conduire les officiers, des chauffeurs
étant formés pour conduire les 5 exemplaires livrés à l'armée entre 1952 et
1953.
Traction 15 Six D 1952 Gendarmerie 1952
Norev
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Tout comme la province, Paris se dotera des berlines de Citroën. La Traction Avant viendra rejoindre les casernes
de Sapeurs-pompiers de la capitale, comme voiture de liaison ou de commandement. Ces dernières sont souvent utilisées
pour le transport des officiers.
Traction 15 Six 1952
Solido
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Dès 1954, la carrière de la Citroën Traction prend de l'ampleur, avec la nouvelle génération de 11 Commerciale dotées
d'un grand hayon arrière. Certains carrossiers vont alors se spécialiser dans l'aménagement de ces voitures. Parmi ces
derniers, on trouve le carrossier Carrier d'Argenteuil. Il prépare des Traction 11 C avec brancard et strapontin pour
l'infirmier, avec signalisation lumineuse en option, avertisseurs de priorité et séparation intérieure. Tout ces
équipements sont facilement démontables pour un usage ultérieur en taxi ou camionnette.
Traction 11 Commerciale Ambulance 1954
Norev
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Dans les années cinquante, un certain Mr Pichard, Conseiller municipal d'Azé, et propriétaire d'une traction 11 CV, voit sa famille s'agrandir. Vient alors le fatal jour ou ce
brave homme doit prendre une décision, vendre ou conserver une voiture devenue trop petite pour sa grande famille composée de
six enfants et des grands-parents. Ne trouvant pas d'acheteurs, il décide d'aller frapper à la porte de la caserne de
la commune pour leur faire don de sa traction. Ce cadeau inespéré va bien sur ravir les hommes de la caserne qui vont,
au fil des ans, prendre le plus grand soin de la belle qui durant des années, va tracter sa pompe à incendie.
Traction 11 Familiale 1955 Commune d'Azé
Universal Hobbies
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2 CV Police
En 1954, la brigade motocycliste de paris reçoit quelques 2 CV AU spécialement équipées pour compléter la mission
jusque-là assurée par les motos, le secours des usagers de la route en difficulté. En effet, le champ d'intervention des
motards est assez réduit, ces derniers ne pouvant transporter le matériel suffisant et nécessaire pour le dépannage sur la
voie publique. Aussi, après avoir testé un exemplaire de la 2 CV Camionnette, tests concluants d'ailleurs, quinze de
ces véhicules intègrent la brigade.
2 CV AU 1954 Secours Police Routier Ville de Paris
Norev
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Dotée de deux fonctionnaires de police, d'un émetteur-récepteur à ondes courtes, et
d'un nécessaire de premier secours, les 2 CV seront également dotées d'un brancard dépliable pour l'intervention sur les
accidents de la circulation. La nuit, la voiture est occupés par un agent supplémentaire, afin de faciliter, le cas éventuel,
à des arrestations.
Chaque agent recruté pour le service de "Secours Police Routier" est soumis à des tests. Choisis parmi les conducteurs
de cars de Police-secours, ils doivent connaître la topographie et les rues de Paris, recevoir une formation de secouriste, et avoir
quelques notions de mécanique.
Chaque agent recruté pour le service de "Secours Police Routier" est soumis à des tests. Choisis parmi les conducteurs
de cars de Police-secours, ils doivent connaître la topographie et les rues de Paris, recevoir une formation de secouriste, et avoir
quelques notions de mécanique. Travail routinier, ils interviennent sur simple demande d'un conducteur en difficulté ou
d'un témoin d'un accident. Toute cette flotte est en liaison avec un poste de la préfecture (l'AZ 1) qui gère les déplacements
des véhicules et les oriente sur les "points chauds" de la capitale. Il ne sera pas rare de les voir intervenir également
pour de simples crevaisons.
Il faut dire que le message de l'époque était déjà :"Assistance plutôt que Répression". On peut dire
qu'elles remplaçaient, aux yeux des parisiens, les "Hirondelles" à vélos d'antan.
2 CV Pompiers
Dotés en gros véhicules spécialisés, les sapeurs-pompiers ont aussi besoin d'auxiliaires capables d'assurer des transmissions dans des conditions parfois
précaires. La 2 CV jouera ce rôle qui lui sied parfaitement.
