GALERIES ET BALLADES
Dernière mise à jour : 05/05/2010
Les Salons de Paris
1959 - 46e édition
L'arrivée des américaines
Grand Palais - Du 1 au 10 octobre - 771 exposants (830 selon d'autres sources) -
612.000 visiteurs
Inauguré par Charles de Gaulle, président de la République
française.
A la fin des années cinquante, les voitures américaines sont encore de grosses voitures, des "paquebots" longs avec des
chromes, des enjoliveurs, et toutes sortes d'accessoires qui font rêver. Pour preuve que ce n'est pas du rêve, sont présentes au
Salon de 1959 pas moins de quinze marques américaines, et les plus prestigieuses. Cette année, on note la présence de Rambler, Nash, Buick, Pontiac,
Studebaker, Oldsmobile, Plymouth, Edsel, Dodge, Lincoln, Mercury, Chevrolet, Chrysler, Ford et la plus prestigieuse, Cadillac. Ces
constructeurs ont installé leur stand pour montrer leur puissance et la force évocatrice de l'American way of life. Il faut
dire qu'ils sont les champions toutecatégories de l'automobile, puisqu'ils produisent 51,4 % des 10.500.000 voitures particulières
fabriquées dans le vaste monde. Pour comparaison, l'Union soviétique n'en produit que 1,2 %, et la France 10,3 %. Le Japon, qui
sera l'un des poids lords de l'industrie automobile dans les années qui suivront, n'entre même pas dans les statistiques de 1959.
En France
En France, les marques présentent quelques nouveautés, comme Facel Vega qui présente la Facellia, dont l'ambition est
de combler un manque dans les offres de voitures sportives et luxueuses. On saura plus tard que cette voiture est
sortie alors qu'elle n'était pas au point, bien que, sur le papier, elle avait de gros atouts. La Facellia va séduire la clientèle
à laquelle elle s’adresse et plus de mille commandes sont enregistrées au début de l’année 1960. Hélas, les
acquéreurs vont vite déchanter. Par la faute d’une mise au point
bâclée, la mécanique Pont-à-Mousson va s’attirer une sinistre
réputation. Système de refroidissement insuffisant, chemises humides
déficientes entraînant une surconsommation d’huile, distribution
délicate : les chambres de combustion connaissent des coups de
chalumeau qui percent les pistons et la longévité du quatre cylindres
dépasse rarement le cap des 3000 kilomètres ! Les moteurs sont alors
pris en charge au titre de la garantie et ces opérations vont coûter
cher à Facel. En 1961, la trésorerie de l’entreprise sera engloutie par
le remplacement des moteurs de la Facellia.
La Facellia sur son stand
Chez Panhard, les dernières Dyna tentent de donner le change aux visiteurs, mais la future voiture est déjà là.
La PL 17, présentée en juin, fait ses débuts sous les voutes du grand Palais.
Peugeot met en avant sa 403 en version cabriolet eet annonce que ces dernières, comme les 203, adoptent désormais le ventilateur
débrayable automatique, pour un gain de vitesse et des économies. La 403 est aussi présentée dans sa version diesel.
Sur le stand Simca, on assiste à une première renaissance de la marque Talbot, avec une étude de style due à Virgil Exner Junior,
fils du styliste américain bien connu, et qui officiait chez Chrysler. Chez Renault, c'est la Floride qui tient la vedette, et la Dauphine
démontre les qualités de sa nouvelle suspension Aerostable. La marque qui distribue ses voitures dans 98 pays a fait appel à 16 hotesses de
toutes nationalités pour présenter sa gamme. Enfin, chez Citroën, c'est toujours la DS 19 qui attire l'attention, avec ses nouveaux équipements,
comme la montre de tableau de bord désormais électrique. Enfin, la nouveauté du Salon est peut-être le hard-top, qui trouve sa raison d'être
surtout par mauvais temps.
La Dauphine teste l'Aerostable
Chez Renault, c'est la Floride qui tient la vedette, et la Dauphine
démontre les qualités de sa nouvelle suspension Aerostable. La marque qui distribue ses voitures dans 98 pays a fait appel à 16 hotesses de
toutes nationalités pour présenter sa gamme. Enfin, chez Citroën, c'est toujours la DS 19 qui attire l'attention, avec ses nouveaux équipements,
comme la montre de tableau de bord désormais électrique. Enfin, la nouveauté du Salon est peut-être le hard-top, qui trouve sa raison d'être
surtout par mauvais temps.
L'Ariane 4 comme l'Ariane 8 d'ailleurs, fait de l'oeil à la famille
Technique
Sur le plan technique, on note que les châssis
traditionnels font place de plus en plus à la technique de la monocoque soudée et qu'il n'y a plus que certaines marques
américaines qui s'accrochent à ce style de châssis. Avec sa Corvair, Chevrolet montre l'exemple du compact et du monocoque réunis.
Les moteurs deux temps sont également en voie de disparition, en ce qui concerne les automobiles. Même Goggomobil en Allemgne
l'abandonne au profit du cycle à quatre temps. Saaben suède, DKW en Allemagne et quelques marques de derrière le rideau de fer
restent fidèles au deux temps, mais pas pour longtemps;
Autre nouveauté
Après la DB 4 en 1958, Aston-Martin dévoile la version GT