LA COMPETITION AUTOMOBILE     

Dernière mise à jour : 18/05/2010

    Eric Hélary (1966/....)    

Une seule passion, la vitesse...

Eric Hélary débute au Mans en 1993, sur Peugeot. Il s'impose de suite en remportant l'épreuve mancelle. Il deviendra par la suite un habitué des podiums au Mans, en pilotant toute la gamme des voitures d'endurance, des GT les plus classiques aux prototypes ouverts ou fermés.

Ses débuts

Né en 1966 à Epinay-sur-Orge, en région parisienne, Eric débute par le Karting, une discipline qui permet à de nombreux apprentis pilotes de découvrir les sports mécaniques. Il débute donc sa carrière en 1979 et dès 1984, décroche le titre de champion de France Junior, un titre qu'il remporte également en 1985 et 1986. En 1987, il devient champion de la "classe Bleue". En 1986, il remporte le Volant Elkron en Formule Ford Montlhéry et en 1988, devient Champion de France Formule Ford 1600. Au cours de la saison, il a remporté neuf victoires, établi huit pole positions, et cinq meilleurs tours.

En 1987, Hélary se montre déjà piquant

Formule 3

Après une année d'apprentissage, avec Oreca et l'écurie d'Hughes de Chaunac pour maîtriser la discipline, Eric Hélary montre encore une fois tous ses talents et termine la saison 1989 à la 4e place du championnat  avec 3 victoires sur la Reynard 893 Alfa Romeo. L'année suivante, avec l'Ecurie Formula Project, quatre victoires à bord de la Reynard 903 Mugen lui offre le titre de Champion de France de Formule 3. La saison 1991 sera moins évidente. Arrivé en Formule 3000, Eric souffre d'un manque de soutien financier et ne termine le championnat qu'à la 8e place, avec sa Cobra. Il doit cependant abandonner la monoplace.

Endurance

Après la monoplace, Eric Hélary trouve une autre discipline ou il peut démontrer ses talents de pilotage, la Coupe Peugeot 905 Spider. La course au titre redémarre pour Eric qui ne tarde pas à faire parler de lui. Dès sa première saison, en 1992, il devient Champion d'Europe et vice-Champion de France Peugeot Spider 905. Dans la Coupe européenne, il décroche pas moins de 5 victoires (autant que Christophe Bouchut, l'autre candidat au titre), à Monza, à Jerez, au Nürburgring, au Mans et sur le circuit Paul Ricard avec la Martini Mk 64 peugeot. Son talent et son palmarès font que Jean Todt, alors chez Peugeot, lui offre le baquet de la troisième 905 qui court à Magny-Cours. Cette expérience, qui se termine par une seconde place avec Christophe Bouchut, lui permet d'inscrire son nom au classement du Championnat du monde des voitures de sport (16e).

Le Mans

Peugeot décide de renouveler sa confiance à Eric et l'inscrit pour les 24 Heures du Mans en 1993. Il partage la voiture n° 3 avec Christophe Bouchut et Geoff Brabham. Après une course dominée par les Peugeot 905 V10, Eric termine devant Dalmas, Boutsen et Fabi sur la voiture n° 2 et Baldi, Alliot et Jabouille sur la voiture n° 3. Sa première participation est un véritable succès.