2 CV AZU 1955 - "Allo 18"
Norev
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Feurs
C'est en 1955 que les Sapeurs-pompiers de Feurs reçoivent une 2 CV A de série, dotée de sirènes et de haut-parleurs. Peinte en rouge, elle est prévue pour alerter
la population lors des crues dangereuses de la Loire. En effet, Feurs se trouve le long de la Loire et, à cet endroit, le débit de la rivière peut atteindre
2.400 m3/s en périodes de crues. Ces dernières ont déjà été mortelles, comme en 1846. Jusqu'en 1982, année de la construction du barrage de régulation à Villerest,
la Loire faisait l'objet d'une surveillance régulière, afin de prévenir ses débordements et d'alerter les populations en cas de danger. C'est pour aider dans cette
mission que le Centre d'incendie et de secours de Feurs avait reçu la 2 CV A. Elle assurera ce service pendant 20 ans, laissant sa place en 1975 à une Ami 6 break
qui, bien sûr, récupèrera la fameuse sirène. Cette sirène, démontable, était fixée sur une simple galerie soudée à la carrosserie.
2 CV A 1955 - Pompiers de Feurs
Norev
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Ste-Foy-lès-Lyon
La 2 CV des pompiers de Ste-Foy-lès-Lyon a une petite histoire sympathique. A l'origine, c'est une 2 CV ALZP de 1957 appartenant à un notable de la ville, monsieur
François Doncieux, conseiller en assurance et par ailleurs adjoint au maire. Le 5 avril 1965, cette voiture est achetée par les Sapeurs-pompiers fidésiens, qui
mettent juste un mois pour la transformer en véhicule d'intervention opérationnel. Ce sont deux pompiers bénévoles de Sainte-Foy-lès-Lyon, mécaniciens dans le civil,
Pierre Degras et André Quenot, qui entreprennent la métamorphose de la Deuche. Hormis sa peinture rouge réglementaire, la voiture reçoit un gyrophare, une sirène
à deux tons et une longue capote rouge. En effet pour faciliter l'accessibilité à l'intérieur de la voiture et pouvoir lui faire transporter un matériel de secours
parfois encombrant, sa porte de malle d'origine est supprimée. Dès lors, la petite Citroën devient la mascotte de la caserne. Ses missions sont variées, elle
est souvent réquisitionnée en soutien des véhicules plus spécialisés de la caserne, mais aussi pour le transport du personnel lors des stages de formation, pour
l'alimentation du foyer de l'Amicale des Sapeurs-pompiers, pour véhiculer les sportifs de la caserne, pour l'entraînement de la section des jeunes Sapeurs-pompiers
ou pour les déplacements du chef du centre ou de ses adjoints. Sa fonction de véhicule d'intervention se limite au transport de petit matériel d'épuisement
(inondations), de matériel de désincarcération (accidents de circulation) et pour la destruction d'essaims de guêpes.
2 CV AZLP 1957 - Sapeurs-pompiers de Ste-Foy-lès-Lyon
Norev
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La 2 CV fut à la charge de l'Amicale des Sapeurs-pompiers de Ste-Foy-lès-Lyon jusqu'au 3 décembre 1968, puis des pompiers de La Courly à partir du 1er janvier 1969.
C'est au cours d'une visite des jeunes Sapeurs-pompiers de la ville jumelle allemande, Limburg an der
Lahn, le 29 mai 1977, que la brave deuche rend l'âme, dans le
chemin de Montray, juste devant le cimetière de sa ville. Elle restera là quelques mois, la population ne pouvant se résigner à s'en débarrasser. Conservée sous un
entrepôt du corps des Sapeurs-pompiers de La Courly, elle sera réformée à la fin de l'année 1977. Une Renault 4 L fourgonnette prendra alors sa place.
Cogolin
Dans les années 50, un colonel du Service Départemental d'Incendie et de Secours est en reconnaissance de nuit
dans un chemin de montagne dans la région du var, avec sa Traction Avant de fonction. Acculé dans un chemin creux, et
ne pouvant faire demi-tour, il devra rebrousser chemin en marche arrière, guidé tant bien que mal par son chauffeur doté d'une
simple torche électrique. Quelques temps plus tard, après réflexions et palabres, le conseil général du Var contribue au projet
de construire un véhicule adapté à la configuration du terrain et aux besoins spécifiques des Sapeurs-Pompiers.
2 CV 1960 - Cogolin
Norev
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Deux 2 CV à embrayage centrifuge sont alors confiées à un atelier de la région
parisienne, à Neuilly-sur-Seine, afin de transformer ces deux voitures en un seul véhicule bicéphale.
Après tronçonnage, l'assemblage des deux parties avant est effectué. La voiture conserve les deux moteurs, les deux volants
et les deux transmissions, chaque bloc restant autonome et chaque volant équipé d'un système de blocage de direction. Terminée,
la voiture rejoint la Direction des Services du Var à Draguignan, puis son affectation à l'unité des Sapeurs-pompiers de Cogolin
au début de l'année 1956. Dès sa mise ne service, la 2 CV Bicéphale attire les regards et sa renommée s'étend au autres départements,
voir à l'étranger selon les récits de quelques touriste de l'époque. Elle assurera sa mission jusqu'en 1969 et sera récupérée
par les Domaines en 1971. Mise en vente, elle sera racheté par un habitant de Draguignan qui l'oubliera dans une grange.
Redécouverte par des électriciens à la recherche d'un local, elle sera restaurée. Vers 1995, en pièces détachées,
un lieutenant de la brigade de Cogolin tentera de la racheter ou de l'obtenir en prêt. Depuis, elle demeure introuvable.
seule une réplique subsiste, dans un lycée technique du Var, reproduite par les élèves de Cisson. Elle est dans un musée en
attendant un éventuel classement aux "monuments historiques".
Henflingen
La plus grande partie des 2 CV Pick-up des Sapeurs-pompiers sont à l'origine des 2 CV AZU ou AK. Dans le cas de ce
pick-up alsacien, c'est une autre base qui a été modifiée. En 1975, Mr Lebrun, chef de caserne de Bettendorf achète
une 2 CV Camionnette 1963 qui appartient aux PTT de Belfort. Prévue pour remplacer la charrette à bras des pompiers
du village, elle subit de multiples modifications. La partie arrière est découpée pour recevoir une plateau horizontal
qui reçoit le support d'échelle, un dévidoir de tuyau, des logements supplémentaires pour les accessoires, une hache,
une pelle et un balai.
2 CV Pick-up 1975 (base camionnette 1963) - Pompiers de Henflingen
Norev
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Elle sera ensuite acquise par la commune de Henflingen en 1985 pour y accomplir une mission
d'hydrologue. C'est d'ailleurs un hydrologue, membre de l'Alsace Club 2 CV, qui va la redécouvrir. Cette dernière,
après de nombreux services pour la commune, est rangée, inutilisée, parmi les "vieilleries" de la commune. En accord
et en partage avec l'Amicale des pompiers, le maire acceptera de vendre le véhicule au Club ou il sera restauré pour être
exposé au Musée de Schirmeck.
Miramont de Guyenne
Les abréviations ne manquent pas dans le jargon des sapeurs-pompiers, pour désigner leurs utilitaires légers : CID pour Camionnette d'Intervention Diverses,
CTU pour Camionnettes Tous Usages, VAT pour Véhicule d'Assistance Technique, VLU pour Véhicule de liaison Utilitaire, et VSAB pour Véhicule de Secours aux
Asphyxiés et aux Blessés. Ces véhicules désignent autant de rôles que peut remplir la 2 CV, selon son degré d'équipement intérieur. Elle peut également servir
à transporter deux soldats du feu d'un point à l'autre d'un sinistre, ou apporter une pompe pour vider une cave inondée. La petite fourgonnette courante ne
possède pas de radio de bord, ni de brancard, ni aucun aménagement intérieur particulier, mais elle emporte en permanence, au minimum, un extincteur à poudre
contre les feux d'origine électrique et une trousse de secours médical.
Entre 1953 et la fin des années 70, la 2 CV est donc un véhicule qui fait partie intégrante du corps des sapeurs-pompiers. Spécialement équipée pour intervenir
sur les petits incendie, principalement les feux de cheminées, elle s'avère très utile en ville. Ces dernières se reconnaissent à leur plaque minéralogique ou
on peut lire "SPVF", qui signifie "Sapeurs-pompiers voiture pour feux de cheminée". A Paris, comme en Province, ou certaines communes aux moyens limités
apprécieront ce véhicule économique à l'achat comme à l'entretien, les 2 CV AU, puis AZU, AK et AKS, seront remplacées à partir des années 80 par l'Acadiane.