Eric Helary remporte l'épreuve mancelle dès sa première participation
En 1994, Eric rejoint les rangs du Supertourisme avec Opel. Sa première saison s'achève avec une 5e place au Championnat. Ajoutons à cela une participation aux 24 Heures sur glace de Chamonix, épreuve qu'il remporte et obtient sept victoires avec l'Opel Vectra. En fin de saison, il est vice-Champion de cette discipline. Il n'oublie pas Le Mans et c'est pour Bugatti qu'il court en 1994, avec Jean-Christophe Boullion et Alain Cudini. La sortie de route de Bouillon mettra cependant la EB 110 hors course. En 1995, Eric Hélary défend toujours les couleurs d'Opel et cette fois, parvient à se classer 2e du Championnat de France Supertourisme. Comme les années se ressemblent, il remporte à nouveau les 24 Heures sur glace de Chamonix, comme il le fera encore en 1996. Seul changement, c'est avec une Courage C34 Porsche qu'il participe au 24 Heures du Mans, avec Bob Wollek et Mario Andretti. Eric aurait sûrement inscrit une nouvelle fois son nom au palmarès de l'épreuve mancelle mais une petite folie de l'écurie l'empêche de monter sur la plus haute marche du podium. Lors d'un arrêt au stand, la voiture perd un tour. Andretti doit changer de capot moteur parce qu'il manque... un sticker de sponsor. La deuxième place ne compensera pas la déception du pilote français, qui obtient toutefois la victoire en catégorie.

   

La Courage C34 Porsche d'Andretti, Hélary et Wolleck.
En 1996, c'est avec la débutante Chrysler Viper GTS-R qu'Eric tente une nouvelle fois sa chance au Mans. La voiture, partagée avec Beretta et Gachot souffre cependant de multiples petits défauts qui ne permet pas de décrocher une bonne place à l'arrivée, ni un podium en catégorie, loin de là. La Viper Oreca termine 21e, 11e de la catégorie. L'année suivante sera meilleure. Engagé par BMW Motosport, il prend le volant de la McLaren F1 GTR accompagné de Peter Kox et Roberto Ravaglia. Une troisième place au général et une 2e en catégorie permettent d'oublier la déception de l'année précédente. Le meilleur résultat de la saison reste toutefois sa victoire aux 24 Heures de Spa, toujours avec BMW. En 1998, Toyota, intéressé par les qualités du français, l'engage pour prendre le volant de la Toyota GT-One n° 28 avec Martin Brundle et Emmanuel Collard. Au cours de la nuit, des ennuis de pneumatiques gênent la progression de la voiture qui abandonne au 191e tour.

La Viper GTS-R d'Hélary en 1996

    

La McLaren F1 GTR BMW de 1977 et la Toyota GT-One de 1998

Fin de carrière en dent de scie

      

Hélary pilotera la 406 Silhouette et la 407 Silhouette
En parallèle au Mans, Eric tourne depuis 1998 en STW et DTM. Le championnat allemand, à bord d'une l'Opel officielle, ne lui permet cependant pas de compléter son palmarès déjà bien garni. Il parviendra à se classer 4e en STW en 1998, 5e en 1999 et 9e en DTM en 2000. Dès 2001, Eric rejoint Gemo Sport Peugeot, et décroche le titre de vice-Champion de France de Super Tourisme à bord du Coupé 406 Silhouette. En 2002, toujours chez Gemo, il ajoute à son CV de pilote la mention pilote d'essais pour la Peugeot 206 WRC, rôle qu'il tiendra en 2003 et 2004. 4e au championnat de France Supertourime, il n'en oublie pas le Mans et participe aux 24 Heures avec Pescarolo-Sport. S'il abandonne en 2002 avec Ukyo Katayama et Stéphane Ortelli, il se classe 9e en 2003 avec Soheil Ayari et Nicolas Minassian. En 2004, il ne sera pas au Mans mais devient vice-Champion de France Supertourisme, titre qu'il obtient également l'année suivante avec la 407. En 2005, sur la C60 Hybridre Pescarolo, il est contraint à l'abandon. On le revoit encore une fois en 2007, toujours dans l'écurie française, toujours avec la C60 Hybride. Il démontre une nouvelle fois qu'il est toujours présent et, avec Franck Montagny et Sébastien Loeb (qui fut déjà son coéquipier en 2005), termine à la seconde place au général de cette épreuve qu'il affectionne tant, lui qui en est à sa 10e participation. Ce sera cependant la dernière fois qu'on le verra sur ce circuit manceau. Bien que... En 2006, il est pilote d'essai du proto HDi-FAP.

Eric termine 2e ave la Courage C60 Pescarolo n° 17

Le proto en carbone noir de la 908, entre les mains d'Eric