La 2 CV peut également servir à ravitailler les sapeurs-pompiers en bouteilles d'oxygène pour recharger leurs appareils respiratoires, lors d'intervention
délicates et/ou prolongées. Certaines possèdent un châssis fixé sur le toit pour y arrimer une échelle d'appoint de taille raisonnable, pour une petite
intervention locale : déloger chez des particuliers un essai indésirable, secourir un chat "perdu" sur un arbre ou un toit.
2 CV AK 400 1973 - Miramont de Guyenne
Eligor
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Gendarmerie
A la fin des années quarante, la Gendarmerie ne possède que très peu d'engins motorisés. En 1950, le parc est surtout
composé de Renault Juvaquatre, et de quelques motocyclettes. une centaine de véhicules en tout et pour tout, les gendarmes
se déplaçant pour la plupart à cheval ou en bicyclette. En 1953, la création des brigades des transports aériens est
l'occasion d'intégrer des 2 CV berlines, les types A, dans ce nouveau corps. Réservées d'abord aux commandants de brigades, elles
seront progressivement mises au service de terrain. Ces dernières sont des 2 CV AZ grises, avec capote longue. Un poste
émetteur-récepteur trouve sa place dans le coffre, l'antenne fouet étant fixée sur le pare-choc.
2 CV 6 "GTA" 1979 Gendarmerie
Norev
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En 1957, l'AZLP prend la relève, avec porte de malle, puis l'AZU rejoindra les rangs, en 1961. Les 2 CV 6 Special GTA arrivent
en 1979 et s'ajoutent au contingent aéroportuaire. Elles adoptent la couleur blanche, sont affublées d'un gyrophare et d'un
bandeau autocollant avec l'inscription "Gendarmerie" en lettres blanches sur fond bleu. Ce seront les dernières berlines
en dotation dans cette arme. Les dernières 2 CV seront réformées progressivement, jusqu'à la fin des années 80.
Acadiane
Acadiane 1980 Pompiers
Norev
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C'est au début des années 80 que l'Acadiane intègre le corps des pompiers, succédant de fait au 2 CV fourgonnettes dont la
production s'est achevée en 1978. Peintes en rouge pompier, référence AC 445 chez Citroën, elles disposent d'un équipement électrique
12 volts mais ne possèdent pas de radio. Chaque Acadiane est différente, selon les années de production. Certaines disposent d'une
séparation de cabine, d'autres non. Ces dernières disposent alors d'un siège passager inclinable. Utilisée pour le secours à la personne, transportant
les bouteilles d'oxygène, l'Acadiane est également utilisée pour les petites interventions, les déplacements du personnel, le traitement des essaims,
les fuites d'eau et caves inondées. Elles seront en service jusque dans les années 93/94, remplacées par la toute première Renault Express.
Type H
Type H 1957 Balisage routier
Norev
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Pour assurer les interventions et le balisage des zones d'accidents ou de travaux, la Police fait à nouveau appel au
Citroën Type HY, spécialement aménagé pour ce genre de tâche. Ce sont les premiers véhicules à être dotés des fameux
cônes de Lubeck, cône de signalisation rouge et blanc qui doivent leur nom à un mollusque découvert par le sieur Lubeck en
1803. Afin d'être mieux vu, le Citroën HY arbore sur son arrière et son capot, des bandes peintes, de couleur rouge et blanche.
Au niveau carrosserie, les deux portes arrière sont remplacées par un hayon inférieur, d'une seule pièce, aménagé de façon
à former, une fois abaissé, deux petites plates-formes pouvant recevoir les cônes et deux marchepieds pour les policiers.
Un Type H était en fonction au sein de l'usine Michelin de Poitiers. Les hommes qui le conduisait était chargé de rechercher les éventuelles fuites des
installations industrielles. L'usine de Poitiers fut créée en 1972 et compta, dans ses meilleurs années, plus de 1.200 employés. Elle ferma ses portes en
2005, il ne restait que 482 salariés.
Type H 1960 Usine Michelin de Poitiers
Ixo
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La polyvalence de Citroën type H lui permet de s'accommoder des emplois les plus divers. Toutes les professions ayant besoin d'un
utilitaire pratique optèrent pour ce petit bijou conçu par la marque aux chevrons. Les sapeurs-pompiers n'hésiteront pas à l'adopter.
Le Centre départemental n° 1 des services de lutte contre l'incendie d'Indre-et-Loire avait choisi, au début des années soixante, le Type HZ-IN. Sa mission
principale était de venir en aide aux éventuelles victimes de crues. Le moteur diesel de ce modèle était produit par Indenor, filiale de Peugeot.
Type H Pompiers citerne 1958, HZ-IN Fourgon pompiers 1965
Eligor
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Type H Police "Panier à salade" 1968
Norev
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Depuis sa création, en 1947, le Type H a subit maintes transformations. Currus, comme David d'ailleurs, en a extrapolé un
véhicule pour les forces de l'ordre. D'abord réalisé en version courte, le Type H sera ensuite réalisé en version rallongée.
Plus connu sous le sobriquet de "Panier à salade", le Type H Police dispose d'une porte latérale sur chacun de leurs côtés,
afin de favoriser la rapidité d'accès dans le fourgon. Disponible en version essence ou diesel, on distingue plusieurs versions,
le H et le HZ d'abord, à charge utile de 1.200 kg et 850 kg, puis après 1961, le Type HY à charge utile de 1.500 kg.
ID / DS
Comme pour d'autres administration, la DS sera la voiture idéale pour le transport des gradés. Elles seront plusieurs à
rejoindre le corps des Sapeurs-pompiers.
DS 19 1958 et ID 19 1959
Solido et Universal Hobbies
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Les Renault 4 CV de la police parisienne avait inauguré la robe "pie". Par la suite, les autres véhicules de cette administration
avaient adoptées à leur tour cette robe reconnaissable de loin. Les missions de police étant variées, les véhicules du parc sont
de différentes catégories. A la fin des années 50, le besoin d'une bonne berline se fait sentir et le ministère se tourne vers
Citroën pour demander l'étude d'une ID 19 de police. Quelques unités seront produites, mais sans susciter une commande et entrer en
fonction. Les essais resteront des tests. C'est principalement à cause de la suspension hydraulique que la voiture n'est pas choisie.
En effet, la voiture est en position basse à l'arrêt et il faut attendre quelques instants après
la mise du contact pour que la belle daigne se mettre en position route. Ce laps de temps est incompatible avec
un départ "en trombe".
DS 19 Officielle 1962
Norev
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Dès sa sortie, la DS s'impose comme voiture officielle. Le général de Gaulle troque alors sa Traction 15 CV pour
ce nouveau modèle qui lui sauvera d'ailleurs la vie lors de l'attentat du Petit Clamart en 1962. Les hauts fonctionnaires
en disposeront également. La préfecture de Police hérite elle aussi de la DS 19 "Administration", reconnaissable à
ses custodes noires.
Les dérivés fonctionnels des DS et ID 19 sont vite apparus. Quatre variantes de breaks sont d'ailleurs exposés au
Salon de l'Auto de 1958. Au catalogue Citroën, on trouve la Commerciale noire, le break bleu Monte-Carlo, la
Familiale Ecaille blonde et enfin l'Ambulance gris palombe. L'ambulance de base n'est pas un véhicule clinique mais un
simple véhicule pour transporter des malades ou des blessés légers. Cette dernière dérive de l'ID Confort. De nombreux
carrossiers vont développer des ambulances beaucoup plus équipées, comme Currus ou Petit.
ID 19 Ambulance 1963 et DS 19 Break 1963
Norev
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C'est en 1959 que Citroën lance une nouvelle famille d'ID 19, les versions longues, des voitures destinées
à remplir diverses missions. Commerciale et Familiale, sans oublier l'ambulance, elles marqueront leur époque, satisfaisant
à la fois les familles nombreuses et les professionnels. Le break reprend les lignes étirées de la berline, garde sa fluidité, et conserve son aérodynamisme.
Elle garde également toute sa souplesse de conduite grâce à sa suspension
hydropneumatique à hauteur constante. Grâce à cette suspension révolutionnaire, l'ID break,
même chargée au maximum, conservait toujours d'excellentes qualités de routière.
Quelques ID19 et DS19 break seront distribués au sein de la Gendarmerie, plus particulièrement à la Garde républicaine.
Ces véhicules de commandements serviront périodiquement à des escortes, comme pour le tour de
France, ou pour l'assistance aux motards de la Gendarmerie. Selon les besoin, les breaks sont dotés d'un gyrophare,
d'une galerie et d'un haut-parleur.
DS break 1964 Gendarmerie du Tour de France
Norev
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Le Break est une berline avant tout et les professionnels ne s'y trompe pas. Les ambulanciers et les pompiers seront largement satisfaits des qualités de la
Citroën pour le transport des blessés. Comme l'ID 19, l'ID 20 aura également sa version break.
Les hôpitaux, les cliniques, et même les Sapeurs Pompiers ont de suite apprécié la nouvelle
gamme des ID DS breaks que proposait Citroën. Le confort, les qualités routières, en font
des véhicules prédestinés pour le transports de blessés ou de malades.
Le carrossier Petit va trouvé le moyen de rehausser le pavillon de ces voitures afin de
leur offrir une cellule sanitaire spacieuse. La rehausse en stratifié va vite connaître
le succès et, si elle va satisfaire les professionnels ambulanciers, va vite être reproduite
sur d'autres véhicules.
ID 20 Ambulance "Petit" 1973
Universal Hobbies
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Mis à part pour les hauts fonctionnaires et les hommes d'Etats, la Citroën DS n'est pas une voiture répandue
dans les parcs de l'armée. Cependant, ses qualités routières en feront une voiture idéale pour les brigades autoroutières
de la Gendarmerie. Quelques ID19 avaient déjà fait leur entrée au sein de la Gendarmerie comme "voitures de grandes
liaisons", dans les années 60, peintes en noires et sans modifications particulières. En 1968, l'ID 21
de la Gendarmerie reçoit la robe bleue réglementaire et sous son capot, un compresseur Constantin. Cet apport
donnait quelques chevaux de plus à la Citroën. Elles intègrent les nouvelles brigades d'intervention rapide qui
viennent d'être créées suite à l'arrivée de contrevenants de plus en plus rapides.
ID 21 1974 Gendarmerie
Norev
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Puisque les différents types d'ID et dérivés ID 20 ambulance sont progressivement reconnus par tous les professionnels
du transport des malades ou du transport clinique, au point que la Citroën devient véhicule de référence dans ce métier,
les casernes de pompiers vont à leur tour suivre le mouvement. En fonction de leurs possibilités financières, certaines casernes seront
en mesure d'acquérir une ID Ambulance neuve. C'est le cas des pompiers de Chatelaudren avec l'ID 20. D'abord utilisé pour intervenir
sur un nid de guêpes, elle assura ensuite le transport régulier de blessés.
ID 20 Break Ambulance pompiers 1975
Norev
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Méhari
Mehari 1972 Gendarmerie
Norev
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Véhicule original du paysage automobile français, la Méhari est née en 1968. Mini-jeep à carrosserie
en plastique, elle rencontre un succès comme véhicule de loisirs pour particulier, mais également comme véhicule utilitaire
pour de nombreuses professions. L'armée française et principalement la Gendarmerie, seront de bons clients, séduits par
la polyvalence du véhicule et son côté "tout-chemin". La Méhari va pouvoir remplacer les vieilles Jeep
américaines fabriquées sous licence. Les premières Méhari arriveront aux débuts des années 70 dans les
casernes, et beaucoup d'appelés se sont initiés à la conduite derrière son volant.
SM
Au Salon de Genève de 1970, les visiteurs découvrent le nouveau joyau de Citroën, la SM.
Véhicule construit en association avec la firme italienne Maserati, qui fournit
la motorisation, la SM est d'abord un véhicule haut de gamme. Puissante, elle
sera choisie par la Gendarmerie pour la Brigade rapide d'intervention, et c'est
sur l'autoroute qu'elle pourra exprimer ses possibilités, dépassant les 210 km/h.
Commandées fin 1972, cinq SM seront livrées, dans l'ordre, aux BRI d'Auxerre pour
l'A6, d'Orange pour la portion Provence-Alpes-Côte d'Azur de
l'autoroute du soleil, d'Ablis pour l'A10, de Roye pour l'A1. La cinquième et
dernière rejoindra la BRI d'Orange, déjà dotée d'un exemplaire.
SM Gendarmerie 1973 et CX 1976 Gendarmerie 1973
Norev
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CX
Succéder à la DS, une tâche compliquée que Citroën va tenter de relever avec la CX. Une autre étape dans l'histoire
de la marque qui doit avant tout séduire sa clientèle qui attend de pied ferme cette remplaçante qui doit être à la hauteur
de leurs espérances. En 1974, la CX est dévoilée. Elle est en totale rupture avec le style de sa devancière, de forme allongée
et dotée d'un nez plongeant. Véritable routière, elle divise l'opinion parmi les inconditionnels de la DS, mais va parvenir
à les convaincre.
La Gendarmerie se laissera aussi tenter par cette nouvelle voiture, et rapidement, elle arrive dans les brigades.
CX 2000, puis CX 2400 et CX 2400 GTi (1978) pour les brigades autoroutières, CX 2000 Super pour les voitures de grandes liaisons, ou break GTi
pour le GIGN, la CX accomplira ses missions avec succès.
Visa
Présentée en 1978, la Visa vient remplacer l'Ami 8, mais elle est plutôt à considérer comme une
concurrente de la Peugeot 104. Citadine, elle entre dans la même catégorie que la Renault 5, mais dès le départ,
elle va souffrir d'un sérieux handicap, sa ligne. Ce qui déplaît le plus, c'est son pare-chocs avant moulé, grosse
masse plastique qui entoure la calandre et forme, comme le diront certains, un "groin". En 1981, Citroën aura vite fait
de modifier cet appendice de façon à rendre la Visa beaucoup plus agréable. Déclinée en plusieurs versions et séries
limitées, la Visa entre dans le parc de la Police au début des années 80, adoptant la robe "Pie" réglementaire.
Selon les archives, ce sont des Visa II de 1982, avec la nouvelle calandre. Elle sera cependant vite remplacée
par la 205.
Visa II 1982 Police 1973
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ZX
Apparue au printemps 1991, la ZX Citroën est une voiture de milieu de gamme née dans l'euphorie chez Citroën. Après des
années de vaches maigres, la marque retrouve une vitesse de croisière encourageante depuis la fin de la décennie 80. De plus,
la sortie de la ZX a lieu après les victoires des ZX Grand Raid apparue neuf mois plus tôt, notamment au Rallye des Pharaons.
En 1990 toujours, Citroën a signé un contrat avec les chinois pour produire la ZX sous le nom de Dongfeng. Construite
selon des critères axés sur la sécurité et la tenue de route, la voiture a une remarquable stabilité dans les virages, ce
qui a sûrement convaincu le Ministère de l'intérieur d'en commander pour la Police nationale, en break comme en berline.
ZX 1992 Police 1973
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Saxo
En 1996, la Saxo vient remplacer l'AX qui compte déjà 10 ans d'existence. Soeur jumelle de la Peugeot 106, elle ne souffre
pas de la concurrence de cette dernière et connaît un joli succès. Comme la 106, une version électrique verra également
le jour au cours de ses huit années de production. Elle intègre également le parc de la Police nationale et reçoit,
elle aussi, les couleurs nationales.
C8
C8 Gendarmerie 2002
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Depuis sa sortie en 2002, le C8, haut de gamme de chez Citroën, a séduit plus de 80.000 clients.
Avec son style, ses portes latérales coulissantes, son comportement routier et ses équipements, ce
monospace est devenu une référence, en matière de sécurité et de bien-être.
Sa grande modularité des sièges en fait également un véhicule très polyvalent, son volume de coffre
pouvant passer de 225 dm3 à 2.948 dm3 selon les besoins. En ce qui concerne les motorisations, vous aurez
le choix entre un moteur essence 2.0 inj. 16 V de 143 ch ou une Diesel HDI disponible en 109 et 130 ch.
Xsara
Née à l'automne 1997, la Xsara entre très vite dans le parc officiel de la Police. Compacte, polyvalente,
banalisée ou avec sérigraphie, de nombreux services vont l'adopter, en berline comme en break, en version essence ou diesel.
Surmontée d'une rampe de gyrophares, à l'américaine, elle adopte en 2000 un léger relooking et adopte les optiques du Picasso.